Ce mercredi, la Métropole de Lyon présentait dans ses locaux les chiffres de 2023 concernant les accidents tous modes de transports, l’évolution des mobilités et la qualité de l’air. Selon les données de l’Etat (par l’ONISR : Observatoire national interministériel de la sécurité routière) transmises à la collectivité présidée par Bruno Bernard, le nombre d’accidents tous modes de transport a diminué dans l’agglomération lyonnaise, passant de 2 186 en 2019 à 1 576 en 2023, soit une baisse de 27,9%. Le nombre de blessés graves a également diminué de 30% depuis quatre ans, passant de 433 à 300.
Des chiffres positifs de prime abord, mais qu’il faut tout de même mettre en parallèle avec le trafic routier dans la métropole lyonnaise. Avec les politiques publiques menées par la collectivité, privilégiant les transports en commun et les modes doux, l’usage de la voiture a baissé de presque 10% depuis 2019, selon les 200 compteurs qui maillent l’agglomération. Elle a surtout baissé en centre-ville (-17,5%) et dans la ZFE (-13,3%) mais aussi sur le périphérique (-9,5%) et les voies rapides (-3,9%). Ce n’est pas pour autant que les temps de parcours ont diminué en quatre ans, restant équivalents à la minute près.
"Le fruit de nos aménagements"
Ces résultats sont vus comme "le fruit de nos aménagements", pour Fabien Bagnon. Le vice-président en charge de la voirie et des mobilités actives a estimé le moment opportun pour annoncer le passage de Givors en ville limitée à 30km/h d’ici mars, ainsi que de quatre autres communes de l’agglomération dont les noms n’ont pas été dévoilés. En 2024, un total de 26 communes sur 58 seront donc des villes 30, sans pour autant que les contrôles routiers se multiplient pour les faire respecter. Le 10 janvier dernier, la Métropole de Lyon avait pourtant envoyé un courrier, signé par les maires de 22 de ses communes, au Premier Ministre Gabriel Attal pour l’installation de radars urbains. Sans réponse de Matignon.
Moyen idéal pour légitimer la politique écologiste sur l’urbanisme et la voirie, ces chiffres ont permis Bruno Bernard de rappeler son aversion pour la bagnole. Derrière "l’objectif climatique" annoncé, se cache la volonté affichée de "faire diminuer la voiture individuelle". Fervents défenseurs du covoiturage, les écologistes annonçaient d’ailleurs la hausse de son usage sur l’axe Sud de Lyon, entre 10 et 15%. Sans surprise, le vélo si cher à Fabien Bagnon fait un bond de 53,8% dans son utilisation, par rapport à 2019.
L’agglomération lyonnaise toujours mauvaise élève sur la pollution de l’air
Malgré les politiques climatiques menées depuis trois ans et demi, la Métropole de Lyon est toujours en retard sur la qualité de son air. Selon les dernières données de 2022, elle flirtait légèrement plus haut que le seuil imposé par l’Union Européenne à 40 (représentant la concentration de dioxyde d’azote dans l’air) avec un chiffre de 47, contre 62 en 2019. "C’est une diminution forte mais insuffisante", commentait Bruno Bernard. Ça l’est sûrement encore plus pour l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), qui a fixé ce seuil à 10.
T.J.
On fait dire ce que l’on veut aux chiffres …. et on se contente comme on peut.
Signaler RépondreLogique en même temps, les lyonnais fuient et font tout pour éviter de se déplacer dans ce m.... Moins d'accidents, mais combien de commerces en faillite, de crises de nerf dans les bouchons ???
Signaler Répondreles lyonnais se cassent de Lyon donc logiquement les accidents baissent, logique. Et le nombre de piétons renversés par les troninettes ou les cyclistes ? Des chiffres sûrement en hausse ? Alors les écologistes ?
Signaler RépondreAlors les vroomers ?
Signaler RépondreLe confinement y est aussi pour quelque chose.
Signaler RépondreAlors les neuneus, merci qui ?
Signaler RépondreTous ensembles, merci les verts :)
Autosatisfaction des mégalos verts.
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