Vent d’inquiétude sur le basket français et lyonnais. Le diffuseur du championnat de France et principal sponsor de l’ASVEL Skweek serait en grande difficulté financière. La plateforme monégasque du groupe Fedcom accumulerait des dettes liées aux droits de diffusion et aux coûts de production, chiffrées entre 2 et 3 millions d’euros. Selon le Parisien, Skweek n’aurait toujours pas remboursé les coûts de production des rencontres de Betclic Elite, dont la diffusion est assurée par une filiale du groupe L’Equipe.
Une incapacité à payer qui rappelle directement la chute du groupe Mediapro dans le foot, qui avait cessé de diffuser seulement quelques mois après son lancement, plongeant les clubs français au bord de la faillite. Le basket est prévenu, et a organisé en fin de semaine dernière une réunion de crise entre les trois signataires de cet accord tripartite passé en juin 2023 : la Ligue nationale de basket, la chaîne L’Equipe et Skweek.
S’il n’y a plus de paiements, les droits du basket français seraient alors remis d’urgence sur le marché, et il faudrait alors débaucher un nouveau diffuseur, en pleine saison. La plateforme, qui détient la plupart des droits du basket européen, a annoncé à nos confrères "régulariser la situation dans les meilleurs délais". Mais entre la voie officielle rassurante et la réalité économique, le fossé pourrait faire plusieurs victimes collatérales, l’ASVEL en tête.
Sponsor principal de l’ASVEL
Au-delà d’être diffusé par Skweek en Elite et en Euroligue, le club présidé par Tony Parker en a également fait son sponsor principal dans un contrat à sept millions d’euros par an. Détrôné en championnat et encore mal embarqué cette saison en Europe, l’ASVEL pourrait voir ses ennuis sportifs devenir financiers. D’autant plus que Tony Parker est employé par Skweek dans le cadre d’une émission hebdomadaire nommée "TP Show".
Cette menace économique sur le basket français pourrait expliquer en partie les rumeurs de sa mise à l’écart dans le processus de rachat de la LDLC Arena, au profit de Jean-Michel Aulas. Dans cette course, TP s’est en effet associé au russe Aleksey Fedorychev, patron de l’AS Monaco basket mais surtout du groupe Fedcom, auquel appartient Skweek.
Monsieur Parker pourrait-il retourner, définitivement, aux États-Unis ? Merci.
Signaler RépondreOn est pas prêt d'avoir une equipe compétitif en Euroligue !!!!!!!
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