Remis par l’association à but non-lucratif, Assiette Végétale, le label “Assiettes Vertes“ récompense les démarches volontaires mises en place dans l’alimentation durable et végétale.
Créé en 2021, ce label gratuit atteste qu’un service de restauration collective montre l’exemple d’une alimentation durable en mettant des aliments d’origine végétale au cœur de son menu. Il existe deux niveaux de ce label en fonction de l’engagement et de l’avancée de la démarche. La Ville de Lyon a reçu le label de niveau 2.
Depuis la rentrée scolaire de 2022, la municipalité écologiste a œuvré pour mettre en place des menus végétaux dans les cantines. Le but de cette démarche est de rendre accessible une alimentation de qualité, en maintenant une tarification avantageuse pour tous. Dans le cadre du renouvèlement du marché de la restauration scolaire, une alternative végétarienne est proposée quotidiennement et répond à une demande croissante de la part des parents et des enfants. Ce sont près de 300 repas qui sont servis chaque jour dans cette cantine et plus de 26 000 à l’échelle de l’ensemble des écoles publiques de Lyon. Ces chiffres font que la Ville de Lyon est la plus grande collectivité labélisée.
Un modèle d’inspiration
L’idéal pour l’association serait de diffuser cette initiative partout en France en inspirant d’autres villes. Cyril Ernst, directeur d'Assiettes Végétales explique, “nous voulons banaliser les plats végétaux, ce sont des plats aussi bons que les autres“. Le maire du 8ème arrondissement Olivier Berzane s’est rendu sur place. Gautier Chapuis, adjoint au maire délégué à la condition animale et à l’alimentation, était aussi présent, tout comme Stéphanie Léger, adjointe au maire déléguée à l’éducation. Tous deux expliquent : “nous recherchons du bio et du local que l’on met dans les assiettes“. D’après le directeur du label, la démarche entre dans la lutte du changement climatique, “on est dans la nécessité politique et morale de faire quelque chose […] ne pas végétaliser les assiettes c’est être sûr de ne pas aller vers la transition écologique“. Il considère que c’est “un outil de transformation“ pour l’accélération de cette transition. Il souhaite que les députés constatent que cela fonctionne, “ on veut montrer ce que pourrait être les 1,1 milliards de repas que sont la restauration scolaire de France“.
“93,5% des enfants satisfaits“
A travers cette initiative, il y a un accompagnement des élèves et du personnel de la restauration scolaire. Les élèves de l’école Fournier ont un rôle à jouer crucial puisqu’ils aident à élaborer et évaluer les nouveaux plats. Ils goûtent plusieurs fois par an des nouveautés et leur attribuent des notes. 93,5% des enfants, en décembre dernier, étaient satisfaits. Ce qui est la “meilleure récompense“ selon Gautier Chapuis. La municipalité insiste sur la prise en compte dominante des avis des enfants. Aymen élève de CM2, fait part de son ressenti : “c’est mieux parce que je mange équilibré et manger plus de légumes c’est bien pour avoir plus d’énergie“. Yasmine et Narifayi, en CM2 également, expliquent : “c’est bien car tout le monde peut manger et on aime tout“.
La sensibilisation et l’action
La municipalité confirme soutenir des projets pour sensibiliser les enfants. Par exemple pour voir l’évolution des aliments du champs à l’assiette. “Nous avons un discours continuel avec agriculteurs de nos territoires […] on a notre rôle à jouer avec le monde agricole, pour faire en sorte que leurs produits se retrouvent dans les assiettes lyonnaises“, explique Gautier Chapuis. Cela permet le développement d’un marché économique pour ces producteurs et des débouchés en termes de marché public. Grâce à ce bassin de production rapproché, le producteur de fromage, qui fournit le groupe scolaire Alain Fournier, a annoncé que sans cela il aurait dû arrêter son activité. Gautier Chapuis rebondit aussi sur le fait qu’il y a une meilleure connaissance de la pollution, puisque la viande est à l’origine de 40% des émissions alimentaires de GES. La mise en place des menus végétariens permet ainsi de réduire de 4 fois les GES par rapport à un repas à base de viande de bœuf. Il y a aussi une meilleure considération du bien-être animal.
E.M
Parce que le culte de la viande n'est pas de la propagande? Y'a pas un lobby de la viande? Vous faites rire avec vos préjugés hypocrites.
Signaler RépondreC’est bizarre que ceux qui ont voulus changer le monde en reviennent aux vieilles traditions. Blouses obligatoires dans les écoles , repas préparé avec des produits locaux par les tatas des cantines . Contraintes aux repas écoeurant et industriels préparés par des chaînes industrielles alimentaires qui écœure même les animaux.
Signaler Répondrela majorité du temps les repas "bio" alimentent les poubelles.
Signaler RépondreDe mieux en mieux ! Facile de faire passer la pilule verte en disant que les enfants doivent manger bio, pas de viande etc… la réalité c’est que les les cuisiniers des cantines n’en peuvent plus : entre les bobos bios ,les musulmans , les végétariens c’est la radicalisation. On mange que de la verdure dans des assiettes recyclées. Et surtout que ces fonctionnaires arrêtent avec leurs propos « c’est bien pour les agriculteurs régionaux « . Ils s’en fichent royalement.
Signaler RépondreC'est en encourageant ces initiatives dans toutes les écoles de France qu'on pourra aider la filière du bio et local.
Signaler RépondreEt pas en confiant la nourriture de nos enfants à des multinationales de la mal bouffe
Oui , il vaut mieux qu'ils "bouffent" des frites surgelées , des pâtes, des cordons bleus , des pizzas ...bref tout se qu'il faut pour coûter cher à la sécu plus tard ... haaa ! les sectes de la mal bouffes , un vrai fléau
Signaler RépondreVerte dans le sens religieux ?
Signaler RépondreJe pense qu'il faut protéger la jeunesse de toute forme de propagande. Encore plus celle qui ne tient sur aucun fondement scientifique. Ces dérives sectaires sont très très graves, où sont les élus censé nous protéger?!
Signaler RépondreCetait plutot encourageant ce genre de resultat.
Signaler Répondre...et Patatras , les agriculteurs n 'y trouvent pas leur compte et meurent plus rapidement qu'attendu.
Mais ça tout le monde le savait.Ah c est dommage ah c est dommage c etait peut etre la derniere fois.
Vive les poulets d ukraine , l accord avec le Bresil ,l accord avec le canada , l accord avec la nouvelle zelande .
Rien ne doit changer .
Mourrons ensemble.
"une alimentation de qualité" je me suis arrêté la, rien qu'en regardant les menus à la semaine pour les enfants à la cantine.. 🤢
Signaler Répondre