Un jour après l’annonce de sa candidature aux élections législatives dans la 6e circonscription du Rhône, Jean-Paul Bret s’exprimait davantage sur son choix ce vendredi matin. Dans l’intimité d’un café villeurbannais, le socialiste ne se considérait "pas vraiment comme un dissident". C’est pourtant ce statut qu’il aura le 30 juin prochain lors du premier tour des législatives, comme l’étiquette du Front Populaire est destiné au député sortant insoumis Gabriel Amard.
Mais peu à l’aise avec ce terme, Jean-Paul Bret se présentait plutôt comme une alternative de gauche, sur un territoire qui le permet : "Ma réflexion n’aurait pas été la même s’il y avait un danger que le RN passe à Villeurbanne. Il y a une certaine logique politique à offrir le choix d’un candidat de gauche. Les électeurs ont un choix entre un candidat LFI et moi qui représente une gauche crédible", a-t-il déclaré. En jouant bien évidemment sur son passé politique et ses deux mandats de député (1990-1993 et 1997-2002) sur cette même circonscription.
Bret en Amard des Insoumis
Peu reconnaissant envers son successeur à la mairie villeurbannaise Cédric Van Styvendael d’avoir offert la circonscription à Gabriel Amard il y a deux ans, Jean-Paul Bret ne l’était guère plus à l’égard du député sortant insoumis : "Il a été dans la ligne de son compère (Jean-Luc Mélenchon, son beau-père, ndlr) et a pris sa part du bruit et de la fureur. Il l’a accompagné comme un clone", a-t-il déclaré. Pas décidé à s’en arrêter là, l’ancien maire de Villeurbanne (2001-2020) a bel et bien lancé son duel politique contre Gabriel Amard : "C’est une conception brutale de la politique. LFI n’est pas le meilleur rempart contre le RN. Ils ne se sont pas renforcés".
Une syndicaliste de la CFDT en suppléante
Deux ans après avoir soutenu sans succès la dissidente Katia Dubouchet, Jean-Paul Bret se résout à combattre les Insoumis en se présentant seul. A vrai dire, il n’a pas vraiment eu la possibilité de se proposer comme candidat du Front Populaire, dont la place était réservée à Gabriel Amard sans la possibilité d’un sondage interne.
Jean-Paul Bret a annoncé déposer sa candidature dès ce samedi, et a donné quelques indices sur l’identité de sa suppléante : "Ce sera une femme socialiste et syndicaliste de la CFDT", a-t-il glissé ce vendredi matin. Seul contre la gauche rassemblée, le socialiste dissident espère réunir un électorat par le poids de son expérience politique, tant à l’échelle locale que nationale.
Suffisant pour retrouver un siège de député 22 ans après ?
T.J.
c'est de l'humour ou vous y croyez vraiment ?
Signaler RépondreNon aujourd'hui PS = LFI + EELV et bien que dénonçant l'islamo-gauchisme et le narco-socialisme Villeurbannais et 40 ans de sicialisme libertaire je préfère encore la grippe de Mr Bret au choléra de Mr gendre .
Signaler RépondreLFI = Antisémitisme, pro-immigration, laxisme et insécurité, déclassement social, recul de la France.
Signaler RépondreRN = Rempart protection contre l'antisémitisme, dynamisme et optimisme pour avancer vers le progrès social, et pour la réussite de notre beau et riche pays.
Vu le travail réalisé du gendre Amard, ce sera très suffisant pour reprendre le siège!
Signaler RépondreNormal, LFI = RN
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