À l’occasion des Jeux Olympiques qui se dérouleront en France, la collectivité dédie son Mois des Fiertés au sport, milieu dans lequel perdure une phobie contre les personnes LGBTQIA+.
"Une personne sur deux est victime d’agression LGBTphobe dans le milieu sportif, 67% dans la pratique des sports d’équipe", rappelle Michèle Picard, vice-présidente de la Métropole de Lyon à la lutte contre les discriminations et l'égalité femmes-hommes.
En partenariat avec les associations SOS Homophobie et Cargo Lyon Sport, Michèle Picard a annoncé un programme varié centré sur la sensibilisation.
Le sport : milieu archaïque
"On est dans un contexte délétère pour les personnes LGBTQIA+. On sent une réelle montée de la haine", affirme Jérémie Voslion, porte-parole de SOS Homophobie. Selon l’association, 2300 cas d’agressions homophobes ont été recensés par la plateforme d’écoute de l’association depuis janvier 2024.
"Ces agressions conduisent les personnes à cacher leur identité avec toute la charge mentale de ne pas pouvoir être soi-même", complète la maire de Vénissieux.
Pour Jérémie Voslion, cette hausse s’explique par une haine en ligne totalement banalisée. Dans le milieu du sport réputé secret sur ses questions précises, le recensement des agressions est une tâche ardue. "Les chiffres que nous possédons nous viennent des responsables et des entraineurs car les victimes n’osent même pas témoigner".
Insultes, rejets dans les vestiaires, abandon du jour au lendemain sont les témoins de cette phobie LGBTQIA+ dans le milieu sportif, et que les associations peinent à endiguer.
Pas à pas Lyon ajoute des couleurs à son spectre
Parmi les associations présentes, Cargo Lyon Sport à l’initiative de la soirée de lancement qui aura lieu le 6 juin à 18h au Heat à Confluence, en présence d’Amandine Leynaud, handballeuse professionnelle et championne du monde en 2017. Autour d’une table ronde, Matthieu Lauvergnier, président de l’association Cargo évoquera, entre autres, les avantages des clubs sportifs inclusifs.
"Notre but est de réconcilier ces personnes avec le milieu sportif", affirme le président. Pleinement intégrés peu importe son identité de genre ou sa sexualité, ils sont plusieurs à avoir participé à l’exposition photographique de Noémie Lacote, "Le genre n’a pas de maillot".
Exposée du 4 au 27 juin à l’Hôtel de la Métropole de Lyon, cette dernière présente plusieurs sportifs de l’association. "Ils se sont tous ouverts à moi. C’est ce qui a rendu l’expérience encore plus marquante d’avoir autant de témoignages. On prend conscience que ce climat de haine détruit beaucoup de personnes", explique la photographe.
Au-delà de l’événement, la Métropole de Lyon réitère son engagement contre les discriminations et les agressions LGBTphobes. Cela passe par un soutien accru aux associations luttant contre toutes formes de discriminations mais aussi plus passivement via les transports. Tout l’été circulera un tram des fiertés illustré par l’artiste lyonnaise Jeanne Saboureault.
En fait ils veulent faire comme en Espagne,
Signaler Répondre"La police était à 15 mètres et n'a rien fait" : la gay pride finit en orgie entre "une centaine de personnes" dans les jardins publics.
Certains participants de la Maspalomas Pride By Freedom ont semble-t-il choisi les jardins de l'office de tourisme de San Bartolomé de Tirajana, dans le sud de l'île de La Grande Canarie (archipel des Canaries, Espagne), pour faire une orgie.
J'aimerai bien que la majorité métropolitaine et la mairie de Lyon mette la même énergie pour faire valoir la laicité.
Signaler RépondreSure que la tolérance dans tout les domaines est en régression depuis qu'en France c'est "open bar" .... bon courage
Signaler Répondrerien d'autre a faire en metropole
Signaler Répondretransports securites etc sur moin simple
Allez voir les blagues salaces de la communauté LGBT sur .... la flamme olympique. Je vous épargne les détails
Signaler RépondreLa LGTBphobie dans le monde du sport à une origine claire : celle des personnes s'affirmant d'un genre différent de ce que dit la génétique et prétendant participer à des épreuves sportives en rapport avec cette affirmation de genre.
Signaler RépondreBien entendu, c'est toujours dans le même sens, c'est à dire des hommes (avec la musculature qui va avec) participant à des épreuves féminines et atomisant toute concurrence.
Ce qui soit dit en passant menace de façon directe les droits de la femme.
Il faut dire les choses telles qu'elles sont et arrêter du croire que ce rejet viendrait de nulle part de la part des méchants hétéro cis trans blancs.
J'aime les femmes. J'en viens à cacher mon identité de genre pour pas être considéré comme homophobe
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