Avant d'entamer les débats, Bruno Bernard a souhaité rendre publique la séance et permettre aux différents élus de saluer la mémoire de Gérard Collomb, décédé samedi soir à l'âge de 76 ans.
Dans l'hémicycle Louis-Pradel, le président écologiste de la Métropole de Lyon a pris la parole en premier pour rappeler que Gérard Collomb fut un "amoureux absolu de Lyon et de ses habitants. Pour lui, la politique c'était d'améliorer le quotidien de ses concitoyens". Bruno Bernard saluait ensuite des projets que les écologistes ont validé en son temps comme les Berges du Rhône, "pari osé mais visionnaire", la requalification de la rue Garibaldi ou encore le rachat de la caserne Blandan pour en faire un parc et la transformation de la Confluence.
"Tu es et tu resteras dans l'histoire de Lyon", concluait celui qui a toujours fréquenté le défunt, à travers son père Roland Bernard qui fut un socialiste influent de l'agglomération lyonnaise.
Grégory Doucet, qui venait de prendre la parole devant le cercueil de Gérard Collomb à l'Hôtel de Ville de Lyon, avait préparé un nouveau discours pour lui rendre hommage : "La Ville vient de perdre l'une de ses plus extraordinaires incarnations, l'un de ses plus ardents serviteurs".
Venait le tour du président du groupe de Gérard Collomb, Louis Pelaez, perturbé par le fait que le chevalet de son mentor soit installé à ses côtés.
"Nous sommes nombreux à avoir grandi politiquement avec lui", narrait-il, se souvenant d'un "travailleur infatigable, acharné, il voulait être efficace".
Louis Pelaez n'oubliait pas de tacler la majorité qui n'a jamais été tendre avec Gérard Collomb depuis 2020 et s'est dit "blessé que certains ici ont osé faire des comparaisons douteuses avec sa lucidité, son réalisme et l'extrême-droite". Déçu également de voir des médias et des élus comme Marine Le Pen ou Eric Zemmour revenir sur la phrase prononcée en partant du ministère de l'Intérieur : "Ce qu'il voulait éviter le plus, c'était l'horreur que l'extrême-droite arrive au pouvoir".
"Il faudra très vite trouver ensemble quel lieu emblématique pourrait porter son nom, et pourquoi pas créer les conditions pour que ce soit les Lyonnais eux-mêmes qui choisissent", concluait-il.
Et même les adversaires
Etaient forcément attendus les discours de ses anciens protégés devenus à la faveur d'une méfiance flirtant parfois avec la paranoïa des ennemis.
David Kimelfeld, qui lui avait succédé à la tête de la Métropole, reconnaissait que Gérard Collomb "n'a pas simplement donné un souffle nouveau à Lyon, il avait redonné confiance et fierté à ses habitants.
Il était le maire protecteur, au plus proche des Lyonnais avec le souci de rassembler au-delà des postures partisanes".
Et d'avoir une "pensée plus personnelle en direction de l'homme profondément humaniste que les fonctions et les responsabilités pouvaient masquer. (...) C'est aussi grâce à lui que beaucoup d'entre nous ont vécu de belles aventures et de délicieux instants".
Pour Nathalie Perrin-Gilbert, il était impossible de prétendre que leur relation était au beau fixe. Il y a eu de la haine entre les deux, alors que NPG fut un temps dauphine annoncée de l'édile lyonnais.
"Je ne serai pas honnête devant vous, ni devant Gérard Collomb, si j'oubliais les sujets qui furent source de désaccords politiques entre 2008 et 2020. Le Grand Stade, l'Hôtel Dieu, les mineurs non-accompagnés, jusqu'à la manière dont fut créée la Métropole de Lyon...", indiquait l'adjointe à la Culture du maire de Lyon.
L'ex-maire du 1er se souvient facilement de "fortes tensions jusqu'à l'affrontement" mais n'a "cependant pas de regrets à la mémoire de ces combats politiques. Sans réécrire l'histoire, je peux en sincérité rendre hommage à l'homme profondément humain derrière l'armure, l'homme érudit et réfléchi. (...) Je peux dire mon respect pour la combativité jamais démentie. (...) Gérard Collomb m'a beaucoup appris et transmis".
Une fois tous les représentants de groupes passés derrière le micro, une minute de silence a été respectée par l'assemblée métropolitaine.
Gérard Collomb était un grand homme, qui a fait beaucoup pour la Ville de Lyon, sûrement plus que tous les haineux qui publient des commentaires nauséabonds, lâchement cachés derrière leur anonymat.
Signaler RépondreAu revoir monsieur Collomb, et merci encore.
Le bal des hypocrites.
Signaler RépondreQuel ramassis d'hypocrisie nauséabonde.
Signaler Répondrela politique n'a jamais servi juste a plusieurs parties de se remplir les poches dites moi si la France va mieux
Signaler RépondreCe qui n’aurait rien changé à cette fin. Il n’aurait tenu son mandat que 2 ans. Ensuite, on aurait eu Cucherat qui durant toute la campagne est apparu comme le disciple dépersonnalisé d’un gourou qu’il prenait pour Dieu. C’est pas très rassurant.
Signaler RépondreEvoquer l'hypocrisie des écolos c'est être extrémiste malade d'une idéologie moribonde ? LOL
Signaler RépondreQuelle idéologie au fait ? C'est une idéologie de critiquer l'hypocrisie ? LOL
Oui mais il n'aimait pas les Lyonnais. Il s'aimait surtout lui-même et sa gloire. Ceux qui disent qu'il aimait les Lyonnais ne le connaissaient pas. Idem pour ses agents qu'il méprisait à la mairie et à la Métropole. C'était son bijou pour sa gloire et les autres, peu importe.
Signaler RépondreÀ voir les hommages du G serait le... Velo'v...
Signaler RépondreGérard Collomb était un bon maire jusqu'à ce qu'il se mêle de politique au niveau national et délaisse sa ville. Pour moi, c'est le point de rupture. En restant à s'occuper de sa ville à temps plein, il aurait très certainement été réélu en 2020
Signaler RépondreQue les réacs de ce site arrêtent de faire de même alors, durant le mandat de Collomb ça venait le critiquer H24 dans l'espace commentaire de LM et maintenant ça vient lécher la botte de son cadavre et on vient parler d'hypocrisie après.
Signaler RépondreD'ailleurs s'ils n'avaient rien dit du tout, vous auriez critiqué le fait qu'ils n'ont pas fait d'hommage ou qu'ils n'en auraient pas fait assez.
Et je ne suis pas un islamo-gauchiste, verdâtre, bobo, NUPES, ou je ne sais quoi.
Commentaires d’un extremiste, malade de cette idéologie moribonde.
Signaler RépondreQue les écolos arrêtent leur mascarade de faux hommages, leur politique et leurs attitudes sont des insultes et des outrages à Collomb, ils représentent tout l'inverse.
Signaler RépondreIl aurait dû rester à Lyon ...il s est brûlé les ailes .dommage
Signaler RépondreNPG a été d’une sincérité rare en politique.
Signaler RépondreCollomb un maire passionné, rassembleur et ambitieux pour Lyon...tellement aux antipodes des élus militants actuels sans ambition pour Lyon, qui ont une action qui divise les lyonnais du fait de leur militantisme sectaire.
Signaler RépondreComme quoi, la disparition d'un individu lénifie les discours !
Signaler RépondreLa politique c'est le summum de l'hypocrisie. Et dire que ces gens décident pour nos vies !!
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