Estimant qu'Alternatiba prônait et usait de la désobéissance civile, la préfecture du Rhône a mis son veto sur une subvention attribuée par le Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA).
Ce mercredi, Alternatiba Rhône s'insurge de cette décision pour laquelle il dit ne pas avoir été notifié. Après un premier recours gracieux pour connaître les motivations de la préfète Fabienne Buccio, l'association annonce attaquer les services de l'Etat en justice au tribunal administratif.
"La préfecture du Rhône s’oppose à une subvention pour rénover l’AlternatiBar sans motivation officielle, mais en invoquant la désobéissance civile et le contrat d’engagement républicain lors de la commission d’attribution. Nous ne nous laisserons pas intimider par la pente autoritaire du pouvoir en place, au contraire il est de notre devoir de résister, c’est pourquoi nous saisissons le tribunal administratif, et nous nous battrons pour l’abrogation du Contrat d’engagement républicain", indique le porte-parole d'Alternatiba Rhône, Alex Montvernay.
L'association avait déposé deux demandes de subvention auprès du FDVA, à la fois pour rénover son bar des Pentes de la Croix-Rousse, mais aussi pour "former ses bénévoles à la bonne utilisation des nouveaux équipements du local".
"La désobéissance civile a fait ses preuves par le passé en permettant de nombreuses avancées sociales et démocratiques. Droit de grève, droit de vote des femmes, droits civiques aux États-Unis, etc ; les exemples historiques ne manquent pas. L’urgence climatique a des effets de plus en plus graves chaque jour, face à l’inaction de nos responsables politiques en dépit des conséquences dramatiques et des multiples alertes des scientifiques, il est alors tout à fait légitime d’avoir recours à la désobéissance civile lorsque tous les autres moyens légaux ont été épuisés", tente de justifier Alex Montvernay.
A la différence de Dernière Rénovation ou Extinction Rébellion, Alternatiba réalise des actions qui causent rarement des dégâts ou mettent des personnes en danger. Outre les décrochages de portraits d'Emmanuel Macron en mairie, ses membres préfèrent des rassemblements pacifiques pour interpeller les Lyonnais. La dernière action symbolique a été le blocage de l'entrée de l'usine Arkema en juin dernier à Pierre-Bénite pour dénoncer la pollution aux perfluorés.
Il faudrait interdire les associations. Même les resto du coeur c'est devenu la foire. Le reste ce n'est que des fonds perdus versés à des familles comme celle de Théo.
Signaler RépondreMoi aussi j’ai un bar a renover, une assos de copain, je peux transmettre ma demande de subvention ?
Signaler RépondreOn exige des subventions de l'état pour pouvoir ensuite dégrader la préfecture.
Signaler RépondreÇa les apprendra...
Signaler Répondreenfin stop au gaspillage de l argent public…..!!!
Signaler RépondreComment des associations de cet ordre là n'ayant rien à apporter, si ce n'est du désordre (mais qui est derrière) osent demander de l'argent pour leur satisfaction personnelle, on croit rêver, et des arguments qui laissent pantois !
Signaler RépondreBah alors ils ont besoin de nos impôts pour vivre ces fachos de l'écologie ?
Signaler RépondreQuel est le monde la subvention bloquée par Madame le préfet ???
Signaler RépondreSerai-ce trop demander aux journaleux de lyonmag de faire correctement leur beau métier ?????
Tu as dû mal comprendre.
Signaler RépondreLes profiteurs, souvent les plus gros pollueurs, ce sont ceux contre qui se bat Alternatiba.
Attendez un peu: il voudront bientôt se salarier et pas au Smic ! Comme les 68tards avant eux : transformer l’argent public en argent privé géré entre potes.
Signaler RépondreCette association est une association de malfaiteur.
Signaler RépondrePour quelle raison ne sont ils pas dissout ?
https://www.lyonmag.com/article/111804/stopamazon-la-permanence-du-depute-thomas-rudigoz-ciblee-par-alternatiba-a-lyon
https://www.lyonmag.com/article/114901/lyon-alternatiba-s-en-prend-a-naturalia-a-cause-de-son-partenariat-avec-amazon
https://www.lyonmag.com/article/111869/le-depute-jean-luc-fugit-invite-alternatiba-a-remettre-en-etat-sa-permanence-degradee
https://www.lyonmag.com/article/119523/lyon-alternatiba-s-en-prend-a-la-societe-generale
Et ils sont de tous les saccages d'entreprise, bien cachés derrière des cagoules noires ....
Très bonne nouvelle . L’argent public ne doit pas être détourné par ces nuisibles profiteurs d’un système trop généreux.
Signaler RépondrePourquoi n'utilisent-t-ils les subventions perçues l'année dernière pour un festival qu'ils n'ont pas fait? Près de 60000 euros je crois?
Signaler RépondreEt pour en revenir à la question de fond, pourquoi l'état serait-il obligé de tout subventionner ?
Ça compensera les 25 000 € sortis de nos poches et partis en fumée quand ces glandus ont voulu s’improviser organisateurs de festival.
Signaler RépondreAu passage, ont-ils remboursé la subvention perçue de leur festival qui n’a jamais eu lieu ?
Signaler RépondreFinalement ils réclament du fric des honteux capitalistes….. même pas honte!
Signaler RépondreEt sinon quand est-ce qu''Alternatiba compte rendre la subvention de leur festival annulé ?
Signaler RépondreTu parles de décroissants !
Si des personnes ne peuvent même pas se rendre sur leur lieu de travail a cause d'imbéciles, ce sont les salariés qui en pâtissent surtout, leurs actions servent à rien mise à part nuire à des gens qui veulent simplement faire leur boulot..
Signaler RépondreY'a déjà plus de sous de la subvention de leur festival qui n'a jamais eu lieu et n'a jamais été remboursée ?
Signaler RépondreToujours les mêmes à se plaindre du système mais à en profiter aussi
Signaler RépondreMarre que mes impôts aillent à des organisations gauchistes et anti France.
Signaler Répondre0 euro pour les fachos excellente nouvelle
Signaler Répondreles subventions publiques ne sont pas dû
Signaler Répondresurtout pour rénover un bar !
Bloquer une usine par exemple (Arkema), c'est nuire à l'activité économique et à l'emploi des salariés.
Signaler RépondreBref c'est hautement nuisible : pas de subventions publiques pour ça !