La mythique enseigne du Vieux-Lyon fait face à une procédure d'éviction car l'immeuble dans lequelle elle se trouve a été racheté par le groupe Maïa en 2018.
Soutenue par de nombreux confrères, Diogène peut désormais compter sur l'appui du Syndicat national de la librairie ancienne et moderne (SLAM). Dans un communiqué, ce dernier, par la voix de son président Jean-Marc Dechaud, se dit "atterré par cette situation" et "considère comme scandaleux que le groupe Maïa demeure sourd aux appels de sauvegarde de cette librairie historique".
Le SLAM en appelle également aux pouvoirs publics pour "intervenir et faciliter une solution qui permettrait à la librairie Diogène de continuer son activité".
Gaynor Nicoud, associée de la librairie du Vieux-Lyon, reconnaît que la mairie du 5e arrondissement est derrière eux, "mais n'a pas de grand pouvoir décisionnel" dans une affaire d'ordre économique et privé.
Diogène précise enfin avoir "besoin de l'argent de l'indemnité d'éviction pour financer sa réinstallation". Sauf que cette somme ne tombera que lorsque la procédure sera terminée. Et qu'à cette date, les équipes de la librairie n'auront que trois mois pour trouver un nouveau local et y déménager les livres. Un timing trop serré et qui signifierait la mort de Diogène.
Près de 35 000 personnes ont signé la pétition en ligne pour s'opposer à sa fermeture définitive.
nous avons les moyens dé vous faire parler!
Signaler Répondrespecialiste de la saucisse de savoie?
Signaler Répondreotez vous de mon soleil
Signaler Répondrediogene n a qu à vendre ses livres dans un tonneau
Signaler RépondreVous faites allusions aux bouquinistes des quais de Saone qui vont devoir dégager pour laisser la place à une des autoroutes à vélos des écologistes?
Signaler RépondreCes mêmes autoroutes à vélos de Bernard/Bagnon qui ont failli détruire la voie verte de Caluire...
Si l'on s'en tient aux arguments immobiliers, réglementaires, financiers, en effet, Diogène va devoir faire ses valises. Mais au-delà de ces aspects, la ville de Lyon, qui préempte des commerces dans la quartier Gabriel Péri (pour éviter l'expansion des linéaires vente de téléphones/kebab/vente de téléphones...) ne pourrait-elle pas se pencher sur le cas, vraiment à part, de cette librairie qui surnage dans cette rue Saint-Jean devenue un alignement de restaurants et de boutiques à destination touristique pour la plupart ? Madame Perrin-Gilbert, si prompte à vocaliser haut et fort ses avis et opinions, pourrait-elle prendre part au débat ? Maiä qui a construit à Lyon quelques beaux lieux, sur la colline de Fourvière, par exemple, ne pourrait-elle pas approfondir sa réflexion avant éviction ? Mais on peut aussi se prendre à rêver et imaginer que Diogène trouvera quelque part à Lyon un autre local tout aussi accueillant... Son cas est si médiatisé, qu'il peut revenir aux oreilles d'un propriétaire/agent/loueur/gestionnaire (au choix) amoureux des vieux livres. Il doit bien en rester quelques-uns entre Rhône et Saône... La Croix-Rousse ?
Signaler RépondreFidèle à ses premières déclarations méprisantes, Doucet et son équipe nous démontrent depuis 3 ans qu’ils gouvernent pour leurs pairs : une minorité de privilégiés qui ne connaissent rien au quotidien de la grande majorité des Lyonnais et Lyonnaises. Ni à l’histoire de la ville, dont cette librairie. Salut aux bouquinistes et disquaires d’occasion.
Signaler RépondreLes enfants (gâtés) sont effectivement emblématiques de la ville : ils siègent dans le groupe majoritaire de l’Hôtel de Ville.
Signaler RépondreJe croyais que Lyon devait être la ville des enfants.
Signaler RépondreFaux
Signaler RépondreDiogène rachète au tiers du prix et revend aux 2/3.
Stop aux informations de bouche à oreille.
Renseignez vous avant.
Je soutiens Diogène contre la rapacité immobilière même si je préfère le Père Pénard. On n’a jamais assez de bouquinistes et de librairies indépendantes !
Signaler RépondreN’empêche qu’on a Lundy Granpré et le Petit Bulletin ! 😂
Signaler RépondrePotentielle vente du musée Guimet au plus offrant, mise en difficulté des bouquinistes des quais de Saône, reconduction du 8 décembre version pompe à fric artificielle de 3 jours… EELV a une vision particulière de la culture. Ou plutôt, elle n’en a aucune ! Je doute que Doucet et sa bande ait la moindre connaissance de Diogène, la librairie comme le philosophe (pourtant ils ne manquent pas de cynisme).
Signaler Répondreune loi ,interdire aux groupes d acheter du foncier, c est ça la vraie répartition des richesses, laissez les investir dans la bourse (grand prédateur des richesses des petits pour quelques uns)
Signaler RépondreProchain projet de loi de macron et ses amis transférer les retraites publiques vers les fonds d actions,la mort annoncée de celle ci
Je suis trop heureux la
Signaler RépondreC’est quand même pas très compliqué de trouver un autre local!!!!
Signaler Répondrepar contre, il faut chercher…et les 30 ou 40000 pétionaires se retrouvent dans un crownfunding et plus de problème d’argent.
Vous ètes un peu à court d'idées ??
Signaler Répondreils vont perdre plus d'argent avec les procédures que de trouver un autre local c'est pas ce qui manque
Signaler RépondreLe Groupe Maia est une société familiale d'une grande discrétion dirigé aujourd'hui par la fille à papa
Signaler RépondreCette affaire ne doit pas leur faire vraiment plaisir
Mais bon, ces gens là font du business, alors votre librairie hein...
la vente est effective et enregistrée depuis 5 ans, c'est un peu tard pour faire une préemption !
Signaler Répondrede plus les 4 associés de diogène était prioritaire à la mise en vente et ils n'ont pas acheté.
je serais curieux de connaitre le montant du loyer versé ? l'indemnité est calculée selon ce loyer ...
Quelle est le montant proposé pour l'indemnisation ?
quel montant réclame diogène ?
Maïa a bien signifié dans les temps leur désir de reprendre le local à expiration du bail !
c'est Diogène qui fait durer la procédure pour essayer d'obtenir une plus forte indemnité en appel.
ce que je ne comprend pas, c'est qu'avec les marges dégagées, il ne sont pas propriétaire de leur local.
Quand vous leur vendez un livre pour quelques euros, vous le retrouvez avec un coefficient multiplicateur de 10 à 20 fois le prix d'achat, c'est de l'expérience vécue car je leur ais vendu des livres.
Je suis surpris de voir une pétition qui joue sur l'émotionnel , alors que c'est un enjeu privé et économique qui doit se juger devant un tribunal
Magnifique...
Signaler RépondreCe serait cohérent avec leur décision de nommer Lyon « Ville de la littérature ». Mais au delà des effets d’annonce et de l’esbroufe, on cherche encore de quoi Lyon pourrait se glorifier. Collomb a voulu tout évènementialiser mais la culture ce n’est pas que des festivals et du tape à l’œil médiatico-touristique.
Signaler RépondreVu le niveau de pensée d’EELV sorti des pistes cyclables, faut pas compter sur eux pour redresser la barre.
L’industrie du luxe plutôt que la culture pour tous. Allez donc voir ce qu’est le groupe Maïa.
Signaler RépondreLes écolos savent préempter des commerces et des logements
Signaler RépondreEspérons qu ils utilisent ce pouvoir pour cette librairie!… quoi que…