Deux invités de marque devaient s'exprimer à l'ENS : l'ancienne ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem et l'essayiste Hakim El Karoui.
Dans la Métropole de Lyon, No Ghetto lutte contre l'implantation d'un collège à la frontière de Saint-Fons et Vénissieux, estimant que ce futur établissement est voué à l'échec. Et aimerait que la loi soit modifiée pour que la mixité sociale soit imposée dans la carte scolaire.
"En quittant le ministère, j’ai trouvé curieux que ceux qui m’avaient précédé étaient rares à avoir continué à porter publiquement ce débat des inégalités sociales, indiquait Najat Vallaud-Belkacem. On se passionne pour une virgule dans le programme, le niveau en maths. Mais beaucoup de nos difficultés viennent de la concentration des élèves en difficulté. Qu'un sujet aussi important soit aussi absent du débat public, c’est un choc".
D'autant plus que le travail effectué lors de son passage au ministère de l'Education (2014-2017) a été suivi par des chercheurs, et notamment les moyens donnés aux Départements pour que les collèges favorisent la mixité sociale. Les conclusions sont tombées en 2023, et Najat Vallaud-Belkacem se désolait de voir qu'elles n'ont fait la Une d'aucun journal.
"On n’a pas constaté de fuites vers le privé. Les résultats scolaires se sont élevés, les résultats des meilleurs n’ont pas baissé. L’estime de soi, la capacité à coopérer, à se projeter vers son avenir ont évolué positivement", se félicitait l'actuelle conseillère régionale d'opposition en Auvergne-Rhône-Alpes.
La socialiste estimait qu'il faut "tirer la sonnette d’alarme, on ne peut pas continuer comme ça. Le séparatisme ne fait que s’aggraver. Les établissements privés ne cessent de s’embourgeoiser. Comment faire nation quand des jeunes voient que "Liberté, Egalité, Fraternité", ce ne sont que des mots et pas pour eux ?"
Hakim El Karoui se lançait ensuite dans une explication utilisant des données que le public n'est pas habitué à entendre. "Contrairement à ce qu'on pense, on peut faire des statistiques ethniques en France", posait-il, comparant ensuite les différences d'intégration selon les sexes et les pays d'origine.
"Les Portugais et les Maghrébins sont arrivés en même temps et dans les mêmes volumes. Taux de chômage, nombre de gens sans formation, mariages non mixtes, les chiffres n’ont rien à voir", poursuivait Hakim El Karoui, indiquant qu'il y avait le double d'hommes maghrébins sans emploi ni formation par rapport aux hommes d'origine portugaise.
"Il faut détruire les collèges ségrégués. Il faut un plafond d’étrangers par classe", prônait-il.
Dans la salle, pas de représentant de la Métropole de Lyon, en froid avec No Ghetto. Seule Stéphanie Léger, adjointe au maire de Lyon chargée de l'Education et non-écologiste, était venue écouter ce débat qui peine à s'inviter dans les projets de Gabriel Attal et son gouvernement.
Quant une loi est perverse, on la change
Signaler RépondreEh oui je crois que tout est dit.👍
Signaler Répondre"Les Portugais et les Maghrébins sont arrivés en même temps et dans les mêmes volumes". Mais de la même manière. No problèmes avec les portugais !
Signaler RépondreCe qui est extrêmement choquant c’est de parler de « mixité » et de « plafond d’étrangers » comme si les petits français avaient moins de valeurs qu’un étranger et qu’ils étaient interchangeables. C’est complètement discriminatoire, anti républicain, voir même raciste.
Signaler RépondreNe pas vouloir s'intégrer n'est pas de la faute de la société.
Signaler RépondreQue les bobo gaucho escrologistes aillent se mixer un peu avec les gars des quartiers qu'ils cherissent tant, juste pour montrer l'exemple....
Signaler RépondreNajat, la Don Quichotte qui voulait éliminer le plus vieux métier du monde tente aujourd'hui de faire passer du sociétal pour du social, comme si le mélange de l'eau et de l'huile était chose possible, autant que tellement d'autres absurdités irréalistes dont cette femme est coutumière.
Signaler RépondreMettre dans une classe, une moitié d'élèves qui n'ont pas les rudiments de la langue, pas les bases d'une éducation correcte et de la politesse, pas la volonté d'apprendre et de progresser, et bien vous obtenez un déclin généralisé du niveau intellectuel. Rajoutez à cela, l'envie d'imposer ses vues religieuses et son mode de vie issus des pays d'origine et vous passez le plus clair de votre temps à tout sauf à instruire. Et j'ai bien écrit instruire car l'éducation est la tâche des parents.
Signaler Répondre”No Ghetto” ? Encore un bidule de ”l’Open Society”...
Signaler RépondreCommencez donc par utiliser la langue française avant de donner des leçons.
Effectivement !
Signaler RépondreVolonté de s'intégrer et de travailler d'un côté, communautarisme et adhésion à des idées incompatibles avec la démocratie française de l'autre....
Peut être parce que les Portugais sont des travailleurs et non des branleurs, parce qu'ils sont non violents, parce qu'ils respectent les lois de la République Française, parce que leur culture Chrétienne font qu'ils s'intégrent mieux et qu'ils respectent la laïcité, peut être aussi qu'ils ne sont pas haineux à vouloir se venger de la France, et qu'ils ne sont pas venus pour toucher les allocs grâce au "ventre de leurs femmes".
Signaler RépondreLes intellectuels de gauche viennent de s'apercevoir que toutes les cultures et origines ne sont pas intégrables à la notre. Les statistiques sur les portugais et les Magrébins sont particulièrement éclairantes. Malheureusement, ils pensent encore que c'est de notre faute...
Signaler RépondreQue les politiques exclus l islam de l école de près ou de loin .
Signaler RépondreMarre de ces incapables pour appliquer la loi
Zéro tolérance
El karoui dit bien les Portugais ils y sont arrivés et pas les magrhebins. C'est pas la faute à l'école mais à eux même et leurs propres restrictions dictés pour les hommes et leur religion sectaire et archaïque.
Signaler Répondremais personne n'en veux de votre mixité social !!
Signaler Répondredepuis des décennies c'est un échec
même ceux "issu des quartiers défavorisé et de l'immigration"
quand ils ont réussi à sortir de leur "ghetto" n'en veulent surtout pas
La mixité à l' école afin de lutter contre les problèmes aura pour conséquence la diffusion dans toutes les écoles de ces problèmes.
Signaler Répondre