Lors d'une conférence de presse, Nicolas Debaisieux a indiqué qu'elle serait "très probablement" prononcée par le tribunal de commerce de Cahors le 29 avril prochain.
Railcoop avait comme projet de relancer la ligne de train entre Lyon et Bordeaux. Ce sont près de 14 500 personnes qui étaient devenues sociétaires pour mener à bien ce projet de transport transversal qui manque en France, et qui devait aussi desservir les villes de Roanne, Montluçon, Limoges et Périgueux.
Mais avant même de pouvoir poser le moindre rail, et alors qu'elle avait acheté deux rames d'occasion à la SNCF, la coopérative avait été placée en redressement judiciaire en octobre dernier, car elle n'arrivait pas à payer les salaires, ni les factures de ses fournisseurs. Les six mois accordés par la justice n'ont pas permis de redresser la barre.
Pour Nicolas Debaisieux, c'est ce blocage de la cession des rames pour un litige avec le rénovateur qui a découragé certains acteurs de poursuivre leur entente avec Railcoop. Un effet domino négatif qui a eu raison du projet initié en 2019 et qui avait convaincu les écologistes lyonnais : la Ville de Lyon dirigée par Grégory Doucet avait ainsi injectéi 20 000 euros et la Métropole de Lyon de Bruno Bernard avait fait un chèque de 80 000 euros.
"On a pavé le chemin de succès futurs", a lancé Nicolas Debaisieux, optimiste sur la suite à donner à ce genre d'initiatives.
Je me pose un question, simple réflexion..
Signaler RépondreLu quelque part.." le statut de Coop permet à un petit groupe avec une toute petite mise de fonds de prendre le pouvoir, de s'octroyer des salaires royaux avec les subventions et contributions des autres sociétaires, puis de faire le constat, après un an ou deux "d'études" en définitive de l'impossibilité de lancer le projet...
Et si c'était tout simplement ça : un projet vite devenu catastrophique et condamnés à se scratcher mais que certains auraient été tenter de faire perdurer le plus longtemps possible pour se dégager des salaires dont il se dit qu'ils étaient confortables pour certain..
Pour aller de Lyon à Bordeaux, y'a quand même Bla Bla Car, et les cars Macron.
Signaler RépondreC'est le role du Tribunal de commerce de vérifier cela ...
Signaler RépondreComme c'est un statut de Coopérative , j'ignore les vérifications comptables.
De toute façon Railcoop à ce jour n'avait AUCUN ACTIF !
Les 2 rames d'occasion étaient saisies par un fournisseur non payé.
Et dire que cette ligne fonctionnait parfaitement jusqu'aux années 90, puis on a cessé d'entretenir correctement les voies et mis le "turbotrain" à la casse sans le remplacer... Il en va de même pour 30% de nos ponts, nécessitant des travaux urgents et/ ou devenus dangereux.
Signaler RépondreOn ne cesse de se gargariser avec le ferroutage et le développement des transports en commun sur le papier, mais la réalité est toute autre ! La notion de "temps long" est devenue étrangère à ceux qui sont censés gérer l'entretien et le développement des infrastructures, on a tout misé sur les TGV et abandonné le reste, on récolte donc ce qu'on... N'a pas semé !
Ton article dit que Doudou a fait du Collomb. C'est génétique chez les Gones ?
Signaler RépondreDes le depart c’était vaseux
Signaler RépondreIl n’y a pas une action judiciaire en cours ? Pour savoir ou est parti l’argent ?
Surtout que c’est tout sauf une entreprise !
Signaler RépondreAu moins avec Wauquiez certains ont mangé un bon repas. Avec railcoop, 14500 ont mangé leur chapeau.
Signaler Répondre100 000 euros c'est aussi la somme que Doucet à refilé au Petit Bulletin, la feuille de choux gratos qui donne les horaires des cinés qui sont déjà sur le net :o)
Signaler Répondrehttps://www.lyonmag.com/article/111552/distribution-des-aides-a-la-culture-par-la-ville-de-lyon-gregory-doucet-en-flagrant-delit-de-collombisme
C'est quand même 100.000 euros payés par le contribuable , partis en fumée .
Signaler RépondreSi l'argent sortait de leur poche , il n'aurait jamais investi dans cette illusion !
Et je rajoute 14.500 sociétaires qui ne reverrons jamais leur investissement de départ , et les gérants avaient quand même essayés de les "gruger" une deuxième fois pendant le redressement !
Difficultés légendaires pour une entreprise en France à lever des fonds, dommage !
Signaler RépondreOn s'en fout le Bourgogne est bien meilleur que les vins de bordeaux.
Signaler RépondreAllons, allons, les droitards, 100 000, heureux hasard, c'est la même somme que le fameux repas de Laulau.
Signaler RépondreBB - Laulau = 100 000 partout, balle au centre
NON c est de réfléchir avant agir,,,,, mais si les écolos réfléchissaient cela ce verrait!!!
Signaler Répondre14500 gogos et un directeur qui c est mis plein les fouilles + chômage
Signaler Répondre80 000 euros ; presque un dîner avec notre président de région :D
Signaler Répondrec'est ce blocage de la cession des rames pour un litige avec le rénovateur qui a découragé certains acteurs de poursuivre leur entente avec Railcoop. Un effet domino négatif !!! toujours le même marasme fait par des personnes Nul, c'est dommage.
Signaler RépondreFaut être réaliste. Pourquoi la ligne avait fini par disparaitre du temps de la SNCF?
Signaler RépondreParce que de moins en moins de voyageurs.
Concurrence de la voiture, plus rapide et infiniment plus pratique.
Trop lent.
Conséquence de l'hypercentralisation: si vous ne passez pas par Paris, point de salut.
Cette initiative ne pouvait pas marcher, sans proposer plus que ce qui justement l'avait fait disparaitre.
A part quelques nostalgiques, quel est l'intérêt de se taper 7 heures de train pour faire Lyon-Bordeaux?
lui s etait contenté de ne kramer qu un billet!!
Signaler RépondrePas grave,c'est l'argent du contribuable,et puis ,heureusement,on a nos voitures!
Signaler Répondrele projet était infaisable depuis le début … et quand on voit les arguments de cet article, ça laisse rêveur et on voit à quel point les Écolos sont hors sol…. Grave!
Signaler RépondreVoilà 100k€ bien utilisés
Signaler RépondreCe truc sentait le moisi depuis le départ.... Pas vraiment une surprise. Dommage car cette ligne de desserte manque vraiment. En espérant que de gens sérieux puissent relancer le projet avec moins d'amateurisme et d'idéalisme.
Signaler Répondrel argent est le nerf de la guerre!!sans pognon rien n est possible....les meilleures idees et volontes s emoussent si le financement ne suit pas....
Signaler Répondrec est ecolo et çà coute moins cher qu une loco mais faut pedaler ou pomper
Signaler RépondreEt voilà comment nos 2 plus grosses pastèques ont dilapidé 100 000 €, sur le dos du contribuable...
Signaler RépondreIls ne se sont certainement pas penché sur la viabilité du projet, comme d'habitude, ils ont juste bêtement suivi le PowerPoint de Railcoop.
Après ils augmentent entre autres les prix des places de parking pour faire encore plus les fonds de poches des habitants de l'agglomération, tout çà pour essayer de rattraper leurs affaires de pieds nickelés.
La gestion ils ne connaissent pas ce terme.