A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Sytral Mobilités a lancé ce 8 mars un nouveau dispositif pour lutter contre le harcèlement et les violences sexuelles dans les transports en commun.
Le dispositif prend la forme de lieux et bus refuges désormais accessibles à Lyon pour les victimes de harcèlement, avec l’aide de la start-up Umay.
Etant également une application mobile, Umay permet de trouver un "lieu refuge" proche. Une cinquantaine de commerces de la métropole de Lyon possèdent déjà l’autocollant sur leur devanture.
Des bars-restaurants, pharmacies ou encore des agences TCL sont accessibles mais l’innovation réside dans les bus refuges. Ils font de TCL le premier réseau à expérimenter les safe bus en France. Dans un premier temps, seuls les bus de la ligne C seront concernés.
"La deuxième possibilité de l’application est la géolocalisation pour alerter ses proches rapidement grâce à un bouton SOS. Enfin, Umay va permettre le signalement en temps réel du lieu de l’incident pendant 30 minutes", ajoute Michèle Edery, vice-présidente de Sytral Mobilités déléguée à la sécurité.
Les conducteurs TCL prêts à réagir
Mais avant l’action vient la formation. L’objectif de Sytral Mobilités est de toucher l’ensemble du réseau de bus d’ici fin 2024, ce qui implique de former les quelques 2 000 agents et conducteurs du réseau TCL.
Une formation qui est assurée par Umay. Son co-fondateur, François Morival, explique :
"On les forme à ce qu’on appelle l’accueil de victimes, grâce à la méthode R en trois étapes : recueillir, rassurer, renseigner. A chacune de ces étapes, on leur donne le comportement à avoir, on leur explique ce que ressent la victime et les mots importants comme « je vous crois », « vous avez bien fait de venir me voir », « je suis là pour vous aider ». Cela va permettre à la victime de comprendre qu’elle est bien prise en charge."
Certains conducteurs ont déjà pu être formés : c’est le cas d’Arnaud Paravy, chauffeur de bus et formateur chez TCL Keolis depuis 24 ans.
"Ça permet de structurer dans un cadre professionnel la démarche que l’on aurait humainement. Pour nous au sein des bus, c’est être capable d’accueillir des personnes qui ont été harcelées, victimes de violences avec une structure verbale claire qui ne nous empêche pas de continuer notre métier", assure-t-il.
Et en cas d’agression en temps réel ? Les conducteurs disposent de boutons spécifiques pour joindre les équipes de sécurité.
Chef de groupe au SIA (service d’intervention des TCL), Jean-Marie pense que Umay est une bonne avancée mais suggère tout de même plus de liens entre les données de l’application et les forces de l’ordre à l’avenir. Il ajoute : "Tout passe par l’observation. Il ne faut pas attendre qu’un acte soit fait pour déclencher une alerte. C’est un renfort de la sécurité et du sentiment de sécurité."
Le dispositif vient consolider les actions déjà mises en place par Sytral Mobilités comme les caméras de sécurité ou la « descente à la demande » après 22h dans le cas des bus, qui permet de demander au chauffeur de s’arrêter entre deux stations pour se rapprocher le plus possible de son domicile.
L’efficacité des "safe bus", quant à elle, reste encore à prouver.
I. K.
Vous avez tout dit. 👏🏻
Signaler RépondreSur certaines lignes de bus il est plus dangereux d'être dedans que dehors .Faîtes votre choix
Signaler RépondreQuel vivre ensemble ? Ont se déchire déjà entre Famille et au sien même de ses Familles souvent pour de simples questions d’argent , d’héritages, etc… des frères , des sœurs, des enfants qui ne parlent plus à leur mères , à leur pères, etc…
Signaler RépondreComment voulez vous vivre avec des personnes, de toutes les communautés et obédiences qui ne pensent pas comme vous ? Que se soit des personnes de votre famille , de votre entourage, des voisins, des Amis qui vous trahissent très souvent , car le mal viens toujours du côté où ont l’attends le moins .
Je ne comprendrai jamais pourquoi, en France, on utilise, non seulement une écriture totalement exclusive, signature des gauchistes, mais également des termes anglais pour s'adresser aux femmes françaises harcelées par une majorité de délinquants étrangers. Expliquez-moi. C'est pour faire plus In ? C'est comme ces campagnes anti-harcèleme où le harceleur est bien blanc, pour ne pas "stigmatiser". Même dans une pub, le cambrioleur est un sexagénaire blanc, confronté à une famille métissée. Dites la vérité, pour une fois. On ne peut résoudre un problème que lorsqu'il est clairement identifié.
Signaler RépondreVas-y, remets un canon Jean Claude. C'est comme les clichés, tu les enfiles comme des perles.
Signaler RépondreQuand on voit le détournement et la déformation des termes comme c'est du harcèlement même si il n'est pas répété, ceux qui ont pondu ces lois devraient retourner réviser la définition de ce terme dans le dictionnaire...
Signaler RépondreC'est pourtant simple pour les filles de pas se faire agresser dans la rue: il suffit de porter le voile.
Signaler RépondreEt toujours cette écriture dite inclusive sur la pancarte qui massacre la belle langue Française et qui est condamnée par l'académie
Signaler RépondreEt pas de formation en vue pour que les chauffeurs de bus s'arrêtent aux feux rouges ?
Signaler RépondreIl y a 50 ou 60 ans, qui aurait pensé qu'un jour il faille trouver des solutions de ce type pour venir au secours de personnes en détresse ?
Signaler RépondreNotre société se détériore, elle est gangrénée par des voyous qui se sentent forts car impunis.
La logique voudrait que pour ne plus qu'il y ait de victimes à secourir, à protéger, il faut tout simplement anéantir les agresseurs, mais là, c'est une autre affaire, on dirait que tous les gouvernements successifs ferment les yeux.
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu'ils ont peur de mettre un gros coup de pied dans la fourmilière.
Qu'en sera t il dans 50 ans ?
Je préfère ne pas imaginer.
Avec BB sur la photo où dans les locaux où il bosse et où il est le chef il y a moultes problèmes de cet ordre ?
Signaler RépondreOuarf ouarf !
On sait qu on ne veut pas s en prendre aux délinquants donc on colle des stickers...
Signaler RépondreLes gauchistes créent des problèmes la ou y en a pas pour parler des femmes après des animaux la voiture du vélo, etc., Etc. Pour faire le buzz avec n'importe sujets
Signaler RépondreOnt marche sur la tête, normalement a une époque pas si lointaine, n importe quel individu intervenait quand une femme était importuner dans la rue , maintenant ont sort son téléphone,ont le diffuse sur les réseaux sociaux, ont va dans le mur. et tout le monde détourne les yeux.
Signaler RépondreNotre droit de circuler librement et en sécurité est bafoué chaque jour, nos élus dogmatiques ferment les yeux et nie cette réalité. Il faut taire ce que subissent par peur d’être insulté par l’éternel mot facho, ÇA SUFFIT. Inscrire le droit a l’IVG s’en vanter et être incapable de rétablir ordre et sécurité pour tous est minable, vous tous qui êtes en responsabilité vous devriez avoir honte de vous.
Signaler RépondreEt sinon, rendre les rues a nouveau sures ?
Signaler RépondreLes conséquences directes du "vivre ensemble" et de la tiers mondisation et ensauvagement du pays. Des mesurettes pathétiques.
Signaler RépondreDans une société en bonne santé il n’y aurait pas besoin d’un autocollant pour trouver refuge dans un commerce ou bien demander de l’aide au chauffeur si on est importuné, un simple témoin de la scène pourrait aussi intervenir.
Signaler RépondreMais ça c’était avant !