C’était le choix idoine à l’époque. Gérard Collomb quitte Lyon pour rejoindre le ministère de l’Intérieur et désigne Georges Képénékian pour lui succéder à la mairie, et David Kimelfeld à la Métropole. À 68 ans, le premier adjoint chargé de la Culture s’assoit dans le prestigieux fauteuil d’édile, avec le probable espoir de pouvoir terminer le mandat.
Sauf que Gérard Collomb a mis fin précipitamment à sa mission au gouvernement et récupère son dû au bout d’un an et trois mois seulement. En si peu de temps, difficile de laisser sa marque. Georges Képénékian n’a évidemment pu lancer aucun projet propre et s’est contenté de poursuivre ce qui avait été lancé avant lui, collaborant étroitement avec l’autre dauphin, David Kimelfeld.
Georges Képénékian a vite fait comprendre à tous les élus, y compris les opposants les plus farouches, qu’il réinstaurait le dialogue. Il faut dire que le chirurgien urologue d’origine arménienne a le contact facile et chaleureux, tout en gardant tout de même un côté lunatique, surtout si vous êtes le trentième du jour à lui faire remarquer sa ressemblance avec Dominique Strauss-Kahn.
À ses côtés, les adjoints ont été évidemment choisis par Gérard Collomb. Ce qui laissait à penser que malgré son agenda chargé, le ministre prendrait encore les décisions importantes pour Lyon où il reviendra d’ailleurs pratiquement chaque week-end. "Georges Képénékian n'est pas un mini-Gérard Collomb, c'est un homme de dialogue, qui est ouvert, réagissait alors l’unique conseiller municipal FN de l’époque, Christophe Boudot. Il sera un maire qui pourra aller loin, s'il s'affranchit très vite de la tutelle de Gérard Collomb". Une prophétie qui ne se réalisera pas.
"Lyon n’est pas tout à fait dans le même état qu’elle l'était il y a 18 mois", se félicitait le 35e maire de l’histoire de Lyon auprès de LyonMag.
Verdict
Beaucoup à l’Hôtel de Ville auraient aimé le voir rester jusqu’en 2020. Cela aurait peut-être pu éviter la sortie ratée de Gérard Collomb et la désunion de son camp. Il aurait aussi pu gagner en popularité car son nom dira peut-être vaguement quelque chose à quelques Lyonnais, et probablement rien aux autres.
Un franc-maçon qui a permis de donner les clés de la mairie à une autre loge... Connu pour son sectarisme également
Signaler RépondreUn passage qui n a été… qu un bref passage
Signaler Répondreil n a pas été maire mais un intéri maire aux dents longues : rien de plus !
Signaler Répondrele meilleur maire de lyon c est le !!!! prochain aux votes les lyonnais former...................... marchons
Signaler RépondreToul a Fait !!!!!!!!!!
Signaler RépondreCet article est un gag... Pourtant l'humour gras de ce type est loin d'être toujours drôle.
Signaler RépondreC'est qui ce gars ?
Signaler RépondreS'il a des prétentions pour les prochaines élections, il a intérêt à se faire un peu mieux connaitre en dehors de son microcosme....La consigne est d'ailleurs valable pour beaucoup de personnes : il ne suffira pas de coller sa tête sur une affiche et de se dire contre les écolo' pour être élu. De cruelles déceptions en perspectives.
Le meilleur Maire de Lyon a été Édouard Herriot, suivi de Louis Pradel, Michel Noir, et Francisque Collomb. Quant aux autres, ils n'étaient que de la pacotille. Pour l'actuel maire, il ne vaut rien du tout, c'est un bon à rien, pire que ça encore, juste capable de tuer la ville à petit feu
Signaler Répondre