Si Jean Nouvel lui a donné une seconde vie à la fin des années 1980, trois illustres architectes se sont succédé avant lui pour bâtir ce bâtiment.
C'est Soufflot qui, en 1754, se lança dans la conception et construction du Grand Théâtre lyonnais. Mais en 1826, un incendie ravagea sa salle de 2000 places. Ce fut ensuite le duo Jean-Marie Pollet et Antoine-Marie Chenavard qui pris sa suite en 1831. Cette fois, la commande passée concernait un opéra.
Et sur l'attique du bâtiment, de la gauche vers la droite, on retrouve encore aujourd'hui huit muses, popularisées par le bar éponyme de l'Opéra :
- Erato, muse de la Poésie lyrique
- Clio, muse de l'Histoire
- Euterpe, muse de la Musique
- Melpomène, muse de la Tragédie
- Thalie, muse de la Comédie
- Calliope, muse de la Poésie épique
- Polymnie, muse de la Rhétorique
- Terpsichore, muse de la Danse
Il existe pourtant neuf muses. Mais la dernière, Uranie, muse de l'Astrologie et de l'Astronomie, n'apparaît pas sur l'attique de l'Opéra. Elle n'a même pas été réalisée car les architectes Jean-Marie Pollet et Antoine-Marie Chenavard ont tranché et l'ont écartée. Il n'y avait tout simplement pas suffisamment de place pour une neuvième muse, car il fallait un nombre pair de colonnes pour encadrer les sept fenêtres centrales. Le choix se serait porté sur Uranie, dont les préceptes semblent être les plus éloignés de ce qui est proposé à l'Opéra.
la muse -lierre
Signaler RépondreAh ma belle Andalouse, aussi belle que jalouse😎
Signaler Répondrela corne-muse!
Signaler RépondrePetit cours de mythologie grecque, c'est sympa et ça change de tous ces faits divers et politiques avec les notifications nauséabondes que l'on peut lire régulièrement.
Signaler RépondreC'est vrai que tous les lyonnais levaient la tete et se demandaient : Mais ou est passee cette chere Uranie ? 🎃🎃
Signaler RépondreExcellent
Signaler RépondreExP est sorti de chez lui en 1999, une urgence médicale. Heureusement juste pour grimper dans une ambulance, ainsi qu'au retour. On a échappé à une potentielle rencontre sociale...
Signaler RépondreAvait-elle ses papiers?
Signaler RépondreSigné : un droitardé
Excellent !
Signaler RépondreBien trouvé ! :)
Signaler RépondreC'est en sortant en communauté que l'on apprends a manier le sarcasme et le second degré.
Signaler RépondreVu comment vous le manier avec votre première phrase... Vous ne devez pas trop sortir...
Le second degré vous ne connaissez apparemment pas, il faut sortir en société au moins un peu...
Signaler RépondreAllez parler de la culture francaise et des muses Erato, Clio, Melpomène etc.. a nos nouveaux espoirs français : Gazo et Aya Nakamura !
Signaler RépondreCertains, pas si loin de l'Opéra... oeuvrent politiquement comme des innocents ou des aveugles, pour qu'un jour ces statues risquent d'être décapitées...
Signaler Répondredommage pour les danseurs etoiles
Signaler RépondreTrouver une autre muse ?
Signaler RépondreCe sont les filles de Zeus, ca va être compliqué d'en trouver une dixième là comme ça..^^
On a assez de mal avec les "dieux actuels", on va pas s'en inventer de "nouveaux antiques".
C'est parce que Lyon était en avance sur la science.
Signaler Répondre9 Muses pour 9 planètes dans le système solaire. Sauf que depuis, la dernière planète, n'est plus considéré comme planète mais seulement comme planète naine. Lyon l'avait prédit en ne mettant que 8 Muses.
Ah, je pensais que c'est parce que les agents municipaux de l'époque était déjà à la semaine de 4j et qu'il en fallait 5 pour toutes les installer.
Signaler RépondreIl fallait surtout l'intervention d'Ex Précisions, l'architecte en chef générationnel !
Signaler RépondreIl fallait donc élargir l'opéra d'une fenêtre ;-), ou choisir autre chose que ces muses pour la façade...
Signaler Répondrecomme quoi les chiffres ont le dessus sur tout, c'est bien dommage qu'il nous manque cette charmante URANIE! et pourquoi pas lui retrouver une autre muse pour faire un chiffre pair car il reste deux emplacements aux extrémité du bâtiement, si si regardez bien
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