Ce mardi, Grégory Doucet annonce avoir demandé et obtenu le changement de classification de Lyon au sein du patrimoine de l'UNESCO.
Dans une interview à Tribune de Lyon, le maire EELV explique que désormais, Lyon n'est plus une ville des arts numériques, mais une ville de la littérature. C'est la première fois qu'une commune change de catégorie auprès de l'UNESCO.
La décision est évidemment politique. Les arts numériques (musiques, jeu vidéo, design, arts graphiques...) avaient une dimension économique forte, chère à Gérard Collomb qui rêvait de faire de Lyon un pôle européen voire mondial, en attirant toujours plus de grands noms.
Une vision que les écologistes ne partagent pas. D'où ce changement autorisé par l'UNESCO et cette lumière désormais projetée sur d'autres pratiques moins tape-à-l'oeil.
"On avait envie de donner une plus grande importance à la lecture et à la littérature, indique Grégory Doucet à nos confrères. On a aussi la Villa Gillet qui est très active, et pas seulement au moment du Littérature Live Festival. On a deux autres grands événements consacrés au livre : Quais du Polar qui est une sacrée référence, où l’on rencontre des auteurs de toute la planète. Il y a le Lyon BD qui est aussi un magnifique événement. Sans avoir l’ambition de détrôner Angoulême, Lyon reste une grande ville de BD, avec des auteurs et des acteurs lyonnais très engagés comme l’Épicerie Séquentielle. Ça avait du sens pour nous de candidater".
Charge désormais à la Ville de Lyon de faire en sorte de faire vivre cette nouvelle labellisation au-delà de la simple reconnaissance internationale de l'UNESCO. Car combien de Lyonnais peuvent se targuer honnêtement d'avoir été au courant que leur ville était classée dans la section des arts numériques depuis des années ?
Ah bon, par exemple "Quai du Polar" n'existait pas avant lui? Vous avez la mémoire courte et sélective ce qui vous fait dire n'importe quoi. C'est probablement lui qui est aussi à l'origine du Festival Lumière?
Signaler Répondre« Entre héritage et modernité » lorsqu’on refuse son héritage culturel ancestral, lorsqu’on fait de la communication purement dogmatique quitte à piétiner et à cracher sur un héritage qui relève plus du patrimoine que de la laïcité, je le trouve gonflé de venir se mettre en avant et s’auto féliciter. Rien de plus rédhibitoire que les hypocrites, je déteste réellement ce genre d’attitude et de discours à la « moi je ».
Signaler RépondreGD un khmer absent à la remise du prix Lumière Wim Wenders. Il n'a pas su lire son invitation ! Par contre son compère BB était sous les lumières bien en vu, 2026 !
Signaler Répondreà couper plus d'arbres......?
Signaler RépondreIncroyable, le maire agit concrètement pour le quotidien des lyonnais.
Signaler RépondreEn attendant, ville littéraire, mais la librairie Diogène dans le Vieux Lyon va être évincée de ses locaux, et la mairie ne bouge pas le petit doigt. Comme quoi, tout dans la parole, rien dans les actes.
Bravo à Greg d'avoir créé "les quais du Polar", le "Lyon BD" et la "Villa Gillet" qui ont fait de Lyon une ville littéraire !
Signaler RépondreUne ville des arts numériques avait une dimension économique forte, donc par essence détestable et polluante et nous nous devions , de part la mission civilisatrice dont nous sommes investis, de la détruire !
Un peu de pragmatisme, loin du dogmatisme délirant que certains nous prêtent, cela fait du bien !!!
Plus que 467 jours et demi pour sauver la planète : Forza EELV !
L'image de la ville donc tourisme , donc sous sous , donc commerçants contents mais anti verts ....
Signaler RépondreL'écriture inclusive chère à Doucet allant bientôt être interdite
Signaler Répondrec super…. et ça sert à quoi ?
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