A 40 ans, celui qui était assistant coach depuis deux ans va connaitre son baptême du feu ce mardi à l’Astroballe, sans s’attendre un réel sursaut rapide : "L’axe prioritaire est de redonner des fondations différentes à l’équipe, élargir les responsabilités de chacun. Il faut que les bases soient bonnes et ce processus va peut-être durer un peu".
Trois jours après sa prise de fonction, l’ancien basketteur professionnel, qui s’est dit "enthousiaste et déterminé", a pris en main "une équipe qui se cherche encore mais qui est très travailleuse et à l’écoute" : "A moi de les mettre dans les meilleures conditions possibles". "Je vais apporter qui je suis. Je ne changerai pas en tant qu’homme. J’ai juste de nouvelles responsabilités. Je ne suis pas magicien, je vais juste travailler", a confié le successeur de Gianmarco Pozzecco, qui "sait ce que ça veut dire d’être à la tête de l’ASVEL".
"C’est lui le patron", a d’ailleurs confirmé Michel Veyronnet, le directeur sportif de l’ASVEL. "Le choix était logique de se tourner vers Pierric qui connait bien le club. Il a une grande expérience du monde professionnelle et on l’a vu travailler pendant deux ans en tant qu’assistant-coach. Il a de la détermination et du courage, de la compétence tactique. Il a surtout la confiance des dirigeants, de tous les joueurs y compris des joueurs majeurs de l’équipe", a poursuivi l’ancien manager de Rouen.
Avec ce nouvel entraineur, l’ASVEL aura pour mission de retrouver du dynamisme et d’afficher un meilleur visage en Euroligue, compétition dans laquelle Villeurbanne ne compte que trois victoires. Sur la scène nationale, "on ne va pas se cacher. On vise d’aller le plus loin possible en Leaders Cup et en Coupe de France et de retrouver Monaco en finale du championnat de France", a assumé Michel Veyronnet.
F.L.