Le maire de Lyon (1957-1976) a eu l'idée d'un projet de tunnel à Lyon, après avoir découvert les autoroutes urbaines aux Etats-Unis au début des années 60. Il imaginait que sa ville deviendrait plus accessible en voiture avec Fourvière, que les touristes s'arrêteraient dans Lyon pour faire tourner les commerces. A l'époque, l'essence était bon marché et automobile rimait avec liberté.
De plus, le tunnel de la Croix-Rousse, construit en 1952, était déjà saturé par les Lyonnais qui se rendaient de Vaise au centre-ville et aux zones industrielles du Sud-Est.
L'idée de réaliser un contournement par l'Ouest a été très temporairement sur la table. Mais l'arrière-arrière grand-père de l'Anneau des Sciences a été tué dans l'oeuf, Louis Pradel ne souhaitant pas se fâcher avec les maires des communes concernées pour garder sa majorité à la Communauté urbaine (ancêtre de la Métropole de Lyon ndlr) et avec les notables qui y avaient leurs propriétés.
C'est donc sans réelle opposition que Louis Pradel a imposé sa vision aux élus lyonnais. Le 27 mai 1963, les conseillers municipaux votaient la réalisation du projet de tunnel de Fourvière qui allait coûter 328 millions de francs, dont 50% étaient financés par l'Etat, 25% par la Ville et 25% par le Département du Rhône.
Des études ont été menées, et fin septembre 1965, la mairie de Lyon a lancé un concours où Jean Cottin a été choisi comme architecte.
Le chantier colossal passionnait Louis Pradel.
En 2006, LyonMag avait interrogé Jean Huss, ingénieur à la Direction départementale de l'équipement et qui a réalisé le percement du tunnel et la construction des deux usines d'aération aux entrées, côté Saône et Gorge de Loup. "Pendant les travaux, on avait quand même droit à la visite du maire deux fois par semaine ! Et il ne pouvait s'empêcher de donner des directives à tout le monde. Je me souviens du mois d'août 1970 où on était en train de démolir un immeuble du XIXe siècle qui se situait à proximité de l'entrée du tunnel côté Saône. Pradel était venu nous voir avec sa Peugeot 204 bleu ciel, habillé de façon très décontractée. Et il nous a secoués pour qu'on accélère le rythme car on était à un an et demi de l'inauguration du tunnel", se souvenait-il.
Louis Pradel avait même demandé et obtenu une clé pour se rendre dans l'usine d'aération de l'entrée Saône. "Il était très fier de ce chantier qu'il faisait visiter à des ministres comme Michel Poniatowski et Louis Joxe", poursuivait Huss.
Deux hommes ont été les piliers de la réalisation du tunnel de Fourvière. Jean Cottin évidemment, architecte de l'ouvrage. Un homme très grand par la taille, cheveux roux et qui fumait tout le temps la pipe. Mais aussi Michel Prunier, polytechnicien et ingénieur en charge du projet, un cerveau qui avait autorité sur ses ouvriers.
Un chantier express
Le chantier n'a pas été de tout repos.
Côté Gorge de Loup, l'entrée se fait sur une sorte de no man's land avec des jardins ouvriers. L'endroit est assez mal fréquenté, à tel point qu'un jour, un cadavre est découvert sur le chantier.
Des fouilles archéologiques ont aussi retardé les travaux, au grand dam de Louis Pradel qui a maintes fois prouvé son peu d'attachement au patrimoine lyonnais, notamment en souhaitant raser le Vieux-Lyon. Des tombes datant du Moyen-Âge ainsi que les fondations de l'église Saint-Laurent de Choulans datant du Ve siècle ont été retrouvées sur les quais de Saône.
Au total, il a fallu extraire 470 000m3 de déblais et 170 000m3 de béton ont été utilisés par 400 ouvriers, encadrés par une cinquantaine de personnes de la DDE et des entreprises responsables des travaux, en se relayant 24h sur 24, six jours sur sept.
Pour le percement de la colline, trois tunnels ont été creusés : deux tubes de 1,8km chacun destinés aux voitures et une galerie annexe de 2km qui a permis de relier les égouts de Vaise à la station d'épuration de Pierre-Bénite en passant par les quais de Saône.
Initialement, il devait y avoir trois tubes pour les voitures. Car les ingénieurs avaient anticipé les embouteillages et avaient imaginé que deux tubes serviraient le matin aux voitures qui entraient dans Lyon et le soir à celles qui en sortaient. Une bonne idée sur le papier, mais qui se révélait être trop chère, même pour l'époque.
Dans les années 60, c'est évidemment la technique traditionnelle qui est employée pour réaliser les tunnels : les marteaux-piqueurs, car les tunneliers d'aujourd'hui n'étaient pas encore au point. Et n'auraient de toute manière pas fait l'affaire, le sol de la colline de Fourvière n'étant pas homogène.
Malgré l'importance des travaux, le chantier a été un succès, avec pratiquement un an d'avance sur les délais fixés. Aucun mort n'était à déplorer, et la pire blessure subie par un ouvrier fut une luxation de l'épaule. Un exploit puisqu'à l'époque, il n'était pas rare de subir un mort par kilomètre de tunnel.
L'ingénieur Jean Huss reconnaissait toutefois que les travaux avaient provoqué indirectement des fissures dans les murs d'une trentaine de logements du lotissement de la Gravière, situé en haut de la colline de Fourvière. Le sol était devenu instable après un hiver pluvieux en 1969-1970.
Scènes de liesse, puis les bouchons
L'inauguration du tunnel de Fourvière eu lieu le 8 décembre 1971. Autour de Louis Pradel, de nombreux ministres comme Albin Chalandon, ministre de l'Equipement, avaient fait le déplacement.
Il y avait tellement de personnalités qu'il a fallu installer plusieurs rubans à couper aux entrées du tunnel et sur les ponts, pour que personne ne se sente lésé.
Des milliers de Lyonnais étaient également de la partie, en plein 8-Décembre, avec la présence d'un orchestre et de majorettes défilant côté Saône.
Une légende tenace a longtemps fait état d'un accident, avec la chute d'un motard du cortège officiel dans le virage côté Rhône permettant de rejoindre l'A7. Or, ce virage n'a été réalisé que plusieurs années après l'inauguration, rendant impossible l'anecdote.
Fourvière, c'était donc la possibilité de faire Paris-Marseille sans feu rouge. Une révolution !
Mais les bouchons puis la construction du très laid échangeur de Perrache vont finalement nuire à l'image de Lyon. Les successeurs de Louis Pradel auront tous comme objectif de rattraper le coup en embellissant la ville, sans pour autant imaginer véritablement faire fermer Fourvière, en l'absence de projet de contournement autoroutier.
Mouais tous sa pour capter les touristes, sauf que les touristes n'en que faire de lyon. Eux ce qu'ils veulent c'est arrivé Le plus vite possible à destination.
Signaler RépondreMerci Louis pour ce raccourci et sans péage en plus.
Non.....
Signaler RépondreSelon le convertisseur de monnaies par époques de l'INSEE, 328 millions de Francs de 1970 font 476 millions d'euros de 2024.
Prenez en compte la valeur effective et non nominale, mais aussi les inflations, les taux de change etc.....
Merci à Monsieur et Madame Neyret pour avoir empêcher Pradel de raser le vieux Lyon.
Signaler RépondreNon ... Même en appliquant le strict taux de conversion franc / euro votre chiffre est faux.
Signaler RépondreEt on continue à honorer ce guignol avec des noms de places et de rues de la métropole. La politique, c'est une vision. Et même en se remettant dans le contexte des années 60, de nombreuses villes ont fait le choix à l'époque de mettre en valeur leur patrimoine et se rendre vivable et non de vouer un culte au Dieu diésel et à ses saints bitumes, laideur, air irrespirable, façades noircies, chaussée squattée, vacarme permanent et danger mortel.
Signaler Répondre49 698 379 euros
Signaler RépondreÀ l’époque le tunnel rousse était saturé, la ville n’avait pas les moyens de payer seule un 2ème tunnel, il’ donc été décidé de faire passé l’autoroute dans la,ville et pensant que très rapidement il faudrait faire le contournement et la ville garderait le tunnel. Malheureusement l’Eta n’a jamais financer le contournement.
Signaler RépondreJe suis né à Lyon en 1960, j'habite dans l'Est depuis 60 ans, le Tunel de Fourvière, j'ai du le prendre au grand maximum une vaingtaine de fois dans ma vie, le Tunel de la Croix Rousse une Trentaine de fois et le périph Teo.... 10 fois. Il y a tellement de chemins de traverse pour éviter ces points que je ne vois pas l'intérêt de les emprunter.
Signaler RépondreAujourd'hui le problème est la gestion calamiteuse de Lyon. Les interdictions de circuler ici et là qui renvoient les automobilistes sur les mêmes axes d'où, bouchons et temps infini pour aller d'un point A à un point B. Bref, on concentre la polution au lieu de la diluer. Idem pour les parkings qui disparaissent ce qui à pour effet, de chercher une heure, moteur en marche, une place de parking que l'on trouvait en 10 minutes autrefois. Bilan, j'ai déseré le centre de Lyon et ses commerces pour me concentrer sur la périphérie voir, faire 30 km pour chercher mon bonheur à l'oposé.
J'ai maintenant la Groupama stadium + l'Aréna et il faut que je calle mes activités et invitations sur celles des manifestation et au final, il ne reste plus grand chose.
Ouf, la retraite à sonné et je viens de vendre mon bien immobilier. Ceci aura eu pour bilan, que je pars sous de meilleurs cieux. N'en déplaise au Maire, les transports ne font pa stout, déjà, je ne compte plus les pannes de métro mais celui-ci et même les bus ne séservent pas les endroits que je fréquente sans compter le temps perdu dans les transports.
Note perso : penser à se trouver un pseudo encore plus ironique, ça passe encore sous les radars de certains...
Signaler RépondreVous ne mangez que des graines !?!?
Signaler RépondreJe ne connais personne de votre espèce (à part les mésanges sur ma terrasse évidemment).
Lol ...
À ce stade de nostalgie, il faut vous procurer une machine à remonter le temps ... (-;
Signaler RépondreJ'ai le même âge que le tunnel, mais je ne vois vraiment pas comment on peut regretter le temps du "règne de la bagnole", s'extasier devant des parkings, des tunnels, du bitume et des fumées d'échappement qui condamnent chaque année des milliers de personnes à des maladies respiratoires parfois mortelles.
Il faut avancer, le progrès c'est devant nous, pas derrière ...
Ah oui c'est sûr, Pradel a fait reculer la civilisation à Lyon. On est pas passé loin du rasage complet de la ville pour en faire un carrefour d'autoroute géant.
Signaler RépondreAh, si seulement on pouvait raser le Vieux Lyon, tout bétonner pour y bâtir le Lyon de l'avenir, radieux et rayonnant...
Signaler RépondreOui, vous avez parfaitement raison, Louis Pradel c'était vraiment autre chose, un grand Maire avec une vision globale, rien à voir avec le petit Doucet, avec lui la folie est totale ! il massacre Lyon en faisant la chasse à la voiture, aucune concertation réelle, son idéologie prime avant la raison.. une véritable croisade ! il lui reste 2 ans pour tout foutre en l'air.. Sur l'INA, je regardais un reportage du début des années 70, ou un cadre bancaire rue Gentil était enthousiaste de l'idée d'avoir de nouveaux bureaux à la Part-Dieu ! il trouvait le centre ville saturé.. "l'accès aisé de nos bureaux, arriver avec des voies faciles, de placer sa voiture dans un parking au pied d'ascenseurs, qui le conduisent dans nos bureaux, ou il pourra séjourner le temps qu'il voudra" magnifique tout une grande époque ! pour conclure Quelle Régression ! bientôt les ambulances seront remplacées par des vélos cargos ! pour conclure Quelle Régression ! et le pire est à venir, cette ville va devenir irrespirable, avec la concentration d'automobile, normal à force de supprimer des voix, ça créé de la congestion.. mais Doudou va nous expliquer qu'on respire beaucoup mieux à LYON !
Signaler RépondreIl y aurait fallu faire tout de suite un périph entourant Lyon , un anneau...
Signaler RépondreNON.
Signaler RépondreC'était peut être le cas au début des années 60 quand Pradel commençait à rêver du tunnel de Fourvière, mais plus du tout aujourd'hui.
ha louis PRADEL c était autre chose que doucet et ces petits vélos quelle régression
Signaler RépondreOn attend toujours le "barreau sous Irigny" pour désengorger Pierre Bénite (reliant A45 et BUS)...
Signaler RépondreKevin les calculs sont pas bons. En francs constants ça fait plus de 500 M
Signaler RépondreEt les maires de l'ouest lyonnais ne voulaient pas de contournement.
Signaler RépondreRien n'a changé.
Belle époque : Lyon était l’avenir.
Signaler RépondreOn ne mangeait pas que des graines mais de la viande, on faisait tourner de gros moteurs puissants avec plein de bruit, on avait la joie de vivre avec une jeune génération intelligente !
L'erreur n'est donc pas d'avoir lancé ce projet de construction, mais de n'avoir pas mis assez de ronds dès le départ : avec 3 voies on n'aurait pas tous ces problèmes de congestion et de pollution qui en résulte.
Signaler Répondretu arrives 30 ans trop tôt!!!
Signaler Répondrececi est faux, des dizaines de grandes villes à travers le monde ont des tunnels, autoroutes , pénétrantes et autres !!!
Signaler Répondrevous dites vrai, mon oncle Youssef qui vivait à Oullins né en 1936, décédé aujourd’hui et son ami Abdullaye sénégalais décédé lui aussi récemment y ont travaillé ainsi qu’au Mont-blanc!
Signaler RépondreExactement, je trouve ça tellement moche et préjudiciable, des voitures, des camions passent sans s'arrêter et pètent leur CO2 dans les poumons des lyonnais. Lyon est belle ville gâchée par son réseau routier alambiqué, mal conçu et chiant pour un non-lyonnais comme moi.
Signaler RépondreVa falloir venir faire un tour et sortir de la légende.
Signaler RépondreAujourd'hui une catastrophe urbaine comme ce projet , ne serait jamais réalisé ... Et c est tant mieux
Signaler RépondreIl n' y a pas que des bobos dans l' ouest Lyonnais la preuve le 9 ème arrondissement il y a des HLM.
Signaler RépondreMaintenant c'est le vélo qui est synonyme d'émancipation
Signaler Répondre328 millions de francs 1963, ca fait 537 millions d'euros actuels, pas 11.
Signaler RépondreJe note 328 millions d’euros de 1970 … soit 11 millions d’euros d’aujourd’hui.
Signaler RépondreÀ l’époque, on cherchait l’efficacité. Un ouvrier et un marteau piqueur, et le travail était fait.
Aujourd’hui un tel projet se chiffrerait en milliards avec un part belle pour les bureaux d’études, les frais en tous genre, les dépenses somptuaires, la construction d’un tunnellier avec beaucoup d’études d’ingénieur et bureaux de conseil, et pour finir quelques études sondages et d’opinion, et enfin le service de communication de la ville se mettant à 20 pour faire une plaquette, un petit guide papier et une exposition, …
Bref on alimente 300 emplois qualifiés induits et grandement inutiles et pour les 50 ouvriers africains et maghrébins.
L’inauguration se faisant sans ces derniers …
Oui, c'est comme l'esclavage dans les plantations, faut remettre dans le contexte.
Signaler RépondreJ'en dirais autant de toi. Tu juges un fait des années 60, avec le vécu d’aujourd’hui.
Signaler RépondreRemarque complétement débile et sans aucune intelligence !
Lyon est la seule ville au monde à être traversée par une autoroute avec Los Angeles…
Signaler RépondreA l'époque, la voiture était synonyme d'émancipation et on n'imaginait pas la vie et la ville sans son utilisation.
Signaler RépondrePourtant Bernard y pense et l'aurait sans doute même déjà fait si les contraintes techniques et surtout juridiques ne demandaient pas plusieurs années. S'il est réélu...
Signaler RépondreUn projet de dinosaure abruti !
Signaler RépondreUne belle connerie faire arriver en centre ville et "bouziller" la place Carnot ah oui on peut dire c'est du beau boulot !
Signaler RépondreAyant connu personnellement Jean Huss, je m'associe à l'honneur qui lui est rendu. Petit rectificatif, la création de la Communauté Urbaine date du 1er janvier 1969 donc est postérieure à la décision de construire le tunnel. L'ouvrage étant intégralement sur la commune de Lyon c'est donc la municipalité de Lyon et son maire (L Pradel) qui sont à l'origine du projet. L'erreur a été d'accepter le financement à 50% de l'état qui était assorti de la condition que l'ouvrage serve à la jonction des autoroutes A6 et A7. Mais depuis son ouverture ce sont les habitants de l’agglomération lyonnaise qui ont financé intégralement son très onéreux entretien. C'est sans doute pour assurer la gestion et le fonctionnement du tunnel que l'état a imposé la création de la Communauté Urbaine de Lyon.
Signaler RépondreÇa c’est toi qui le dis!! Travestis toi,mais ne travestis pas l’histoire !!
Signaler RépondreDans l'ouest, ils veulent des transport en commun écolo, mais aucune contre partie : Pas de logements sociaux, pas de de gare de ferroutage, pas de prison, pas de zones industrielles, rien qui puisse perturber leur séance quotidienne de médiation.
Signaler RépondreLes problèmes actuels sont la conséquence de deux options qui paraissent aujourd'hui inappropriées :
Signaler Répondre- celle de l'Etat qui , dans le projet de construction du réseau autoroutier , a fait le choix de tracés calqués sur ceux des routes nationales
- celle de Louis Pradel qui voulait que la sortie du tunnel soit à l'aplomb du Cours de Verdun ; alors qu'une issue en aval avec un passage sur la rive gauche de la Saône était possible , ce secteur étant une zone industrielle plus ou moins délabrée sur lequel a d'ailleurs été aménagée la Confluence quelques décennies plus tard .
vous etes sure que l'ouest lyonnais va dire oui pas sur oubliez pas les ediles pour la majorite habitent labas
Signaler Répondrealors non non pas chez nous dans l'est ok encore hihihi
Ce tunnel à emploie les hommes venu du nord d'Afrique connaître le historie est important
Signaler RépondreA tel point que mêmes les voitures sont interdites en presqu'île, conneries doucet obligent
Signaler RépondreMalheureusement tous les édiles ne sont pas Jules Verne.
Signaler RépondreTout ça c'est de l'histoire ancienne. Pour l'heure, la priorité est de réduire la circulation exogène dans le coeur de Lyon, par le détournement du trafic vers l'Ouest, avec entre autres la construction d'un tunnel autoroutier et ferroviaire sous le Pilat.
Signaler RépondrePedro, Manuel, Piotr et Sven !
Signaler RépondreEn revanche pour les délinquants on ne se pose pas la question
Je me demande qui tapait au marteau piqueur ?jean François ou Rachid ?
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