Et si rien n'a filtré des échanges entre maires de l'agglomération lyonnaise, c'est parce que la fameuse question a été posée, et que le nombre de réponses a laissé l'assemblée dans un statu quo embarrassant.
Selon nos informations, alors que l'élection métropolitaine aura lieu dans un peu plus de deux ans, il a été demandé aux élus présents de manifester leur intérêt pour être le candidat de la droite au scrutin de 2026.
Sans surprise, Gilles Gascon, le maire de Saint-Priest, et Véronique Sarselli, la maire de Sainte-Foy-lès-Lyon, ont levé la main. Le duo, qui forme une alliance depuis plusieurs mois pour communiquer contre les écologistes, n'est toutefois pas seul.
Sébastien Michel, le maire d'Ecully, a aussi indiqué qu'il était intéressé par le fait de mener une liste pour tenter de renverser Bruno Bernard et sa majorité.
Enfin, Pascal Charmot, maire de Tassin-la-Demi-Lune, est le quatrième édile à se rêver en sauveur de l'agglomération et de remporter un scrutin qui fuit la droite depuis Michel Noir dans les années 90.
Autant dire que rien n'a été acté et gravé dans le marbre, et que la route est encore longue jusqu'à la désignation d'une tête de liste. D'autant que le récent épisode de l'arrivée d'Alexandre Vincendet dans la majorité présidentielle rebat les cartes. Si Laurent Wauquiez aura son mot à dire, le député s'affirme comme une alternative crédible, capable de rassembler davantage au centre qu'un autre candidat LR.
Si LR fait son score habituel aux européennes et que localement leurs miettes d'élus se font la guerre pour avoir la meilleure place, ils ne sont pas prêts de déloger les écolos !
Signaler RépondreBientôt eux aussi pourront faire leur rassemblement dans une cabine téléphonique...En voie de disparition.
Signaler RépondreMauvais signe.
Bon c’est gagné ! Merci à eux !
Signaler RépondreLes rapaces sont de sortie ;-)
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