Les trafics de drogue, qui pullulent dans ce quartier depuis de longues années, poussent des riverains à parler à la presse. Un homme, qui restera anonyme par peur des représailles, a ainsi contacté notre rédaction pour livrer un témoignage édifiant (entretien initialement paru dans LyonMag - Décembre 2023).
LyonMag : À quoi ressemble la vie avec un point de deal sous ses fenêtres ?
Cela fait une douzaine d’années que j’habite ici. Mais depuis un moment, le trafic se déroule véritablement aux yeux de tous. Sur le boulevard, ce sont des centaines de voitures qui passent tous les jours, donc tout le monde voit. Le trafic est partout. Concrètement, les clients viennent de tous les côtés. On voit les transactions, les acheteurs ont des profils différents, comme avec un homme en costume qui voulait récemment régler
en carte bleue, mais qui a finalement été convié à aller retirer du cash. Puis, les dealers vont chercher la drogue dans les fourrés, dans les gaines des immeubles, voire sous les fenêtres des personnes qui habitent au rez-de-chaussée. Les petites mains travaillent normalement dès 10 heures et jusqu’à minuit. Certains locataires entendent clairement leurs conversations, ils parlent salaire, vacances ou voiture.
Parmi eux, il y a aussi les guetteurs. Certains dorment carrément dans leurs voitures. Ils sont censés être là pour protéger le point de vente, on ne comprend pas car si d’autres (des concurrents, ndlr) viennent armés, ils n’ont pas le temps de fuir et se feraient tuer dans leur sommeil. Néanmoins, ça hurle quand la police arrive. Les gens sont inquiets pour leurs voitures, ils ne se garent pas à côté d’eux, nous perdons ainsi au moins six places sur le parking de la résidence.
De plus, ceux qui sont là actuellement sont très sales, c’est une honte de voir ça. Des bouteilles et des canettes de partout, des restes de bouffes sur les fenêtres de locataires, c’est horrible j’ai envie de descendre avec un sac poubelle. Des prostituées seraient aussi payées de temps à autre. Nous avons été témoins, sous nos fenêtres, d’une gamine qui proposait de se prostituer pour un gramme de cocaïne. Nous avons été choqués.
Qu’est-ce qui vous a poussé à parler ?
Les fusillades. Le 21 juin, notamment, quand des tireurs ont fait feu au milieu de tout le monde, sur le boulevard, faisant deux blessés dont un grave. Un véritable commando. Tout est calme et d’un coup ça tire, ça ne s’arrête plus. Il n’y a eu je ne sais pas combien de coups de feu. La deuxième fois, il y a eu sept détonations avec encore un blessé, puis de nouveau, deux tirs dans une nouvelle fusillade plus récente.
On comprend tout de suite qu’il s’agit de coups de feu, nous sommes malheureusement habitués. Mon fils croyait qu’il s’agissait de pétards. Mais moi, je sais aujourd’hui différencier ces tirs avec les habituels mortiers d’artifice. C’est plus rapide, ce sont des rafales. On a une voisine qui a téléphoné au commissariat, un policier a recommandé de faire appel aux journalistes pour essayer de faire bouger les choses.
Comment imaginez-vous l’avenir ?
Nous espérons la mise en place d’un portail électrique et de portillons avec des badges, afin de régler la problématique d’occupation des lieux. Ça les gênerait véritablement. Ils vont se déplacer, le problème sera juste repoussé. Je suis désolé pour les gens chez qui ils vont ensuite aller, mais nous ne pouvons plus vivre comme ça, des voisins deviennent dépressifs. J’en pleure aussi.
Propos recueillis par J.D.
Quand on a eu des pillages pour presque 1 milliards de qui peut on avoir peur ...
Signaler RépondreL état a créé une armee q l interieur du territoire.
Il a peur d un coup d état ?
Dans votre article, je ne retiendrais qu'une phrase: "Un homme, qui restera anonyme par peur des représailles, a ainsi contacté notre rédaction...". Il est là, le vrai problème: cette terreur sourde, écrasante et permanente que ces voyous font régner dans toutes ces cités. Plus personne n'ose réagir. La police a des ordres pour ne rien faire, pour ne pas provoquer l'embrasement du quartier (c'est cela, d'ailleurs, la première forme de la terreur) et surtout, le citoyen ne se sent pas défendu par l'État dont la première mission est pourtant d'assurer la sécurité des Français. Et l'on s'etonne ensuite que ces quartiers soient perdus pour la République!
Signaler RépondreEt ben justement si, l'histoire prouve le contraire. Les interdictions génèrent les trafics. Prétendre tout régler par l'ajout de montagne de lois et d'interdictions, puis de flics pour tenter de faire respecter ce micmac conduit à la situation actuelle où plus personne ne respecte rien.
Signaler RépondreIl faut revenir à des réglementations simples, intelligibles, acceptées et surtout que l'on est capable de faire respecter.
Et ce que l'on ne sait pas faire respecter, on le vire.
Il faut en tenir une sacrée couche pour réussir à écrire des âneries pareilles sans s'apercevoir qu'on est soi-même le roi des glands.
Signaler RépondreQuand la police arrête des mecs, les juges les relâchent dès le lendemain, voir le jour même, donc bon...
Signaler RépondreEt si pendant l'arrestation, le dealer se foule une cheville ou se passe un ongle, alors c'est déluge de tweet anti-flics de la part de la NUPES, manif de l'ultragauche avec saccages de vitrines, tribunes du showbiz français dans Médiapart, blocage des universités par l'unef contre le racisme d'état, etc etc etc...
Quand la mairesse proteste pour une expulsion d une famille de délinquant ...
Signaler RépondreComment voulez vous agir avec la loi sur cette commune nauséabonde .
je crois surtout qu elle a des ordres
Signaler Répondreune fois les elections passées, peut importe le camp qui l emporte, la repression de facade reprendra
Toute une population a couvert et couvre encore cette économie souterraine soit par calcul de gain soit par détestation de la France ou du système , mais elle commence aujourd'hui à serrer les fesses et en appelle à la république..... qui évidemment ne peut plus rien pour elle à force de laxisme,. Voila donc la manifestation du comble de l’arroseur arrosé ou de la fable de la cigale et la fourmi.....dansez maintenant !
Signaler RépondreLa police sait très bien qui fait quoi...
Signaler RépondreElles en moque
Les premières cibles et victimes sont les consommateurs.trices eux-mêmes. Ils participent ainsi au financement des réseaux mafieux: armes, prostitutions, meurtres, suicides, vols, rackets, recels, blanchiments, incendies.. etc
Signaler RépondreCe fameux sentiment d insécurité
Signaler Répondrela police n'est pas encore au courant mais elle va intervenir très rapidement comme d'habitude
Signaler RépondreCe sont les consommateurs qui attisent le marché de la drogue, sans eux il n'y aurait pas ce genre de commerce illégal. Les consommateurs, d'après la loi, sont passibles de prison et d'une peine pécuniaire maximale de 75000€, que la justice pénalisent financièrement les consommateurs d'une peine fixe de 20000€, sans peine de prison, sans marquage sur le casier judiciaire, mais obligation de régler cette amende, quel que soit le moyen ( retrait fractionnés sur RSA, sur salaire, etc) .
Signaler RépondreJe les ai vu il y a une heure, les 2 getteurs affalés sur leur chaise, bouteilles de soda à côté et sur le qui vive, impossible de ne pas les voir ils sont juste au bord du Boulevard Ambroise Croizat au niveau de l'arrêt "Croizat – Paul-Bert" du tram T4 juste avant la gare de Vénissieux. Le commissariat de Vénissieux est à 200 mètres mais ils ne semblent déranger que les résidents. Un jour se seront les habitants qui se feront justice vue comment les choses tournent dans ces quartiers, des milices de quartier anti-drogue pour exterminer ces indésirables ? N'attendez pas il faut agir maintenant, ce n'est pas compliqué pour les forces de l'ordre de les encercler et les prendre dans le filet, et ensuite virer du territoire ceux qui sont étrangers.
Signaler Répondreà moins que ce soit un post ironique.
Signaler RépondreEn effet si vous avez arrêté le cannabis (du jour au lendemain) pour plonger dans l'alcool, c'est bien que le cannabis vous a créé une dépendance telle au fait d'être défoncé que vous avez besoin d'alcool (ou d'autre ; une chance que vous ne soyez pas tombé dans une autre drogue dure)...
Mais votre cerveau a déjà reçu donc il ne vous l'avouera jamais. Vous n'êtes plus qu'un pantin.
de légaliser cannabis et marijuana. En effet que ce soit légalisé ou non, ce sont des portes d'entrée aux drogues dures.
Signaler RépondreIls ont essayé cannabis et marijuana ? Ils vont parfois passer à plus fort pour goûter, pour frimer, ou pour oublier encore plus ce monde pourri qu'ils créent en se droguant.
S'ils essayent le crack ou l'héroine ils sont finis ; ils seront addicts à vie même avec plusieurs cures de désintox.
Voilà le résultat des années de laxisme des politiciens et de la justice ....
Signaler RépondreC'est la que tu comprends leur niveau intellectuel.
Signaler RépondreFerme ton Google !
Signaler RépondreDu traffic de drogue à Vénissieux ?
Signaler RépondreCe n'est pas possible !
Ah, ah, ah...
Qu'on les expulse !
Le jour où un chien d attaque agira ...
Signaler RépondreMoi j oserai dire racisme
Signaler RépondreJ'ai du mal comment on peut être nationaliste tout en vivant de la bienveillance d'un autre pays. Quel déchirement...
Signaler RépondreIl faut arreter d'abuser j'habite juste à coté et cela n'est pas "dérangant" ils n'embete personne et font leurs affaires et ne manque pas de respect aux habitants
Signaler RépondreVous confondez fierté et arrogance
Signaler RépondreLes "Algériens" sont nationalistes.. c'est un peu différent.
Signaler RépondreLes dealers ne votent pas!
Signaler RépondreY a pas d histoire de gauche ou de droite
Mais leur patron finance la politique , donc la situation ne changera jamais
À force d'avaler des couleuvres, les langues n'ont pas envie de rester immobiles...
Signaler RépondreLes français sont très peu patriotes , pas comme les algériens par exemple.
Signaler RépondreDonc tout le monde touche, et le français passe à la caisse ? Continuons.
Signaler RépondreJe serais dealer je ne voterais pas à droite. C'est dur pour vous de comprendre ? Pas besoin de sortir un si gros pavé pour avoir tort.
Signaler RépondreCe qui serait intéressant, c'est que les langues se délient à propos des "français" qui détestent la France.
Signaler RépondreLe crack est un dérivé de synthèse de la coke. Et on invente une nouvelle drogue de synthèse chaque jour.
Signaler RépondreMême chose pour l'alcool et le tabac. On sait ce que ça a donné pendant la prohibition.
Signaler Répondre(et adieu le "PETIT" verre à l'apéro).
"un apéritif en compagnie de temps à autre et un verre d'un très bon vin lors de très bons repas"
Signaler RépondreCela porte un nom : l'alcoolisme mondain.
Il y a des symptômes de manque au cannabis, psychologiques surtout, physiques un peu (pas pour tout le monde) alors qu'avec l'alcool c'est effectivement systématique, l'une des drogues les plus dures qui existe, bien pire que l'héroïne.
Signaler RépondreVenissieux mairie LFI non ? Les Dealers ils connaissent ils ont meme des deputes dealers
Signaler RépondreLa contraception c’est pas pour les chiens.
Signaler RépondreNos politiques, comme leurs potes, sont de très consommateurs.
Signaler RépondreVous allez vider les ministère, les assemblées et pas mal de conseils!!!
Signaler RépondreAllé, chiche!
Un test salivaire surprise pour tout le monde à l Assemblée nationale, dans les ministère et dans l ex
Hôtel particulier de la pompadour, ça serait croustillangu
Les policiers ont des ordres!!!
Signaler RépondreLes faits divers nous démontrent que cette profession est constamment attaquée et qu en cas de réaction, l IGPN se pointe, les dealers organisent des manifs et des tentatives d intimidations
Je vous laisse faire une recherche sur Google
La seule chose que peut faire ce policier, c est d inciter les plaignants à médiatiser l affaire
Et ça n est pas anodin!!!! Comment lui et ses collègues vont rivaliser avec des mafias bien installées, lourdement armées, et j en ai peur très protéger par ceux qu ils financent
La police n a même pas assez de gilet pare balle, des voitures fonctionnelles…
La France est un pays corrompu, et ce n est pas moins qui l’affirme, mais les faits, l’IPC…. Comment expliquer que de hauts politiques tentent de supprimer les organismes comme ANTICOR??
Il ne se passera rien, car la soupe est bonne
Cela me rappelle le démantèlement d’un réseau dans les quartiers sud de Marseille . Ou la police a fait voir les photos prises d’une fenêtre où les trafiquants ont reconnu l’appartement du locataire. Qui a dut déménager en urgence sans laisser d’adresses car les trafiquants le rechercher pour lui faire la peau.
Signaler Répondre10 ans de prison pour les consommateurs et 15 pour les dealers pas de place en prison ? on les mets quand même 1 ou 2 de plus dans 3 m2
Signaler Répondreil n y a que ça pour nettoyer
Et qu'est qu'il fout ce flic à part donner ces conseils à la C.. ?
Signaler RépondreA par ce barricader dans son bâtiment et faire des tours de voiture ?
Quels contacts perdus avec les habitants ? Et depuis combien d'années ?
Avant de parler de "racailles" d'en "sauvagement" et autres… posez vous déjà la question de comment cela se construit…
Désolé, j'habite au 4ème étage et ils ne planent pas encore assez pour être sous mes fenêtres.
Signaler RépondreBob, toujours sacrément chargé comme à son habitude.
Signaler RépondreTu tournes à quoi actuellement ?
S'il n'y avait pas les clients des beaux quartiers il n'y aurait pas de dealers
Signaler Répondre"Légaliser la beuh ne résoudra pas le problème des dealers : ils passeront juste à autre chose qui rapporte tout autant"
Signaler RépondreComment pouvez-vous continuer à répéter cet argument ? Les dealers de cannabis ne passeront pas à autre chose: ils y sont passés depuis longtemps. Dans l'agglomération lyonnaise, comme sans doute dans les autres métropoles et une partie de la France rurale, chaque point de vente de cannabis propose aussi au minimum de la cocaïne, et de plus en souvent de l'héroïne, du Crack et quelques trucs plus chimiques genre MDMA.
Toutes ces drogues sont dans la pratique en vente libre sur tout le territoire français.
S'il vous plaît: renseignez-vous, ouvrez les yeux ! Les riverains du deal souffrent du deal, et c'est aussi parce que des gens comme vous font partie d'un électorat qui rend le débat sur une légalisation trop "politiquement risqué".
Pauvre Lapin…
Signaler Répondre12 ans qu’il voit comme nous et madame la m**** des glands assis sur des chaises devant les résidences SACOVIV / LMH faire du deal devant les yeux des flics. Tout ça est bien organisé et validé par les résidents de l’hotel de ville. Vous noterez que le commissariat est juste à coté. On se demande donc bien de qui on se fout.
S’il n’est pas content, il ira aux urnes degager les parasites du 5 Marcel Houel en 2026. Sinon, il pourra toujours continuer à faire des articles sur Lyon Mag.
Cela ressemble furieusement à ce qui se passe au Tonkin, à Villeurbanne: trafic au grand jour, main d’œuvre inépuisable, fusillades, police impuissante.
Signaler RépondreL'état ne se donne pas les moyens d'améliorer la situation; les quelques cars de CRS dépêchés sur un site après une fusillade sont toujours bienvenus, mais leur efficacité est homéopathique.
Il faudrait:
- Avoir une vraie évaluation de la politique publique: la prohibition atteint elle ses objectifs de santé publique ? Les "effets secondaires" que sont les violences liées au deal ne sont ils pas bien supérieurs à l'efficacité du "médicament" qu'est la prohibition ? (les français sont les plus gros fumeurs de cannabis d'Europe...)
- Que la police fixe des objectifs qui aient du sens pour les habitants: ne pas mesurer le nombre de personnes incarcérées ou les kilos saisis, qui du reste sont dérisoires par rapport à ce qui circule, mais le nombre de points de deal effectivement fermés (commençons par 1 seul dans l'agglomération lyonnaise, ce serait déjà une victoire significative.
- En attendant une éventuelle légalisation, par pitié pour les riverains du deal, toucher les consommateurs de manière dissuasive. Les AFD (amendes forfaitaires délictuelles) mises en place par ce gouvernement sont dérisoires: il y a une chance sur 3000 de se faire prendre, et si on est pris c'est 150 €. Absolument pas dissuasif ! Il faudrait multiplier le montant par 10 et ajouter des trucs bien embêtants sans être désocialisant, comme des Travaux d’intérêt général et un suivi médical contre les addictions.