Avec Raphaël Glucksmann large favori des sondages, beaucoup rêvaient du grand soir et d’un retour en force du PS, notamment à Lyon.
Une situation qui aura duré 20 minutes le 9 juin, entre l’annonce des bons résultats des élections européennes et celle de la dissolution de l’Assemblée nationale. Car depuis, l’alliance de la gauche au sein du Nouveau Front Populaire a viré au cauchemar pour le parti à la rose rhodanien.
Pour une cadre de la fédération 69 qui préfère garder l'anonymat pour le moment, l’accord final est "assez vexatoire". "J'hallucine de voir à quel point Raphaël Glucksmann était devant et on se retrouve avec des circonscriptions difficiles", râle-t-elle.
Il est vrai qu’avec cinq circonscriptions sur quatorze, le PS pourrait donner l’impression d’avoir tiré son épingle du jeu. Sauf qu’en réalité, aucune n’est gagnable, sauf la 4e de Lyon où se présente Sandrine Runel face à Anne Brugnera (Renaissance).
Pour notre interlocutrice désabusée, le conseil fédéral de samedi dernier a été un déclic pour beaucoup de militants socialistes. "Il y a un sentiment d'injustice, car les choses auraient dû se passer autrement. Il y a des gens qui ont travaillé le coup d'après, voire le coup encore d'après. Bruno Bernard (qui a mené les négociations pour les écologistes ndlr) réussit le tour de force de passer d'un parti qui fait 11% dans la Métropole à se tailler la part du lion dans les circos", regrette la cadre, qui estime que c’est en réalité le PS de toute la région Auvergne-Rhône-Alpes qui a été lésé dans ce deal.
Dans son viseur donc, le président écologiste de la Métropole qui n’a laissé "que des miettes" à ses partenaires. "On a plutôt intérêt à se rassembler, à se respecter", pointe notre interlocutrice qui estime que Bruno Bernard a laissé parler "son appétit pour la Métropole et les futures élections régionales".
Mais Bruno Bernard n’est pas le seul à servir de cible pour les fléchettes à la fédé du cours de la Liberté. Le cas Cédric Van Styvendael agace également. Car le maire socialiste de Villeurbanne donne à certains l’impression de jouer une musique différente, avec d’autres partenaires.
"Il y a eu une convergence d'intérêts avec Bruno Bernard qui le met dans la main de LFI et qui affaiblit la fédé PS du Rhône", accuse la cadre de la fédé, qui regrette que Cédric Van Styvendael n’ait pas élevé la voix quand il s’est agit de défendre les circonscriptions, ou même les termes des accords.
Car les insoumis n’ont pas toujours respecté ce qui avait été dicté par Paris, comme dans la 7e circonscription où il était convenu que la socialiste Lucie Morel soit la suppléante du candidat LFI Abdelkader Lahmar. Or, ce dernier s’est "assis" sur la consigne.
"Les militants, de tous bords confondus, le ressentent. Les cadres de la fédé qui ont un peu de bouteille ne sont pas dupes. A force de vouloir éliminer les partenaires, il ne faut pas que ça pose problème pour la suite", prévient la porte-voix officieuse des déçus du PS 69.
Quand le but du PS est de sauver des places d’élus au lieu de lutter pour faire barrage a l’extrême gauche, a l’antisémitisme aux propos separistes, a l’islamisme, aux appels a la violence, le PS a vendu sa peau préférant pactiser avec avec des racistes, des extrémistes, des dangers pour la France, des ennemis de la démocratie, ce parti disparaîtra dans la honte.
Signaler RépondreOn voit bien que le secrétaire fédéral du PS est incapable de peser. C’est vrai qu’il a fait 5,72 % à Caluire…..
Signaler RépondreComment peut-on avoir quelqu’un aussi faible ?
Je ne voterai certainement pas pour la Nupes
arrête la division le plus important c'est de battre l'extrême droite
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