Jet de soupe sur un tableau à Lyon : le jugement attendu ce mardi à l’encontre des deux activistes

Jet de soupe sur un tableau à Lyon : le jugement attendu ce mardi à l’encontre des deux activistes
Les deux activistes de Riposte Alimentaire vont être fixées sur leurs peines - LyonMag

Le tribunal judiciaire de Lyon doit rendre son jugement ce mardi au procès de deux activistes, jugées pour avoir jeté de la soupe sur un tableau de Claude Monet.

Les faits s’étaient déroulés le 10 février dernier au musée des Beaux-Arts. Deux militantes écologistes de Riposte alimentaire avait aspergé de soupe l’œuvre d’art, endommageant le cadre mais pas la toile.

Les deux étudiantes étaient poursuivies pour des faits de dégradation volontaire de biens culturels en réunion et refus d’obtempérer aux prélèvements ADN.

"On vit une situation si catastrophique que les scientifiques poussent à la désobéissance civile", avait déclaré Sophie d’une voix hésitante à l'audience du 21 mai. "On est rentré en résistance civile car les manifestations ne fonctionnent pas. On est obligé d’agir pour que les médias et le grand public prennent conscience de l’urgence", complétait Ilona.

Les mains agitées, Ilona et Sophie avouaient rechercher l’attention des médias pour leur cause. Des propos qui ne semblent pas convaincre le greffier hochant continuellement la tête en signe de non.

Venait le tour du procureur qui soulignait un acte "égoïste". Celui-ci ajoutait : "Quand de manière aveugle, immature et inconsidérée, on cherche l’attention pour parler d’une cause, on l’abîme et on en détruit une autre : l’accès à l’art".

Étudiante aux Beaux-Arts de Lyon, Sophie affirmait pourtant avoir "reçu le soutien de tous ses professeurs pour son action".

Les militantes risquaient jusqu’à 10 ans d’emprisonnement. Le procureur n’a pas requis la peine maximale et a demandé plutôt deux mois de prison avec sursis. Partie civile, la Ville de Lyon réclamait, via une demande formulée par lettre, un euro symbolique de dommages et intérêts. Une somme symbolique, mais dérisoire pour des coûts de restauration compris entre 2000 et 2200 euros.

X
27 commentaires
Laisser un commentaire
avatar
elle est à deux doigts de le 21/06/2024 à 06:57
la mome a quand meme l air gourde-potiche sur la photo a écrit le 20/06/2024 à 08h39

zont pas du inventer l eau chaude

faire des bulles

Signaler Répondre

avatar
la mome a quand meme l air gourde-potiche sur la photo le 20/06/2024 à 08:39

zont pas du inventer l eau chaude

Signaler Répondre

avatar
Adino le 19/06/2024 à 17:30

Elles ont raison
Avec EELV le saccage est permis
Les écolos détestent le patrimoine.

Signaler Répondre

avatar
Hildegonde le 18/06/2024 à 16:15
jelescomprends a écrit le 18/06/2024 à 10h33

On ne dit rien aux agriculteurs du lobby de la FNSEA qui incendient des locaux de l'état, en revanche un jet de soupe sur un tableau protégé par une vitre et tout le monde s'en émoie ! En plus les frais de réparation ont été pris en charge par l'assurance.
Mais c'est sûr, c'est plus simple de critiquer le jet de soupe que de commenter le message qui est derrière, à savoir la mise en place d'une sécurité sociale alimentaire.

Drôle de conjugaison du verbe s'émouvoir...
Un petit passage par les fondamentaux de la langue française vous permettrait en plus d'énoncer clairement ce que vous pensez qui est bien confus !

Signaler Répondre

avatar
Veroma le 18/06/2024 à 15:30

Incompréhensible
Relaxées !
Honteux

Signaler Répondre

avatar
:( le 18/06/2024 à 13:14

Et leur ordure d'avocate au service des juges rouges ça la fait rigoler

Signaler Répondre

avatar
Sarah Connor le 18/06/2024 à 12:41

Sophie affirmait pourtant avoir "reçu le soutien de tous ses professeurs pour son action". Des profs des Beaux Arts qui soutiennent le fait de dégrader une oeuvre d'art. Hum Hum....

Signaler Répondre

avatar
Tatin le 18/06/2024 à 11:52

1 Euro symbolique, franchement le procureur favorise les dégradations, limite il les plébiscite. Le cout de leur dégradation volontaire c'est 25000 Euro, leur association doit leur avancer si elles n'ont pas les moyens et ensuite elles remboursent l'association !

Signaler Répondre

avatar
Ness1974 le 18/06/2024 à 11:15

L'extrême gauche qui attaque des œuvres d'art ne choque personne

Signaler Répondre

avatar
phil 60 le 18/06/2024 à 11:06

elles auraient bien mérité les 10 ans de prison ainsi que le remboursement de la totalité des frais de remise en état . idem pour l ensemble de leur groupe

Signaler Répondre

avatar
mouchette le 18/06/2024 à 10:45

Que ces deux peronelles se fassent soigner, le Vinatier leur conviendrait à merveille. Elles pouraient toujours taguer leurs camisoles...

Signaler Répondre

avatar
Et la santé mentale? le 18/06/2024 à 10:35

Et toujours pas d'obligation de soins?...

Signaler Répondre

avatar
jelescomprends le 18/06/2024 à 10:33

On ne dit rien aux agriculteurs du lobby de la FNSEA qui incendient des locaux de l'état, en revanche un jet de soupe sur un tableau protégé par une vitre et tout le monde s'en émoie ! En plus les frais de réparation ont été pris en charge par l'assurance.
Mais c'est sûr, c'est plus simple de critiquer le jet de soupe que de commenter le message qui est derrière, à savoir la mise en place d'une sécurité sociale alimentaire.

Signaler Répondre

avatar
luxlaurent le 18/06/2024 à 10:23
Electeur FRONT POPULAIRE a écrit le 18/06/2024 à 08h32

Les œuvres sont en danger à cause de l'esstreme drouate.

les effets délétères de la propagande catastrophiste certainement

Signaler Répondre

avatar
Retour sur Terre le 18/06/2024 à 10:21

Si on pouvait arrêter de parler de ce genre de cas social

Signaler Répondre

avatar
Hélas ... le 18/06/2024 à 09:41
Ex Précisions a écrit le 18/06/2024 à 06h50

Une des deux doit avoir honte de son geste, elle se cache derrière une casquette et des lunettes de soleil à l'intérieur du tribunal, l'autre s'en tamponne...
Si elles veulent créer le chaos et l'anarchie qu'elles aillent le faire en dehors de notre pays.

C'est toujours ainsi,les voyous se planquent derrière un masque ou une cagoule

Signaler Répondre

avatar
gnagna le 18/06/2024 à 09:40

Ce sont des voyous à la sauce escrologiste,comme doucet en passant

Signaler Répondre

avatar
All by myself le 18/06/2024 à 08:37
Moua a écrit le 18/06/2024 à 08h09

Il me semble voir un troisième activistes assis sur le banc .....
Cette personne ressemble fortement a un député sortant , que fait il donc la ?
Venu témoigner en faveur de ces deux clowns tristes écolo ou se croyant comme telle, ou alors pour savoir le résultat de son propre procès ....
mdr .....

Il a ptet porté plainte pour ostrcisation, le pauvre loulou :'(

Signaler Répondre

avatar
Electeur FRONT POPULAIRE le 18/06/2024 à 08:32

Les œuvres sont en danger à cause de l'esstreme drouate.

Signaler Répondre

avatar
Le jugement le 18/06/2024 à 08:23

2 ans de soins dans une maison médical assorti d'un suivi psychiatrique de 5 ans et tout cela à ses frais

Signaler Répondre

avatar
Gone-69 le 18/06/2024 à 08:13

1 euro symbolique ? Pourquoi ne pas faire rembourser les dégâts par ces 2 personnes ?

Signaler Répondre

avatar
Moua le 18/06/2024 à 08:09

Il me semble voir un troisième activistes assis sur le banc .....
Cette personne ressemble fortement a un député sortant , que fait il donc la ?
Venu témoigner en faveur de ces deux clowns tristes écolo ou se croyant comme telle, ou alors pour savoir le résultat de son propre procès ....
mdr .....

Signaler Répondre

avatar
jdmerde le 18/06/2024 à 07:58

Elle a l'air fière d'elle!
Mais bon comme elles savent qu'elles risquent rien!!!!

Signaler Répondre

avatar
Flo le 18/06/2024 à 07:17

Ces pourchassés, qu elles s en prennent aux humains concernés et vivants, et non aux œuvres d art. Ces œuvres d art, n ont rien demandé, encore moins de la soupe, juste d émerveiller les yeux, des "esthètes ", qui eux, savent apprécier les belles choses.

Signaler Répondre

avatar
Bob le 18/06/2024 à 07:03

Aucun suspens : le juge va leur donner une médaille et les remercier.
En France, on idolâtre les crétins....

Signaler Répondre

avatar
Venividivinci le 18/06/2024 à 07:01

Le tout permis a l'épreuve des élections

Signaler Répondre

avatar
Ex Précisions le 18/06/2024 à 06:50

Une des deux doit avoir honte de son geste, elle se cache derrière une casquette et des lunettes de soleil à l'intérieur du tribunal, l'autre s'en tamponne...
Si elles veulent créer le chaos et l'anarchie qu'elles aillent le faire en dehors de notre pays.

Signaler Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.