Le texte n’est pas encore déposé sur le bureau du Sénat, mais il circule actuellement parmi les personnes averties...
Il comporte 7 articles dont le plus important est l’article 6. Il y est proposé de compléter le titre Ier du livre II de la cinquième partie du code général des collectivités territoriales par un chapitre X consacré à "La Métropole de Lyon" (le statut changerait mais pas le nom, vous suivez ?).
Pour faire court, cette proposition de loi ambitionne de modifier la manière dont serait composée le conseil de la Métropole avec une attribution des sièges à la représentation proportionnelle à la plus forte moyenne aux communes en fonction de leur population, et une attribution automatique d'un siège à chaque commune.
Trois conséquences immédiates sont à souligner.
Premièrement, le conseil de la Métropole passerait de 150 à 164 membres et le budget consacré à l’indemnité des élus devrait donc être augmenté au minimum de 1 376 247 euros sur un mandat.
Deuxièmement, l’égalité des citoyens devant le scrutin serait sérieusement écornée puisque le maire, et donc conseiller communautaire de Curis-au-Mont-d'Or, représenterait 1 182 habitants alors qu’un conseiller communautaire de Villeurbanne en représenterait 9 240. En d’autres termes, un Curissois pèserait près de 8 fois plus qu’un Villeurbannais.
Et troisièmement, il n’y aurait plus du tout de campagne électorale sur les enjeux métropolitains puisque les conseillers communautaires seraient élus par un système de fléchage à partir des seules listes présentes aux élections municipales. Les grands choix politiques de l’agglomération n’auraient donc plus lieu devant les électeurs et dans les urnes, mais dans les couloirs de l’hôtel du Grand Lyon, à l’occasion de petits marchandages entre élus, permettant à nouveaux à certains maires de monnayer leur soutien en échanges d’investissements supplémentaires pour leur communes.
Dépenser plus pour les indemnités des élus, passe encore. Que certains électeurs pèsent plus que d’autres, cela existe déjà pour les législatives. Mais qu’il ne soit plus possible d’organiser un débat politique au niveau métropolitain alors que cette collectivité gère près de 4 milliards d’euros d’argent public est à mon sens la plus grande faute politique de la proposition de loi de MM. Etienne Blanc et Alexandre Vincendet.
Et c’est la raison pour laquelle il convient de la dénoncer et de s’y opposer.
Pierre Obrecht
Conseil en communication politique
Pas vraiment : Le Luxembourg, ou Malte, sont surreprésentés. Mais le Parlement Européen est comme le Conseil de la Métropole de Lyon, élu par l'ensemble des électeurs du territoire.
Signaler Répondreextrait de wikipedia :
"Le texte du traité sur l'Union européenne dispose que :
« le Parlement européen est composé de représentants des citoyens de l'Union.
Leur nombre ne dépasse pas sept cent cinquante, plus le président.
La représentation des citoyens est assurée de façon dégressivement proportionnelle, avec un seuil minimum de six députés par État membre. Aucun État membre ne se voit attribuer plus de quatre-vingt-seize sièges. »
Le Parlement européen représente plus de 440 millions de citoyens de l'Union.
Les élections, au suffrage universel direct, se déroulent tous les cinq ans.
Les citoyens de l'Union ne sont pas également représentés au Parlement européen : les petits États sont surreprésentés (Malte : un député pour 86 000 habitants) au détriment des grands pays (Allemagne : un député pour 867 000 habitants) "
il me semble que les pays de l'union sont représentés au parlement européen au prorata de leur population, non ?
Signaler Répondremerci pour ce commentaire !
Signaler RépondreMerci pour ce commentaire, même si vous n'allez pas vous faire des amis chez les villeurbannais !
Signaler RépondreOn a bien vu ce que donne la gouvernance actuelle à la métropole : des extrémistes verts qui n'ont pour seul programme que virer les voitures et imposer le wokisme se retrouvent sans opposition. Le tout après un cass électoral post covid....
Signaler RépondreDonc oui à de l'opposition dans la métropole il en faut !
bonjour la science !
Signaler RépondrePetite leçon pour les nuls : la Métropole de Lyon ,autrefois COURLY puis Grand Lyon est devenu une collectivité territoriale à part entière et non plus une intercommunalite qui avait les compétences par délégation des communes..
Signaler RépondreElle regroupe maintenant les compétences de l'ancienne intercommunalite et du département
C'est une collectivité territoriale unique en France
Ce sont les citoyens qui élisent directement les représentants à la Métropole à partir de circonscriptions de 80000/100000 habitants
Donc les maires et le communes ne siègent plus en temps qu tel
Mais ça les maires ne l'ont jamais digéré...
la bonne vieille Courly vu par des anciens mais laisser votre place d'élus si vous n’êtes pas dans le modernisme, le changement, l'évolution. Nostalgique de Collomb ?
Signaler RépondreAussi ridicule l'un que l'autre
Signaler RépondreLyon n'a jamais été une communauté de communes mais une communauté urbaine puis une métropole. Vous confondez communauté de communes avec établissement public de coopération intercommunal (même si dans le cas de Lyon la métropole est une collectivité territoriale, d'où le vote).
Signaler RépondreÀ la soupe !
Signaler RépondreQuand une ville grandie on étend ses limites, c'est logique, c'est même un principe normal dans tout jeu de gestion de ville ou de civilisation, mais avec le pantouflage politique ça devient impossible à faire et c'est un grave problème pour une gestion efficace...
Signaler RépondreVilleurbanne n'existe plus, Villeurbanne est devenue un arrondissement de Lyon, on peut le voir sur google map et Villeurbanne n'est pas seule, il y'a des dizaines de communes qui n'ont plus de raison d'exister, et qu'on arrête de nous parler de la pseudo proximité de l'élu que personne ne va voir en dehors de 3 retraités.
Les 150 élus de la METROPOLE sont à peu de chose près une représentation fidèle de la population qui a voté.
Signaler RépondreLes Maires ne sont que les représentants de leur commune dont certaines ont moins de 5000habitants et vous voudriez qu'ils aient le même pouvoir que le maire de Lyon dont la population est 100fois plus importante.
c est une forme de proportionnelle territorial, nos maires doivent avoir une représentation plus en adéquation avec leurs populations dans les instances décisionnaires
Signaler Répondrepour faire simple ce n est pas à Lyon de tout décider==)il faut consulter les autres et trouver des compromis
le 49.3 même à LYON on en veut plus. la démocratie c est vivre ensemble et écouter l autre ( un minimum)
oui sortez de la metropole une cata pour bc de communes les décision d'un petit nombre et les citoyens casque pour les délires des écolos que chaque commune se gèrent seul avec leur habitants
Signaler RépondreOn nous a vendu les communautés de communes pour faire des économies. on a au contraire créé des dépenses de fonctionnement supplémentaires.
Signaler Répondreon nous a vendu la Métropole pour faire des économies d'échelle. On a encore créé des dépenses de fonctionnement supplémentaires. Maintenant on veut revenir aux communautés de communes mais toujours en dépensant plus pour le fonctionnement des collectivités.
A quand un grand ménage dans ses administrations qui ne fonctionnent en partie que pour exister. Marre de payer pour du fonctionnement pour qu'on nous dise ensuite qu'il n'y a plus d'argent pour créer un métro ou autre investissement.
Mais, M. Obrecht, qui a dit (à part vous) qu’il ne serait plus possible d’organiser un débat au niveau métropolitain ? Qu’est-ce qui empêcherait les candidats aux élections municipales d’organiser des débats, d’avancer des propositions, non seulement sur l’avenir de leur commune mais aussi sur les grandes orientations de la Métropole ? De recueillir les avis et préférences de leurs électeurs pour les domaines du ressort de la Métropole ?
Signaler RépondreVotre dernière phrase est pour le moins sévère — on croit entendre le procureur — il faut « dénoncer »! Il m’avait toujours semblé qu’on « dénonçait » des actes délictueux ou criminels.
Ou alors, nous sommes peut-être dans le domaine de la théologie : il est question de la « grande faute » de MM Blanc et Vincendet. Ça sent le bûcher…
On n'y comprend rien à ce fonctionnement actuelle et à venir ! Si vous voulez que les citoyens votent, mettez vous à la portée des gens ! Désolant ! Les stratégies de communication, ça suffit ! Mettez en place des stratégies de terrain ! SIMPLE ! Non ???
Signaler RépondrePour ces analyses fines, il devrait bosser chez Mc Kinsey, ils ne sont pas trop regardant apparemment....
Signaler Répondre1- C'est quoi de dire qu'il faudrait plus de budget pour payer 14 fainéants supplémentaires, il faut baisser les indemnités en proportion de tous ces ronds de cuir, et ne pas demander une fois de plus au contribuables de payer, c'est ce qu'attend la population d'élus responsables.
2- L’égalité des citoyens devant le scrutin, on s'en fiche, ça permettra aux petites communes enfin de peser par rapport aux grosses qui décident pour tout le monde.
3- Des magouilles pour avoir des budgets supplémentaires pour sa commune, c'est pas ce qu'il se passe actuellement ?
VIVE COURLINO le magazine de la Courly !
Signaler Répondrej'aime bien le titre :" conseil en COMMUNICATION politique" . moi, j'en ai ras le bol de la communication, je veux des gens qui prennent les problèmes à bras le corps et qui trouvent des solutions au lieu de s'occuper de leurs problèmes d'ego
Signaler Répondrec'est comme la mode s'est un éternel recommencement
Signaler Répondre1969 création de la courly et mode des chemises à fleurs
2024 re création de la courly et re mode des chemises à fleurs
Le pb est que l'on demande aux maires de gérer une commune avec l'ensemble des habitants les petits enfants les jeunes les travailleurs et les personnes âgées ce qui nécessite d'être proche des gens et de connaitre leurs PB.
Signaler RépondreAvec ce système on à des personnes qui n'ont jamais eu de mandat comme adjoint ou conseillé dans une ville, qui ne connaissent ni les gens ni la ville. Par contre ils ont le pouvoir d'imposer leur vision qui peut être fausse sans demander l'avis du maire ou des habitants. Vous avouez que cela est très frustrant pour des élus qui se battent du matin au soir pour faire
avancer les choses et gérer les PB d'une ville qui sont nombreux.
Comment voulez vous être motivé et avoir le sentiment d'être respecté quand des gens qui n'ont jamais rien fait, ni fait leur.preuve arrivent et vous imposent méprisament leurs choix.
En gros on leur demande de gérer la "merde" du quotidien et les projets on s'en occupe.
EN plus ce sont des opposants qui décident à la place des maires alors là c'est la revanche des frustrés qui ont enfin un peu de pouvoir.
Cela ne peut pas marcher ; les verts parlent sans arrêt de ville apaisée mais je n'ai jamais vu autant de conflits , de haine entre les gens qu'on oppose.
Un bon exemple c'est les voies Lyonnaises, on fait semblant de faire des consultations (qui doivent d'ailleurs couter une fortune) et en fait c'est déjà décidé ça me rappelle l'utilisation des cabinets de conseils en entreprise dont le principal rôle est sous couvert d'études de faire passer les décisions de la direction.
D"ailleurs j'en suis témoin j'ai participé a plusieurs réunion sur les VL et les réunions suivantes toutes nos remarques ou demandes ont disparues, c'est du foutage de gueule.
Oui il faut trouver une solution pour qu'a la métropole les maires soit représentés et respectés, peut être en fonction du poids de leur commune sinon il n'y en aura plus beaucoup qui accepteront ce job ingrat et difficile et mal payé.
Le principal problème vient du mode de scrutin de la Métropole de Lyon : scrutin universel (unique en France pour une communauté de communes).
Signaler RépondreOn se retrouve donc avec des communes pas représentées, et quelques situations ubuesques comme des conseillers municipaux d'opposition de la commune qui se retrouve au Conseil de la Métropole.
Comment voulez-vous avoir une cohérence territoriale avec une organisation pareille ?
Il est grand temps de simplifier ce millefeuille administratif et de revenir à une communauté de communes classique.
N'en déplaise à monsieur Obrecht.
La Métropole de Lyon a été élaborée et mise en place avec des responsables qui avaient une vision, une ambition pour coordonner les actions à mener pour promouvoir le développement d'une métropole européenne intégrée. Depuis 2020 l'exécutif écolo montre qu'il n'a pas de grande ambition pour la Métropole de Lyon et qu'ils imposent leurs options souvent pour restreindre ou entraver le développement de cette métropole, et souvent aussi de façon autoritaire sans volonté d'ouverture ni écoute des maires.
Signaler RépondreAvec ce raisonnement, Monsieur Obrecht, les petits pays de l'Union européenne devraient s'attendre à ne plus siéger ni au Parlement ni à la Commission. Qu'est ce qui est le plus équitable : que les petites communes et leurs habitants n'aient plus voix au chapitre ( payé et tais toi) ou qu'elles puissent se sentir prise en compte dans les décisions de la Métropole ? Tout n'est pas qu'une question d'argent !
Signaler RépondreIl n'y a pas 164 communes dans la métropole, mais 59, ce qui veut que la présentation faite ici est trompeuse.
Signaler RépondreSi les 59 maires étaient automatiquement à la métropole, il resterait 105 places. Largement de quoi faire campagne sur les enjeux métropolitains.
Et si c'est trop cher, il y a de quoi réduire la voilure sans toucher aux postes des maires.
Bref, argumentation spécieuse et non convaincante de Mr Obrecht.
Mais l'égalité des citoyens n'existe pas actuellement puisque certains sont représentés par leur conseiller et d'autres non.
Signaler Répondre