Né en 1912 sur la colline de Croix-Rousse, le petit Pierre, issu de parents pieux, est loin de s’imaginer le brillant destin - autant politique que religieux - qui l'attend.
En ce contexte économique difficile et à l'approche des saisons froides, les mots de l'appel de l'hiver 54, passé il y a de cela presque 70 ans, résonnent encore aujourd'hui : des combats qui durent toujours, et qu'a défendu l'Abbé Pierre durant sa vie entière. Un homme tour à tour prêtre, député, résistant, théologien, aumônier militaire : aux milles et une vies, il semble difficile de résumer une existence qui, bien qu'unique, semble en avoir sauvé des milliers d'autres. C'est le pari de Frédéric Tellier, qui a emprisonné sous les traits de Benjamin Lavernhe l'essence d'Henri Grouès, vrai nom de l'Abbé.
Créateur d'Emmaüs et de la fondation Abbé Pierre, son combat retentit particulièrement en ces temps de crise du logement, alors que sa fondation recensait à 330 000 le nombres de sans-abris en France en début d'année.
En attendant la sortie du film dans les salles de cinéma, mercredi 8 novembre, nous vous laissons avec ses propres mots, extraits de l'appel de l'hiver 54 :
"Il faut que ce soir même, dans toutes les villes de France, dans chaque quartier de Paris, des pancartes s'accrochent sous une lumière dans la nuit, à la porte de lieux où il y ait couvertures, paille, soupe, et où l'on lise sous ce titre "centre fraternel de dépannage", ces simples mots : "Toi qui souffres, qui que tu sois, entre, dors, mange, reprends espoir, ici on t'aime".
Comme disait le regretté Pierre Desproges: "Je donnais auparavant à l'Abbé Pierre, mais je ne donne plus maintenant, depuis que j'ai vu à la télé qu'il ne portait jamais les habits que je lui envoyais"
Signaler RépondreL'abbé Pierre était un mec bien, indiscutablement. Mais pour sa fondation, ou du moins ce qu'elle est devenue, c'est tout autre chose. Je vous rappelle, en effet, que c'est cette Fondation Abbé Pierre qui a subventionné l'année dernière (à hauteur de 80000 €, ce n'est pas rien!), l'association turco- musulmane, qui exigeait le port du burkini à la piscine de Grenoble. Ça fait quand même sacrément réfléchir.
Signaler RépondreC'est bien Pigé, creuse encore.
Signaler Répondred'abord le scénario ouvre le 15 a saint priest et la bande annonce dit " l'homme qui a changé le monde" heuuu, ben non en fait !
Signaler RépondrePas faux; la misère n'a pas de religion, mais les religieux ont toujours été présents pour pallier les carences du pouvoir:
Signaler Répondrehttps://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4pital_de_la_Charit%C3%A9_de_Lyon
Ce "scénario" n'est pas une fiction, c'est déjà une réalité. Que vous pleurez ou que vous ne pleurez pas on s'en contrefiche, ça reste un biopic. Il n'est pas là pour mettre en avant la misère d'il y a 50ans mais pour mettre en avant la vie et le parcrous de l'Abbé Pierre.
Signaler RépondreToujours aussi intelligent le naze
Signaler RépondreOn va nous en sortir combien de films sur l'abbé Pierre ?
Signaler RépondreIl a un petit air de macron étant jeune ;-)
Signaler RépondrePour le rôle de l'abbé , il aurait fallu faire tourner G. Doucet, il a le chic pour dégoter des gymnases Lyonnais , pour y loger " ses pôvres " , nouvelle génération, et virer nos écoliers et collégiens...et ça n'est pas du cinéma..
Signaler RépondreFilm de gauchistes pour gauchistes, c'est Hanouna qui aurait du jouer la baie pierre , ca aurait été plus crédible pour représenter les lyonnais d'aujourd'hui.
Signaler RépondreCe scénario ne ne fait plus pleurer dans les chaumières, comme pour les restos du ❤️, ce sont des situations tellement devenues banales...Pas besoin d'aller au ciné pour voir ce film, cette réalité et de partout en France. Hélas.
Signaler RépondreSi il lisait les forums de Lyonmag,il se retournerait dans sa tombe !!
Signaler RépondreL'abbé Pierre, héro des laïcards.....
Signaler Répondre