Il s'agit de l'extrémité Est du pont de la Guillotière, qui fut longtemps la porte d'entrée de Lyon et de la Presqu'île, là où s'installaient les étrangers.
Faut-il voir une connotation xénophobe dans ce nom ? Ou bien peut-être que parmi les familles et travailleurs venus de l'Est se trouvaient des montreurs d'ours ? Aucune de ces hypothèses n'est vraie !
Il faut certes se rendre à l'Est pour comprendre l’origine du nom de la Fosse aux Ours, mais pas plus loin que la Suisse. Il s'agit d'une référence à une structure architecturale de Berne, une sorte de renfoncement au milieu d'un carrefour créé pour accueillir des ours.
Or, les plus anciens s'en souviendront : avant que l'entrée du pont de la Guillotière ne soit un banal carrefour accompagné d'une place où trône un carrousel, avant que le métro D ne soit créé entre Bellecour et la place Gabriel-Péri, il existait un trou en forme de cercle où les gones avaient l'habitude de faire du roller.
Une Fosse aux Ours à roulettes en somme, qui s'est ensuite transformé en repaire de marginaux et de dealers.
Le rond-point emblématique du quartier a disparu au début des années 2000 sous l'impulsion de Gérard Collomb qui lançait les travaux des Berges du Rhône. Seul le parking LPA a conservé le nom de cet héritage suisse.
C'est pas l'édifice qui était le problème (ça facilitait bien le passage et évitait les embouteillages et les Terrasses de cafés tout aussi mal fréquentées aujourd'hui)
Signaler RépondreQu'on rétablisse ce passage!
Pourquoi le nier? Puisque c'était vrai!
Signaler RépondreAhaha Lyon Mag vous me faites marrer :
Signaler RépondreMême dans un simple article de culture générale sur l'histoire de Lyon, vous ne pouvez vous empêcher de rappeler votre ligne éditoriale :
"transformé en repaire de marginaux et de dealers."
Finalement c'était mieux cet aménagement !
Signaler Répondre"référence à une structure architecturale de Berne". Pas besoin d'aller voir nos cousins helvètes, il existait une cage à ours au Parc de la Tête d'Or jusqu'en 2018 !
Signaler Répondreavec agressions de femmes seules dans les coursives
Signaler RépondreIl est certain que ce n'est pas dans la nouvelle présentation du Musée d'Histoire de Lyon que l'on trouvera l'explication vu les choix faits par le conservateur. Quant à y faire du roller avant que la fosse soit comblée, c'était plutôt du patin à roulettes (pas encore de rollers...).
Signaler RépondreMerci pour l info et Lyonmag, bien sûr, incapable de rechercher l histoire de cette place. Mes aînés, connaissaient très bien, car c était aussi, un des repères, des gones, des années 60 !
Signaler Répondre"Il s'agit de l'extrémité Est du pont de la Guillotière, qui fut longtemps la porte d'entrée de Lyon et de la Presqu'île, là où s'installaient les étrangers."
Signaler RépondreCela n'a pas changez on peut toujours voir autant d'étrangers
C'était moche et hyper craignos comme lieu avec ses couloirs étroits.
Signaler RépondreCe nom veindrait de troubadoures au moyen age et apres qui exibaient des ours en public dans des spectacles.
Signaler Répondreje reste sceptique...
Signaler RépondreLa fosse aux Ours d'avant ? Une pissotière à ciel ouvert ! L'horreur !
Signaler RépondreOuais, bof, il fallait bien tout arranger et faire joli pour prendre la photo de la carte postale.
Signaler RépondreDans la réalité quotidienne, c'était beaucoup moins bien ...
Depuis gosse je pensai que c'était un lieu de prostitution où yavai des grosses dames
Signaler RépondreDe la Fosse-aux-Ours au Coupe-Gorge.
Signaler RépondreBeaucoup plus joli en 1966 que maintenant...
Les choses n'ont pas changé. Beaucoup d'étrangers viennent s'y installer, y compris sous le pont de la Guillotière.
Signaler Répondresur l'origine de la fosse ...
Signaler RépondreExact, et dans les années 70, c’était un voyage de classe traditionnel pour les écoliers lyonnais que d’aller visiter la fosse de Berne qui abritait encore des ours.
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