Reporté notamment d'un cas de Covid chez l'un des accusés, le procès du spectaculaire braquage d'un fourgon blindé en Suisse s'ouvre ce lundi.
Six hommes originaires de la région lyonnaise seront jugés pour avoir attaqué un fourgon blindé qui contenait un butin d’une valeur de 40 millions de francs suisses (un peu plus de 38 millions d’euros ndlr) en billets de différentes devises, lingots d’or et pierres précieuses. Des faits qui s'étaient déroulés en mai 2017, entre Lausanne et Genève.
La méthode osée des malfaiteurs présumés s'était révélée payante : ils étaient repartis au volant du fourgon jusqu'à passer la frontière et faire le transfert du chargement dans l'Ain.
Ils pensaient avoir réussi le coup du siècle, mais ne savaient pas qu’ils faisaient l’objet d’une surveillance accrue par la brigade de recherche et d’intervention (BRI). Un travail d’enquête de longs mois qui avait permis notamment de localiser la villa de Chavanod près d’Annecy qui servirait de refuge aux braqueurs. Les forces de l’ordre n’avaient eu qu’à les cueillir quelques heures après l’attaque du fourgon, avec le butin dans son intégralité ainsi que les fusils d’assaut brandis pour forcer les convoyeurs à coopérer.
Face à la justice, les individus âgés de 33 à 51 ans ne seront pas dépaysés. Deux d’entre eux ont déjà écopé de peines de prison de 5 à 7 ans pour brigandage à Genève. Un troisième est aussi passé par la case prison. La plupart ont déjà reconnu leur présence sur les lieux du braquage mais ont cherché à minimiser leur participation aux faits.
A noter que trois accusés se sont volatilisés et demeurent introuvables, ils avaient profité des reports du procès et de leur placement sous contrôle judiciaire pour prendre le large.
Le verdict est attendu pour lundi prochain.
Un remake du hold-up du gang des lyonnais des années 70 en quelque sorte.
Signaler RépondreLe Juge : 《Alors ce butin !. Où est-il ?.》
Les prévenus : 《On peut pas vous l'dire M'sieur le Juge. Greffier l'affaire suivante...
Comme quoi, sous contrôle judiciaire, on peut disparaître. Lol
Signaler RépondreLes juges d'instructions, les juges d'applications des peines, les juges des libertés et les juges à la cour se surpassent pour vite les remettre en liberté.
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