Assignés en justice par la Métropole de Lyon dans le cadre de la pollution aux PFAS, les industriels avaient demandé et obtenu le renvoi de l'audience le 9 avril dernier.
Dans le même temps, des perquisitions avaient été menées à Pierre-Bénite dans les bureaux et bâtiments administratifs des deux industriels dans le cadre d'une autre plainte.
Avec son référé-expertise, la Métropole de Lyon espère convaincre la justice lyonnaise de faire appliquer le principe de pollueur-payeur, en faisant régler à Arkema et Daikin les futures notes colossales de la dépollution de l'eau potable.
Outre le passage à la caisse le jour où les dégâts auront été évalués, ainsi que les chantiers de dépollution, la Métropole de Lyon espère faire graver dans le marbre l’arrêt des rejets polluants de Daikin et Arkema.
Car l’eau que nous buvons au robinet est certes potable, mais clairement polluée par les PFAS, à des niveaux encore jugés tolérables. "Depuis 2022, nous tirons la sonnette d’alarme sur ce dossier qui impacte notre territoire et ses habitants. Le plan d’action porté par la Régie Eau Publique du Grand Lyon et le Syndicat mixte d’eau potable Rhône-Sud a été présenté à l’État fin 2023 et s’inscrit donc dans la continuité du travail déjà engagé pour restaurer la conformité de l’eau polluée par les PFAS. Néanmoins, il n’est pas envisageable que les industriels à l’origine de ces rejets polluants ne participent pas à la réparation des dégâts environnementaux et sanitaires qu’ils provoquent : l’impunité n’est pas une option, la gravité de cette pollution et ses conséquences exige que les responsabilités soient déterminées", réagit Anne Grosperrin, vice-présidente de la Métropole de Lyon chargée du Cycle de l'Eau.
Dimanche, près de 600 personnes avaient défilé dans les rues d'Oullins-Pierre-Bénite pour dénoncer la pollution aux perfluorés.
Cette Métropole communique assez peu sur sa piètre performance financière depuis sa reprise de la gestion de l'eau.
Signaler RépondreEn fait elle manque si cruellement d'argent désormais qu'elle espère s'en procurer auprès des entreprises génératrices d'emplois dans leur ville.
Le Rhône prend sa source en Suisse et le long de son cours de nombreuses usine en amont du lac Léman qui rejettent la majeure partie desdits polluants.
Madame Grosperrin va-t-elle s'en prendre également aux usines suisses?
Que la vérité sorte de cette caricature d'expertise.
Ensuite auditons les comptes de la Métropole?
Surtout les pièces détachées sa coût bonbon.et ceux qui sont en leasing c'est direct la casse trop chère Pour la réparation
Signaler RépondreOn vient de trouver l'imbécile.
Signaler RépondreCes crétins d'élus écolos, plutôt que de tirer à boulets rouges sur cette entreprise, devraient mieux savoir que la fabrication, la vente, et la possession des voitures électriques est très mauvais, 95% de celles-ci finissant en fumée après explosions ou incendies, cause batteries défectueuses (17000 euros pour changer une batterie). Les bornes électriques sont logées à la même enseigne. Sans parler des dégâts dûs à la foudre....
Signaler RépondreEn un mot, les voitures électriques, c'est pourri.