Mise à jour à 17h30 : Mineurs isolés hébergés par la Ville de Lyon : la préfecture ne versera pas un centime. Sandrine Runel est prévenue. Alors que l'adjointe au maire de Lyon annonçait son intention d'envoyer la facture à la préfecture de la mise à l'abri des mineurs isolés du square Sainte-Marie-Perrin dans le gymnase Gabriel-Rosset, les services de l'Etat ont réagi. Dans une réaction communiquée à notre rédaction, la préfète Fabienne Buccio dit prendre acte "de la décision du maire de Lyon d'ouvrir un gymnase pour héberger des jeunes majeurs squattant jusque là dans le square Sainte-Marie-Perrin à Lyon. Elle ne donnera lieu à aucun remboursement de la part de l’État".
Outre le refus de mettre la main à la poche, la représentante de l'Etat en profite pour qualifier les migrants de "jeunes majeurs", rappelant ainsi que leur minorité est contestée et n'a pas encore été prouvée.
Article initial : Depuis ce mardi matin, les 140 mineurs isolés en recours du square Sainte-Marie-Perrin sont hébergés d’urgence par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de la Ville de Lyon, dans le gymnase du collège Gabriel Rosset, dans le 7e arrondissement. Dans l’enceinte réquisitionnée par la mairie lyonnaise, les arrivées se font par groupes. Sur place, des lits ainsi que des produits d’hygiène ont été mis à disposition. "Ici, c’est mieux pour nous, pour bien étudier et suivre l’école", commentait Abdoul, arrivé au campement du square le 10 novembre dernier, qui suit des cours de français.
Au total, 170 d’entre eux sont temporairement hébergés. Les 30 restants ont été pris en charge par le Diocèse de Lyon, dans des sites qui lui appartiennent à Lyon et Dardilly. Selon la municipalité, les activités sportives liées au collège et aux associations ne seront pas perturbées, et temporairement délocalisées dans d’autres infrastructures.
Lassée que la préfecture du Rhône et la Métropole de Lyon (les autorités compétentes quant à l’hébergement d’urgence) se renvoient la balle lors des discussions, la mairie écologiste a une nouvelle fois décidé d’agir hors de ses compétences : "La Ville de Lyon, face à l’inaction des collectivités et de l’Etat, a fait ce choix de les mettre à l’abri. Nous l’avons fait en responsabilité et en humanité", a commenté Sandrine Runel, présente sur les lieux ce mardi matin.
"L’addition s’il vous plaît"
L’adjointe au maire en charge des solidarités et de l’inclusion sociale a annoncé que les migrants resteront jusqu’à la fin de la période hivernale, sans pour autant définir de date précise. Un choix qui aurait été réfléchi depuis plusieurs semaines : "Nous avons pris cette décision avant les vacances de Noël. C’est un gymnase appartenant à la Ville de Lyon, qui a décidé seule de ce choix et donc qui finance. On fera un bilan à la fin de l’hiver et on ne manquera pas d’envoyer la facture à la préfète", a rappelé Sandrine Runel.
Si le maire de Lyon Grégory Doucet saluait le déblocage de 300 places d’hébergement opéré par la préfecture du Rhône, son adjointe opte pour un échange plus musclé. Entre préfecture, Métropole et Ville de Lyon, le torchon devrait brûler au moins jusqu’à la fin de l’hiver (le 20 mars), pour savoir qui va payer l’addition.
T.J.
Ça va zoner le soir, musique amplifiée sur enceinte portative, consommation et vente de stupéfiants, hurlements, bagarres.
Signaler RépondreJe connais bien le cirque, c'est le même en bas de mes fenêtres.
Et quand on s'approche de l'attroupement, on remarque qu'ils ne sont ni mineurs, ni isolés mais menaçants et prêts à en découdre qu'importe votre âge.
Signée une mamie de la Guill'
Le socialisme fonctionne tant que les autres ont encore de l' argent.
Signaler RépondrePayé par la ville de Lyon,donc par nos impôts!
Signaler RépondreJe pari que ces jeunes garçons on plus d'argent de poche que nos petits retraités qui ont cotisés plus de quarante années, et qui à 16 ans travaillaient depuis longtemps pour la plupart, ceux ci voit leurs pensions diminuées comme peau de chagrin à causes de toutes ces augmentations.. pour eux rien de gratuit , aucun 🎁..cadeaux.
Signaler RépondreMme Runel, vous financez les ONG qui les font venir.
Signaler RépondreMettons les dehors pour mourrir de froid pour ces droitards privilégiés. Un peu d'humanité SVP
Signaler Répondreje croyais que ces généreux élus 'de gauche' allaient payer ca de leurs deniers .... toujours très facile d'etre généreux avec le pognon des autres
Signaler Répondre"les activités sportives liées au collège et aux associations ne seront pas perturbées, et temporairement délocalisées dans d’autres infrastructures."
Signaler RépondreDu coup si, c'est bien perturbé...
Du temps de Collomb, c'était systématiquement les gymnases des mairies qui n'étaient pas de son parti qui étaient réquisitionnés. Le gymnase Bellecombe (Lyon 6 mais du mauvais côté de la voute) l'a subit durant des années.
Signaler RépondreAh les fameux mineurs isolés, qui 9 fois sur 10 ne sont ni mineurs, ni isolés......
Signaler RépondreQuoiqu’il arrive la facture, les factures sont toujours payés par les travailleurs. Inutile de gesticuler de faire des petits buzz de faire semblant d’être dans l’opposition ils travaillent tous à nous ruiner, nous appauvrir, nous rééduquer de force, l’essentiel est de conserver le pouvoir, d’envoyer au mur les citoyens le pays, maintenir un climat de violences de misères.
Signaler RépondreEt qui va en pâtir? Les habitants des environs... planquez vos femmes et vos filles à la tombée de la nuit. Ces politiques sont irresponsables
Signaler RépondreToujours dans les mêmes lieux, le collègue Gabriel Rosset cumulent déjà tous les problèmes. Pourquoi ne pas les loger dans un gymnase du 6ème arrondissement de Lyon ou encore mieux dans des communes de l'Ouest Lyonnais. Les pauvres ne se plaignent pas de la situation, alors que s'ils avaient décidé de réquisitionner un gymnase d'un collège plus favorisés, tout le monde leur serait tombé dessus. Quel courage.
Signaler RépondrePortillon entrée sortie prevu ?
Signaler Répondre