La réaction des écologistes n’a pas tardé. Quelques heures après qu’un collectif d’associations, de commerçants et de riverains se soit réuni rue Grenette pour déplorer la politique d’aménagement faite par la Ville et la Métropole de Lyon, ces derniers ont martelé la cohérence de leur projet commun. Pour Emeline Baume, les deux pouvoirs publics "adaptent la Presqu’île aux enjeux du moment : végétalisation et apaisement. Le centre sera prospère si on porte ces projets d’aménagements", a rappelé la vice-présidente à l’économie de la collectivité lyonnaise, ce jeudi-après midi.
L’élue promet des jours meilleurs après les encombrants travaux, tant sur l’agréable que sur le financier : "Des travaux, c’est gênant, c’est perturbant, c’est inconfortable pour les commerçants, les clients et les usagers de l’espace public… On en a pleinement conscience. (…) Toutefois, après les travaux tout le monde aura tout l’embellissement et l’apaisement autour des commerces pour déambuler, consommer, se faire livrer, travailler… Après il y a un mieux. Ensuite, en terme financier, on émet l’hypothèse forte sur la base du retour d’expérience d’autres centres-villes européens et en France que les activités économiques s’y retrouveront", a-t-elle réagi aux côtés de Valentin Lungenstrass.
L’adjoint aux mobilités de la municipalité lyonnaise a lui dressé un constat sur une éventuelle exclusion volontaire de la voiture en Presqu’île, un point très appuyé par le collectif "Défenseurs de Lyon" ce jeudi matin : "Ce n’est pas exclure la voiture. Elle est aujourd’hui sur les grandes traversantes de la Presqu’île, et ça ne changera pas fondamentalement les choses. Ce n’est pas ici qu’il y a des voitures partout, que les gens se garent et vont dans les commerces juste à côté. Ce n’est pas la réalité".
Puis de contredire l’avis des commerçants du centre-ville : "Dire que des baisses de chiffres d’affaires seraient liées à un projet pas en place c’est quand même compliqué. On est dans une conjoncture économique compliquée, avec une inflation importante, des taux d’intérêts hauts et un pouvoir d’achat qui est dans le dur. On n’est pas sur une spécificité de la Presqu’île", a réagi Valentin Lungenstrass en assurant tout de même être en lien constant avec différentes associations de commerçants.
Même rhétorique pour Emeline Baume, avec la volonté de ramener de la proximité entre vendeurs et clients : "Ici ce qu’on souhaite, c’est de vivre l’expérience Presqu’île et de venir acheter chez les indépendants en présentiel. Le commerçant, sa lutte n’est pas contre la puissance publique qui adapte, mais contre ceux qui produisent ailleurs et incitent à consommer derrière son écran".
Ville et Métropole maintiennent fortement leurs positions sur les projets d’aménagements de la Presqu’île. A Lyon, deux visions du territoire s’opposent, pourtant elles devront forcément s’entendre en octobre prochain lors des assises du commerce et de l’artisanat. Avec quelles concessions ?
T.J.
Il me semblait qu'ils avaient un peu levé le pied avec cet "apaisement" tellement ils tapaient sur les nerfs des gens.
Signaler RépondreMais non, visiblement, la "victoire de la gauche" leur donne des ailes même s'ils devront magouiller un max' pour rester en 2026.
la colère des commerçants c'est politique que économique le centre ville est bondé le weekend la ville de Lyon attire des touristes bref
Signaler RépondreComme je n'en peux plus de leur "apaisement" à toutes les sauces !!! mon vote, il va pas être apaisé lui...
Signaler RépondreLes promesses n'engagent que ceux qui y croient !
Signaler RépondreDes promesses d'écolos : 🤣
Signaler RépondreLa prospérité vue par les écolos : 🤣
La prise en compte des avis, cela marche que s'ils vont dans leur sens, c'est leur façon d'imposer leurs projets depuis 2020.
ou pas
Signaler RépondreQui peut prédire l'avenir ? moi je prédis plutôt l'installation de grosses enseignes ou alors de petites boutiques chinoises ou tout est à 2€...Quand est il de la situation des commerçants de la place dupont ?
Signaler RépondreC'est mon plus grand souhait. Pourtant lorsque l'on regarde les résultats des européennes et que l'on constate une majorité de gauche voire d'extrême sont en tête sur la ville de Lyon on en droit de se demander si Doucet ne va pas faire un second mandat, A l'opposé Bruno Bernard peut préparer ses valises. Donc avec un Président de Métropole de Droite, le maire de Lyon va dire adieu à certaines subventions, à suivre.
Signaler Répondrelorsqu on est écolo on est envoyé de Dieu. les ecolos sont venus pour sauver la terre.
Signaler Répondreà part les pistes cyclables il n y a rien qui les intéresse. ils ne se remettent jamais en question. Tout est fait pour emmer**er les automobilistes. c est pour cela qu il poussent le tram plutôt que le métro car le tram prend la place de la voiture qu ils vomissent.
Moi je veux me garer sur la place belcourt
Signaler Répondrepour certains la prospérité ca peut etre la multiplication des points de deal , de recel , des marchés sauvages , des camps quechua , des squats ,ca fait chuter drastiquement l'immobilier , puis ensuite grosses plus values potentielles
Signaler RépondreLes promesses des écolos alors qu'ils vont dégager dans 2 ans ;-)
Signaler RépondreL’extrême gauche ne se remet jamais en question. Ils ont tout le temps raison et ceux qui protestent sont des pauvres conservateurs et racistes. Elle est belle la démocratie chez les forces du front populaire de la honte et du chaos!
Signaler RépondreApaiser pour les écolos, ce ne serait pas "énerver" pour le commun des mortels ?
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