Après des années compliquées marquées par l'application d'une stratégie digitale et le départ massif de vieux briscards du quotidien lyonnais, la rédaction se rebelle.
Sous l'effet du mouvement social, le quotidien a déjà été amputé de ses éditions locales.
Ce lundi, les grévistes annoncent que 97% des rédactions du Progrès, du Bien Public et du Journal de Saône-et-Loire ont voté la motion de défiance à l'encontre du président du groupe Ebra Philippe Carli, du directeur général des titres Pierre Fanneau et du rédacteur en chef Xavier Antoyé, ainsi que de l'ensemble de la rédaction en chef.
Ce sont 282 journalistes qui ont pris part au vote débuté mercredi dernier, soit 80% des effectifs.
Cette motion de défiance, qui sera remise à la direction lors du comité social et économique du Progrès ce jeudi, "acte une rupture profonde entre les rédactions des trois titres du groupe Ebra (dont l’actionnaire est le Crédit mutuel) et ses dirigeants", indique le SNJ.
"Un plan d’économie, annoncé fin novembre, prévoit la suppression de 11 postes dans les rédactions de BJP, dont 9 de journalistes, sans véritable projet éditorial, capable d’accompagner notre mue vers le numérique, tout en préservant notre diffusion print. Les rédactions, déjà en sous-effectifs, craignent pour la qualité de l’information de proximité produite, essentielle dans une démocratie, et ne peuvent plus absorber davantage de surcharge de travail", concluent les grévistes.
Suffisant pour faire plier le groupe Ebra ?
le progrès devenu un torchon mon père y travaillait rue de la Ré à l'époque ça n'a jamais été un très bon journal mais maintenant il faut arrêter.
Signaler RépondreC'est devenu un organe de propagande de la NUPES.
Signaler RépondreDonc si vous mettez en ligne un commentaire qui n'est pas dans la ligne droite du parti, vous êtes traité de "troll" est censuré dans les commentaires.
Je parle en vécu.
Trop de travail....alors qu’ils font que du copier.coller de l’afp....
Signaler RépondreDécidément, on n'arrête pas le Progrès !
Signaler Répondreje suis abonne au progrès depuis très longtemps mais ce journal et une censure permanente des commentaire rejetés parfois mm après avoir été publier et approuver par d'autres abonnes et depuis quelque temps même avant que le sois disant modérateur est regarder son contenus la liberté d’expression selon le progrès
Signaler RépondreIl faut donc mourir sans faire de remous ? C'est cela ta ligne de conduite ?
Signaler RépondreLe numérique est complètement nase. Il restreint l'information. On a plus accès facilement aux informations. Sur le papier il suffit de tourner les pages, on lit ce qui nous intéresse et parfois on est attiré par un article super intéressant qu'on ira pas lire sur la version numérique puisqu'il faut rechercher. Ma petite maman est passée au numérique sur les conseils de ma soeur et depuis, elle paye mais ne regarde plus du tout puisqu'à son âge on ne sait plus utiliser l'informatique. Quant à moi, au travail nous avions des versions papier qui intéressaient les chefs de secteurs mais depuis le numérique, seul l'ingénieur y a accès et il n'a pas le temps de le lire. Du coup tout le monde loupe des informations qui peuvent être essentielles pour la gestion de nos territoires.
Signaler RépondreLe numérique, la boboisation, le manque de considération et l'argent à tout prix privent le simple usager de son accès le plus évident à l'information.
Une grève qui ne fera qu'accélérer la disparition programmée d'un journal déjà moribond
Signaler Répondre97% ? C'est un progrès....
Signaler RépondreIl faut que ces courageux journalistes quittent le Progrès et fondent leur propre journal... On verra leurs extraordinaires compétences en gestion 🤣
Signaler RépondreLa disparition à terme du progrès et de tous ses clones du même groupe me laisserait de marbre.
Signaler RépondreCes banquiers préfèrent encore laisser tomber un journal qui plus d'un siècle 1/2 que d'abandonner de gratter 1 petit pourcent pour leurs actionnaires ultra-riches...
Signaler RépondreC'est pratiquement encouragé par le gouvernement quand on entend les discours de Mr Lemaire.