Chargée d’étude à la Direction de Nouvelles Energies (DNE) de la CNR, qui a pour but de développer des moyens de production d‘énergie renouvelable, Alona Triol se mobilise contre la fermeture de son service. Il se verra d’ici peu être transféré dans une sous filiale. “C’est une cinquantaine de personnes qui sont invitées à rejoindre une autre filiale, trouver des postes correspondants à leurs compétences et surtout trouver un job où ils se sentent utiles“, dit la salariée.
Suite à des réformes internes, il y aura également la suppression des directions territoriales pour les centraliser ailleurs. Actuellement, ce service se trouve près de barrages et les équipes collaborent ensemble. “Aujourd’hui on les supprime et les équipes seront délogées et séparées donc il n’y aura plus de discussions entres elles“, déplore Alona Triol. Aussi, elle dénonce l’absence de liens entre le CNR et ces filiales qui n’ont pas les mêmes accords sociaux et qui proposent peu d’avantages.
Des valeurs illusoires
Alona Triol décrit une entreprise initialement réputée : “la CNR doit sa réputation au fait qu’elle vise à garder les compétences et le savoir-faire en interne en restant au service du territoire“. Elle explique aussi que le bien-être des salariés a toujours été au cœur des préoccupations et que ce point est mis à l’honneur par la société pour parler de ses vertus. “C’est comme une jolie pomme, à l’extérieur elle est belle mais si on croque dedans il y a des vers“, déclare-t-elle.
La salariée dénonce un mauvais fonctionnement de la part de la direction : “Nous ne sommes pas d’accords avec les changements, personne ne prend en compte notre avis et veut nous entendre“. De plus, depuis plusieurs années des réformes modifient le fonctionnement interne et entre 2016 et 2018, quatre tentatives de suicide auraient eu lieu au sein des employés.
“La ligne managériale n’est pas à l’écoute, tout comme les directeurs (…) Un ordre et donné et on doit l’exécuter, nous ne sommes pas des robots ou des soldats ! “, ajoute-t-elle.
Le seul moyen de se faire entendre
Ce jeudi 21 mars, une centaine de salariés est venue discuter au siège pour interpeller les actionnaires sur la disparition de la DNE et des directions territoriales, entre autres. “Nous n’avons pas été écoutés encore une fois et la grève de la faim est le seul moyen de me faire entendre“, affirme la gréviste. Seule dans cette grève, elle siège devant les locaux de l’entreprise dans le 4ème arrondissement de Lyon et dort sur place, dans une tente. “Je ne sais pas jusqu’à quand je tiendrais, cela dépendra des attentes d’ouverture de dialogues et de mes capacités physiques“, explique Alona Triol.
Elle conclut : “Mon mari me soutient sur le fond mais pas sur la forme, il s’inquiète pour moi et sait de quoi je suis capable, pour l’instant je ne sais pas jusqu’où je suis prête à aller“.
E.M.
Je suis effaré par tous les commentaires que je viens de lire.
Signaler RépondreDans la société dans laquelle on vit où l'argent prime sur l'humain, je soutien pleinement l'action de cette salarié qui a la force de se battre pour garder son emploi. Bravo à elle. Heureusement qu'il y a encore des salariés qui se battent pour essayer de faire bouger les lignes. Pour autant, une action collective me paraitrait être plus appropriée pour gagner le maintien de cette direction. La grande famille des IEG (Industrie Electrique et Gazière) est en danger. Elle se filialise de plus en plus et perd petit à petit ses acquis sociaux.
Courage Alona.
Et les syndicats vous connaissez ?
Signaler RépondreEt un bon vier beurre 🧈 ? Grève ou pas grève ? 😂.
Signaler Répondrece n'est peut être pas si c..n que ca après tout ; non ?
Signaler Répondredonc devenez patron de gauche et sauvez l'humanité et plus encore si affinité
Signaler RépondreTout à fait d'accord avec vous, merci.
Signaler Répondrevu les niveaux des commentaires ont dirait que certains ont déjà le cerveau amaigri pour leur part...se moquer d'une ouvriére en greve de la faim franchement;..
Signaler RépondreMdrrr. Personne ne T’oblige à rester dans une entreprise.moi , de tout jeune, j’ai changé d’entreprise comme de chemise. Quand j’étais pas bien j’allais voir le patron est ont réglé nos comptes entre hommes responsables. Plusieurs fois j’ai fait peur même au patron, car il faut être responsable de sa propre vie et ne compter QUE sur soi . Personne ne viendra te défendre ou te taper à la porte pour te donner de l’argent ou des avancements. C’est par ta volonté et ton courage que dans la vie tu réussis et non en accusant les autres . J’ai eut de mauvais patrons et un seul bon patron , mais sachez que bon ou mauvais, Tout a une Fin .
Signaler RépondreLa maltraitance des salariés des Français en toute impunité, on vends la transition énergétique avec ferveur coucou les pseudos ecolos de tt bords, le green washing et la com sur le dos des citoyens ça commence a bien faire, mais bon le harcèlement les décisions arbitraires et unilatérales c’est dans l’adn des élus ? C’est un pré requis pour entrer en politique et pour laisser faire ?
Signaler RépondreActionnaires : Engie: 49,97 %; CDC: 33,20 %; Collectivités locales: 16,83 %
Si nous sommes observés réellement, alors nous serons éradiquer de la surface de la terre . Un société Matriarcale déconstruite et décadente ou plus personne ne supporte plus personne dans l’indifférence et ´l’individualisme de notre société. La punition sera des catastrophes naturelles cataclysmiques ou notre fin par une guerre Nucléaire qui est déjà en cours . Nous sommes trop nombreux pour que la terre puisse nourrir et faire boire autant de monde qui n’ont plus aucune valeurs ni empathie pour les leurs .
Signaler Répondrec’était plutôt ’aimez-vous le uns sur les autres ’ ...
Signaler RépondreAucun mouvement politique ne règlera nôtre problème à tous, l'égoïsme. Jésus-Christ a défini le seul remède, il a fixé la seule politique possible en un commandement "Aimez-vous les un les autres". Est-ce que les situations décrites dans l'article décrivent de la bienveillance ? Est-ce que nos commentaires traduisent de la bienveillance? Il nous ait donné de vivre 120 ans selon nos désirs. C'est confortable de penser que nous sommes seuls, le fruit du hasard, car la morale n'a plus d'intérêt, la fin justifie les moyens. Entendez bien cet avertissement. Lors du jugement dernier, le Saint-Esprit parmi nous depuis la Pentecôte, témoignera de nos actions, nos attitudes et là, chacun récoltera selon ce qu'il mérite. Ça va être chaud pour le sommet. Amen.
Signaler RépondreDu chef d'escale d'une compagnie très connue qui mettait deux personnes par siège sinon pas de départ
Signaler RépondrePlutôt que détruire vos cellules et vos reins votez contre MACRON à toutes les élections cet européen doit comprendre que personne ne le supporte( à part les banquiers)
Signaler RépondreVu qu'on s'en tape, elle peut au moins se consoler en se disant qu'elle va maigrir. Moins cher que Comme j'aime...
Signaler RépondrePunaise, t'as carrément raison implose, ton grand-père, il était rempli d'amertume comme toi et c'était un excellent chef de gare.
Signaler RépondreJe me demande si le service comptable fera une grève de la faim contre la discrimination à l'embauche par genre et par âge, ha non c'est vrai, personne ne fait grève quand la discrimination est en leur faveur... vivement que l'état embauche des inspecteurs du travail que je purge cette boite par une plainte.
Signaler RépondreT'as entièrement raison Elisabeth, dommage que ton règne ai été écourté par ce jeune jouvenceau. Tu te souviens quand ton grand-père nous racontait comment il avait été élu employé du mois, quatre années de suite, à la compagnie des chemins de fer. Les ordres, c'était les ordres. La conscience, c'est pour les faibles. Les convictions, ce sont des valeurs que l'on ne peut pas se permettre. Il en a chargé d' l'étoilé, du jeûne, du vieux, d'la femme enceinte, de l'allaitante, Dans un wagon pour 50 personnes, il en mettait 95 à coups de matraque. Et son trésor, tu l'a toujours?, sa collection de doudou qu'il arrachait aux enfants Il est fier de toi tu sais.
Signaler Répondredans tour problème il faut reconnaitre LE véritable responsable : patronat de droite
Signaler Répondrele salaire est trop bon ,,, sa grève ::2 jours pas plus !!les bobo connaissent pas la faim
Signaler Répondreoui à lyon !!ça dérange pas on ne vote plus mais on râle
Signaler Répondre"un ordre est donné et on doit l'exécuter. Nous ne sommes pas des robots ni des soldats".
Signaler RépondreEffectivement. Vous êtes une salariée et devez obéir aux ordres qui vous sont donnés. Cela s'appelle la hiérarchie.
Sinon allez bosser dans une coopérative.
Tu l'a connais pas et tu la critique. Cherche un peu dans l'actualité et tu trouveras un article plus complet qui présente mieux ses motivations.
Signaler RépondreÉcoute petit bonhomme, la CNR sauve des vies depuis presque 100 ans, alors un peu de respect. Essaye d'estimer le nombre de mort annuel causé par des inondations non maîtrisées dans d'autres vallées. L'idiotie n'est pas un délit mais t'es tout de même pas obligé de vomir sur l'engagement de chaque instant d'agent CNR qui veille sur toi 24/24, 7/7.
Signaler Répondreencore un mytho sous pseudo qui racontre n'importe quoi . La cnr est l"un des entreprises les plus rentables de France par salarié.
Signaler RépondreOn nous a filé un boulot pour 4, heureusement nous étions 10.
Signaler RépondreJustement, on lui a annoncé qu'elle allait découvrir le travail.
Signaler RépondreElle est restée trop dans sa bulle la pauvre dame le monde a trop changer.courage a vous .c'est déjà peine perdue .
Signaler RépondreCette dame a le droit de défendre son droit de ne rien foutre il me semble .
Signaler RépondreVoilà une qui manque pas de culot ma sœur y était a CNR elle n'a jamais autant rien foutu de sa vie nous disait elle et c'était la plus active le jeudi a 13h ils sont déjà vide les bureaux.
Signaler RépondreEt pour toi change de cerveau…
Signaler RépondreBon alors on va supprimer le droit de vote alors...
Signaler RépondreChange de boulot non?
Signaler RépondreLe TRAVAIL c’est TABOU, ont en viendra TOUS à Bout ! 😜
Signaler RépondreEncore une folle qui croit que tout est acquis dans la vie . Tout est en perpétuel changement, c’es tune question de temps . Et qu’est-ce le temps ? Le passé, le présent le futur ne font qu’un, c’est juste une question de vitesse, comme une cassette vidéo avec arrêt sur l’image, retour rapide et avance rapide , sur des moments qui se sont pourtant écoulés dans le Temps que nous vivons au quotidien dans des journées de 24 h . 🕛.
Signaler RépondreL'industrie du 20e siècle implose. Elle ferait mieux de partir, cette dame.
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