Même entre les deux dirigeants, le premier a davantage d'affection pour les blocages de routes quand le second y voit un effet négatif sur son combat quotidien.
Ce jeudi, lors du conseil municipal de Lyon, l'opposition n'a pas eu besoin de s'indigner du jet de soupe sur un tableau de Monet au Musée des Beaux-Arts le 10 février, la majorité s'est débrouillée toute seule pour jeter un froid.
La faute à Gautier Chapuis. Le co-président du groupe écologistes a cru bon de plaisanter sur l'action de Riposte Alimentaire qui aurait pu causer des dégâts sur la toile. "La soupe, vous aurez beau la chauffer, la réchauffer, ce n’est pas elle qui vous fera gagner en 2026", lançait-il à la droite.
De quoi faire fulminer l'adjointe à la Culture Nathalie Perrin-Gilbert, qui s'était sentie bien seule sur ce dossier lorsque l'action avait été réalisée. "La forme, c’est le fond qui remonte à la surface. Je ne vois absolument pas l’utilité de mettre en danger notre patrimoine commun. Je persiste à condamner fermement l’acte qui a consisté à jeter de la soupe sur un tableau", dénonçait NPG, multipliant les regards en direction de Gautier Chapuis, qui ne savait plus où se mettre.
Alors que Grégory Doucet tentait de passer à autre chose, donnant raison à son adjointe en indiquant que Riposte Alimentaire n'avait "pas la bonne façon d'évoquer le sujet du réchauffement climatique", la maire du 1er arrondissement est entrée dans l'arène.
Yasmine Bouagga, comme elle l'avait déjà indiqué dans une interview à LyonMag suite à l'action au MBA, ne condamne pas les activistes et semble plutôt les soutenir : "L’objectif ce n’est pas la dégradation mais le buzz médiatique. Je ne suis pas d’accord pour faire l’amalgame entre du vandalisme et cette stratégie d’alerte politique".
Ambiance... Dans une position pas très courageuse mais qui avait le mérite de ne froisser personne, Grégory Doucet clôturait le débat en annonçant : "Je partage tout à fait les deux avis qui ont été émis". L'assemblée avait pourtant l'impression que les deux avis n'étaient pas compatibles.
A la sortie du conseil municipal, l'aile socialiste-insoumis de la majorité est allée dîner ensemble. Tous sourires, Nathalie Perrin-Gilbert et Sandrine Runel ont peut-être évoqué leurs différences parfois répulsives avec les Verts.
La gauche caviar médiatico-politique qui défile en se bouchant le nez, porte une lourde responsabilité quant 'à la dérive de l'antisionisme vers l'antisémitisme. LFI, populiste, électoraliste, est son "batard" (terme technique dixit Ruffin LFI).
Signaler RépondreLe PS avait son Dieudonné, Renaissance a son Belattar !L'élection européenne monte au nez de Renaissance/En Marche !
Fin du 2° mandat chaotique de Mitterrand, montée de l'antisémitisme.. Et en même temps 2°mandat de Macron chaotique et montée de l'antisémitisme.. Quelles gauches !
Lyon est une ville indépendante depuis la Terreur et les massacres révolutionnaires de 1793/94. Ni Greg, ni Najat !
Signaler RépondreLorsque ceux qui font du vandalisme sur des oeuvres d'art, se seront pris des roustes par les témoins, cela s'arrêtera t'il enfin ?
Signaler RépondreCa fait partie du buzz comme dit Yasmine.
Signaler Répondre2 ans au jus !
Signaler RépondreQui a cru voter pour l'écologie et s'est retrouvé avec l'extrême gauche ! Vacciné non ?
Signaler RépondreJe suis rarement d'accord avec NPG, mais il faut lui reconnaitre une chose, c'est qu'elle en phase avec ce qu'elle dit, elle se bat pour ses convictions, elle a un sens du devoir et du service public et pour ça elle peut se regarder dans un miroir le matin.
Signaler RépondreComment font le maire le Lyon et ses autres adjoint(e)s pour se regarder dans une glace?
Nathalie Perrin-Gilbert a le mérite de vouloir défendre le patrimoine lyonnais face au clan Doucet qui défend l'idéologie du parti avant tout, c'est une fois de plus l'expression d'un (maire) militant qui d'une façon plus générale inféode Lyon aux dogmes de son parti au mépris de ce que représente Lyon.
Signaler RépondreCe n'est pas du vandalisme ? Si on jetais de la soupe sur leurs bagnoles, leurs maisons etc.. t'inquiète pas que là ils crieraient au scandale
Signaler RépondreQuel charisme ce maire de Lyon!
Signaler RépondreCe qui, je pense, aurait été une vraie info, c'est de savoir qui va régler la facture de la soupe ?
Signaler RépondreJ'ai bien peur d'avoir la réponse à la question.
La polémique stérile entre Doucet et consœur, on s'en tape un peu le c..
Pas de réaction des écolos à propos du salut nazi de ces 2 militantes?
Signaler Répondre"Grégory Doucet clôturait le débat en annonçant : "Je partage tout à fait les deux avis qui ont été émis". "... Doucet n'est ni pour ni contre, bien au contraire
Signaler RépondreMais comment des responsables politiques peuvent-ils soutenir quelque peu une action d'attaque des oeuvrs artistiques ?
Signaler RépondreLyon est une ville de gauche depuis des années. Ca sera Doucet ou Najat Vallaud-belkacem
Signaler RépondreIl perd pied peu à peu le Doucet...il doit se rendre compte que ses méthodes dirigistes et unilatérales ont trouvé leurs limites. Et tant mieux pour nous, pour 2026. On va dégager cette clique nauséabonde
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