Le chemsex, mot combinant "chemical" (chimique) et "sexe", est une pratique prônant l'acte sexuel sous l'influence de drogues. Si elle se confinait à ses débuts à la communauté LGBTQIA+, elle s'étend maintenant à celle hétérosexuelle : en louant une libération de la pratique sexuelle et des sensations exacerbées, elle cache des dangers nombreux dus, entre autres, aux mélanges des drogues et alcools. On retrouve, parmi les drogues les plus plébiscitées par les amateurs, la 3 MMC, le GHB, le GBL et la méthamphétamine.
C'est deux de ces drogues, la 3-MMC et le GBL, qu'aurait utilisé un quadragénaire et son aventure d'une nuit dans la soirée du mercredi 3 janvier, alors que ce dernier a trouvé la mort à son domicile de la rue Janin (Lyon 4e). Selon Le Progrès, l'homme de 35 ans aurait été découvert inanimé et rigide, étendu sur le ventre dans sa salle de bain par son partenaire le lendemain matin.
Celui-ci, dans un accès de panique, aurait alors entrepris de nettoyer l'appartement et fait disparaître les substances consommées la veille, avant de recouvrir le corps d'une couverture. Treize heures plus tard, il se serait présenté au commissariat du 1er arrondissement de Lyon : placé en garde à vue dans la nuit de jeudi à vendredi, une enquête a été ouverte pour homicide involontaire, mais elle pourrait évoluer selon les constatations des forces de l'ordre.
L'affaire Palmade ne lui a pas ouvert les yeux sur les dangers de ces drogues.
Signaler RépondreQuelle époque de dépravation. Que ces gens-là aillent à la messe ça leur ferait du bien.
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