Dépouillée par la préfète du Rhône Fabienne Buccio, qui a récupéré pour sept communes du Rhône et de la Métropole de Lyon les compétences d'instruction des permis de construire et de droit de préemption, la maire de Saint-Genis-Laval est outrée.
Sa commune est fortement carencée en logements sociaux (19% contre 25% réclamé par la loi SRU ndlr), elle le reconnaît. Mais l'élue estime que sa commune fait des efforts.
"Cette décision est incompréhensible, injuste et contestée par la ville car disproportionnée au vu des nombreuses actions mises en place depuis 2020. Cet avis est d’ailleurs partagé par la Métropole de Lyon, au travers de son président, Bruno Bernard et de son vice-président, Renaud Payre, qui ont émis des réserves sur le sort de Saint-Genis-Laval et tous deux ont salué ses efforts manifestes pour rattraper sa production de logements sociaux en carence, depuis de nombreuses années", oppose Marylène Millet.
Selon elle, la mairie de Saint-Genis-Laval n'a refusé aucun permis de construire depuis 2020.
Et Marylène Millet se permet même de tancer la représentante de l'Etat : "La ville se demande clairement comment aujourd'hui la préfecture pourrait faire mieux".
L'édile a ainsi décidé de passer à la vitesse supérieure et dit n'avoir "pas d'autres choix" que d'attaquer les arrêtés préfectoraux devant le tribunal administratif de Lyon afin de retrouver son droit de signer ou non les permis de construire "pour maintenir la qualité des projets sur la commune".
Reste à savoir si d'autres maires visés (Mions, Caluire, Chaponnay, Chazay-d'Azergues, Tassin-la-Demi-Lune et Saint-Symphorien d'Ozon) se mettront ou non dans la roue de Saint-Genis-Laval. Tous n'ont peut-être pas autant d'arguments que Marylène Millet.
une de mes sœur a habité la duchère balmont (a coté de la caserne des pompiers) dans les années 78 - 83 ; c'était un gros village agréable a vivre ou les gamins revenaient de l'école par groupes de 4 ou 5 et allaient gouter chez les un ou chez les autres ; les voitures n'étaient pas atteintes du syndrome d'auto combustion et il m'arrivait de repartir a minuit ou 1 heure du matin sans aucune angoisse sécuritaire ; que s'est-il donc passé ces 40 et quelques dernières années pour en arriver a ce désastre qui n'épargne meme plus nos villages les plus reculés ?
Signaler RépondreIl faut que ce choix reste le choix du maire de la commune. On est pas en dictature si une commune n’a que 5% de logements sociaux c’est son choix
Signaler RépondreLa loi SRU est une honte ! Si on ne veut pas de pauvres dans sa commune où est le problème ?
Signaler RépondreCe pays où on oblige la racaille à coloniser toutes les villes de France, et après on a de l'insécurité de partout on se demande pourquoi...
Signaler RépondreComment ne pas refuser la construction de logements sociaux sachant qu'ils sont construits pour y loger la racaille.
Signaler RépondreAvant, un logement social accueillait une personne honnête qui travaillait mais qui ne s'en sortait pas, une personne qui n'avait pas toutes ses capacités, une personne abandonnée sans revenus, etc........
Avant le logement social était un titre de noblesse du fait qu'il aidait vraiment les personnes nécessiteuses qui travaillaient et, surtout qui respectaient les lois de la république
En plus, ces personnes ne bénéficiaient pas de toutes ces aides qu'il y a actuellement, elles étaient dignes.