C’est la promesse politique des élus de la Ville et de la Métropole aux Lyonnais et aux grands Lyonnais depuis 2020. Si la préoccupation est louable et partagée par de nombreux habitants, en revanche la méthode actuellement déployée localement interpelle fortement. À l’image de la "fast-fashion" - cette pratique inventée par l’industrie de la mode de produits de mauvaise qualité fabriqués à la hâte pour inonder nos centres villes, tout en favorisant la disparition progressive des commerces indépendants, Lyon est en passe de devenir l’étendard de la "fast-écologie".
Les autorités locales expérimentent ici, au nom de l’urgence climatique, une transformation ultra rapide, chaotique et au rabais du centre-ville lyonnais. Au nom du dogme d’une ville "sans voiture" soi-disant inéluctable et d’un prétendu partage plus juste de l’espace public, Lyon et son agglomération sont en train de vivre, comme une fatalité, cette transformation à marche forcée, pour devenir le laboratoire français de la fast-écologie. Cette nouvelle version du "green-washing" entend ériger un modèle rapide de la ville écolo idéalisée. Derrière le vocabulaire et les travaux en cours sous nos fenêtres, se joue une stratégie bien huilée, non sans conséquence pour notre qualité de vie.
Décryptage en trois séquences du déploiement de ce nouveau modèle urbain conçu “malgré nous”, mais pour “notre bien” : 1/ décréter la Vélorution, 2/ asphyxier le centre-ville et 3/ donner l’illusion de la concertation.
Sur le papier, l’idée de départ paraissait pourtant aussi séduisante qu’ambitieuse. En réponse à son solennel "dernier mandat pour le climat", et à l’heure de l’urgence climatique et du réchauffement des villes, le Maire de Lyon nous promettait la mise en place expresse d’une ville apaisée, 100% cyclable et 100% marchable, végétalisée, perméable, et même une ville "à hauteur d’enfants", co-construite avec les citoyens.
Les premiers résultats expérimentés par les Lyonnais se résument surtout à une chasse anti-voiture : des autoroutes à vélo et des pistes cyclables XXL qui impactent jusqu’à 50% les voies de circulation automobile, une absence de tout projet pour agrandir le métro et de solutions massives de stationnement en sous-sol, des conflits démultipliés entre usagers des différentes mobilités, et une dangerosité accrue sur de nombreux aménagements, en particulier sur les axes partagés entre bus, vélos et trottinettes, comme sur les quais Maréchal Joffre ou Fulchiron, ou sur toutes les zones de croisement des différentes mobilités.
Se dessine ainsi progressivement le plan d’une ville chaotique et « bunkerisée » plus qu’apaisée, avec la fermeture emblématique de la rue Grenette, et des quartiers fragmentés façon îlots urbains. Le tout donne l’étrange impression d’une ville réservée de plus en plus à une population de jeunes gens actifs, sportifs ou en bonne condition physique, majoritairement entre 20 et 50 ans, et non plus à l’ensemble des habitants.
Après l’essor des enseignes de la fast fashion, qui n’ont aucun attachement ni intérêt pour leur lieu d’implantation, nous assistons désormais au déploiement de la politique de la "fast-écologie", qui veut aller vite en mode "far west", avec 3 modes d’intervention censés nous convaincre qu’il s’agit de la seule voie possible pour résoudre le réchauffement des villes et celui de la planète.
Acte I - Décréter la Vélorution
Telle une nouvelle obsession collective, le premier élément de l’argumentaire de la ville de la "fast-écologie" est simple : nous faire comprendre à tout prix qu’une révolution des mobilités est en marche, celle du vélo. Pour nous en convaincre, le discours employé et les éléments de langage s’appuient sur une version romantique du fameux « sens de l’Histoire » et du mode de vie chinois. Le Monsieur Vélo de la Métropole, Fabien Bagnon, Vice-président aux mobilités, va même plus loin en matière de promesse puisqu’il présente le Réseau Express Vélo (REV) en ces termes : "le REV arrive ! Il est particulièrement sexy, voir carrément érotique" (sur le réseau social X - février 2021).
Au-delà d’en faire un phénomène de mode, et de ringardiser tous ceux qui n’utiliseraient pas ce mode de transport, les élus de la Ville et de la Métropole justifient la précipitation des aménagements des autoroutes à vélo par des chiffres tout aussi impressionnants que le chaos généré par les travaux en cours ou la dangerosité des axes créés. A coup de 70 compteurs vélo répartis dans la ville, qui décomptent un même usager jusqu’à 12 fois pour un seul et même trajet, on nous annonce sans trembler le record de 42 millions de passages vélos sur l’année 2023, sans éveiller chez personne le moindre questionnement méthodologique ou d’ordre arithmétique.
A titre de comparaison, 40 millions de véhicules transitent chaque année en cœur de ville, au niveau de Perrache et sous le tunnel de Fourvière[1], lequel était considéré comme une autoroute nationale jusqu’à son récent "déclassement sémantique" en M6/M7. Pendant que l’on se focalise sur l’explosion de la pratique du vélo, toute relative en valeur absolue, on ne traite rien de la pollution générée par ce trafic automobile, alors qu’une solution concrète existe avec le projet Métamorphose qui permettrait de sortir le trafic du centre-ville de Lyon, sans éliminer les automobilistes ou décréter qu’ils doivent utiliser désormais un vélo. C’est le "deux poids, deux mesures" de la politique actuelle des écologistes lyonnais, une ambition écologique à la petite semaine qui regarde le problème par le petit bout de la lorgnette.
Acte II - Asphyxier le centre-ville
Rendre la ville impraticable aux automobilistes et les écœurer de leur véhicule, c’est bien l’objectif très clairement poursuivi. Lorsque l’on expérimente les nombreux bouchons générés par les multiples aménagements provisoires ou pérennes, on peut même entrevoir une certaine forme de sadisme de la part des concepteurs. Tout est fait pour prendre les automobilistes au piège, condamnées à voir tourner les feux tricolores sans pouvoir avancer de plus de 3 mètres, alors que le couloir de bus nouvellement créé reste lui, désespérément vide.
C’est dans ce même état d’esprit d’aller vite et de rendre les choses irréversibles, que le projet de fermeture d’une immense partie de la presqu’île aux véhicules a été imaginé. Il n’y a dans le projet actuel, aucune vision globale de la ville, aucune vision des mobilités à l’échelle de la 2e agglomération de France, aucun accompagnement sérieux, ni aucune étude d’impact sur les habitants, les commerces, les entreprises, les artisans, les personnels soignants qui doivent pourtant y accéder. On ne conçoit pas la ville pour les habitants, mais pour y expérimenter une conception dogmatique et utopique de la ville apaisée, qui correspond uniquement à la représentation que les théoriciens s’en font.
Il s’agit d’une relecture des politiques d’urbanisme. Un genre de mythe de la campagne à la ville. On décrète la piétonnisation de toute la ville, au nom de l’urgence climatique, et on se contente purement et simplement de fermer l’accès au centre-ville, en expliquant que les gens s’adapteront. Ce serait non seulement le prix à payer, mais aussi la seule solution possible.
Tout le monde rêve d’une ville apaisée, c’est-à-dire plus sécurisée, plus attentive à la bonne cohabitation des différents usages, moins accidentogène, et plus végétalisée. La piétonisation des centres villes représente un levier possible, mais elle s’aménage et s’adapte avant tout à certaines configurations. Celles des villes de taille moyenne, dont le centre peut se retrouver piétonnier, car il est entouré par des accès faciles en voitures, et des stationnements adaptés.
Dans tous les cas, l’ensemble des usagers doit être pris en compte et les aménagements doivent se faire progressivement avec un réel accompagnement au changement.
Acte III - Donner l’illusion de la concertation
Troisième ingrédient : achever ce qu’il reste de crédibilité à la puissance publique en donnant l’illusion à la population que l’on sollicite son avis. Voilà sans doute le plus grand paradoxe de ce grand plan de "fast-écologie". Jamais nous n’aurons eu à Lyon autant de concertations en cours, avec des résultats si faibles de participation. Jamais nous n’aurons eu autant de contestations, de pétitions et de collectifs qui dénoncent les mesures mises en place, et si peu d’écoute active de la part des élus. A telle enseigne que l’on se demande franchement comment elles sont organisées et qui est invité à y répondre, exception faite des associations pro-mairie ou pro-métropole.
Sur le projet de piétonnisation de la presqu’île par exemple, habitant le bas du 5e arrondissement, je n’ai jamais reçu le moindre prospectus, une info riverain, une invitation à une quelconque réunion publique. J’ai découvert qu’un nouvel aménagement serait déployé sur le Quai Fulchiron…le jour où les travaux ont commencé. En réalité, cette concertation autour du projet "Presqu’île à vivre" ressemble à un grand leurre. Personne n’a véritablement été consulté.
Même la bataille de chiffres en témoigne : à peine 2924 répondants au questionnaire en ligne de la mairie centrale, contre 4587 réponses récoltées dans une démarche indépendante du maire du 2e, sur son seul arrondissement. Malgré des départs significatifs du centre-ville ces trois dernières années qui témoignent à eux seuls d’un véritable malaise, qu’en pensent les quelques 500 000 Lyonnais habitants intramuros ? Qu’en pensent les grands Lyonnais, principaux contribuables-financeurs des aménagements en cours, qui aiment venir faire leurs courses, se promener, travailler, consommer, flâner en Presqu’île ?
A l’image de ce qu’il se passe pour tous les projets d’autoroutes à vélo à l’échelle de la Métropole, ce n’est pas une concertation qui est à l’œuvre, mais une crise d’autoritarisme. On impose la vision de ceux qui "savent" contre tous les autres, et on le fait de manière précipitée, avec des pseudo concertations, et on donne des rendes-vous que l’on n’honore pas, comme à Bron, Caluire, Oullins-Pierre Bénite ou Tassin la Demi-Lune.
Résultat = Climat 0 / Lyon 0
Absence d’études d’impact, saucissonnage des projets de Voies lyonnaises en tronçons pour éviter les procédures légales de consultation de la population, évitement des questions qui fâchent, absence de prise en compte des retours des habitants ou des usagers… Tout cela n’est pas satisfaisant. Pire, c’est un facteur d’aggravation de la crise démocratique à l’œuvre dans notre pays et une décrédibilisation supplémentaire et inutile de la parole publique.
Comme à Paris, comme à Grenoble, on va vider le centre-ville de la classe moyenne et des familles, pour permettre aux livreurs à vélo ubérisés et ultra-précarisés, de livrer les appartements des plus fortunés. Du moment qu’ils le font de manière "décarbonée", le reste ne semble intéresser personne. Avec pour signature "le dernier mandat pour le climat", on comprend que le Maire de Lyon veuille aller à toute vitesse pour tenter de se faire réélire. Toutefois doit-on le faire sur le dos des habitants et de cette quête, pourtant collective, d’une meilleure "qualité de vie" ?
Aujourd’hui, seule certitude, si l’on n’oppose aucune résistance, la Presqu’île de Lyon va bientôt ressembler à une autre forme de vitrine. Celle d’un laboratoire du vélo à tout prix, impraticable pour les voitures, comme pour les habitants ou les professionnels, et transformée en grand parc d’attraction touristique désormais sans âme. La fast-écologie, aussi nuisible que la fast-fashion, n’aura produit ni avancée pour la planète, ni pour la qualité de vie des Lyonnais.
Alexandra Carraz-Ceselli,
Spécialiste des politiques publiques et des médias,
Fondatrice de L’Equipe des Lyonnes pour encourager les femmes à prendre toute leur place dans le débat public, et du Lab’ des idées publiques
Une ville décadente, sale et de plus en plus impolie.
Signaler RépondreOu les gens, de plus en plus les uns sur les autres, deviennent fous.
je suis bien d'accord avec cette dame : 40 millions de voitures qui passent dans lyon, c'est trop ! on étouffe !
Signaler RépondreVous dites vraiment n’importe quoi du début à la fin. Non, les compteurs ne comptent pas 12 fois le même cycliste, c’est de la calomnie.
Signaler RépondreOui c'est bien connu, la pollution n'existait pas à Lyon avant 2020
Signaler RépondreQui sont les pollueurs ? Les écolos, bien sûr. Les aménagements anti-voitures ont pour conséquences immédiates une pollution de Lyon, pollution étant inexistante avant l'arrivée de ces foutus écolos, dont parmi eux, un certain petit doucet n'hésitant pas de prendre l'avion et de posséder un 4x4 SUV diesel. C'est ça, les écolos
Signaler RépondreJe fais partie du syndic de mon immeuble, nous constatons régulièrement des anomalies. L'une des dernières en date était la présence de fumeur dans la cage d'escalier, donc odeur + mégot.
Signaler RépondreEst-ce que vous croyez que nous sommes allés raconter notre problème sur un forum anonyme en espérant que ça allait changer quoi que ce soit de pleurer ?
La réponse est non. Nous avons donc, avec l'aide du gestionnaire de la copropriété, rajoutés des plaques d'interdiction de fumer. Bien évidemment, comme c'était à prévoir, les panneaux n'ont pas empêchés les incivilités, nous sommes donc passer à l'étape supérieur en votant l'ajout de détecteur de fumée à cet endroit. L'alarme à hurler une fois, pas deux, depuis plus de problème, les gentils locataires vont maintenant dehors pour fumer.
Il en va de même pour tout, si on ne rapporte pas les choses aux bonnes personnes et qu'on vient juste pleurer sur les réseaux sociaux, oui rien ne change, et oui vous passez juste pour un cas social.
Des cas d'ajout de panneaux, d'ajout de marquage au sol ou autre mesure plus pragmatique, on en voit très régulièrement en ville, et ces cas ne sortent pas de nuls parts, c'est avant tout des riverains qui ont, à un moment, remontés des problèmes récurrents.
"je ne vois pas l’intérêt de donner ces chiffres, si ce n’est de faire admettre à la personne qu’elle a tort."
Signaler RépondreEt c'est quoi le problème à faire admettre quelqu'un qu'il a tort ? C'est comme ça qu'on avance non ? En allant dans le droit chemin et pas dans les torts et coup de gueule non-constructif de chacun.
Je vous laisse le soin de vous informer en ligne sur les "e-bike" en Chine et l'interdiction total du diesel et de l'essence sur les deux roues chinois :
Signaler Répondrehttps://cst.episciences.org/12099/pdf
Le temps de lecture, vous ne parlerez pas de vos fesses au moins.
Merci de ne pas juger trop vite en m’attribuant une vision micro et de replacer la discussion dans son contexte : j’ai écrit « les chiffres ici ne servent pas à grand-chose », j’ai mis « ici » pour signifier « dans ce cas précis », subtilité de la langue française ;-)
Signaler RépondreEn effet, je répondais au commentaire qui demandait de donner les chiffres, à savoir je cite « le pourcentage d’espace public dédié à la voiture contre le pourcentage dédié au vélo » : je ne vois pas l’intérêt de donner ces chiffres, si ce n’est de faire admettre à la personne qu’elle a tort.
Et à propos de votre remarque « A quoi bon baser tout nos chantiers et projets sur l’expérience de Michel le 20 septembre 2023 à 18h12 sur les quais de Saone. » : ce n’est pas parce que j’accorde de l’intérêt au commentaire d’une personne qu’il faille partir sur un raccourci simpliste et réducteur.
Nous sommes d’accord et cela va de soi que l’expérience de quelques-uns ne suffit pas pour un projet qui concerne plus d’un million de personnes (à ce propos, on dirait qu’il y a une bataille de chiffres autour de la concertation publique : qui dit vrai et qui dit faux… Sacrés chiffres :-))
Bref, il ne faut pas extrapoler à partir de mon commentaire sur une personne pour me faire dire ce que je n’ai pas dit, encore une fois replaçons la discussion dans son contexte : j’ai dit qu’il n’y a pas d’intérêt à sortir des chiffres juste pour avoir raison et je trouve plus intéressant de recueillir les expériences des uns et des autres, et plus ces témoignages sont nombreux (l’importance du chiffre :-)), plus il y a de probabilités pour que des critiques constructives émergent, eh oui j’ose espérer qu’il y a aussi des personnes sensées et sincères qui interviennent sur ce forum :-)
Enfin, concernant le partage de l’espace public dont il est question, les incivilités viennent de tous les usagers (automobilistes, cyclistes et piétons) et ce ne sont pas les chiffres qui vont améliorer la cohabitation : alors il ne faut pas toujours tout ramener aux chiffres car c’est bien nous en tant qu’acteurs sur le terrain qui devons réapprendre à vivre ensemble avec notre capacité d’écoute, notre capacité à nous remettre en question et toujours dans le respect de l’autre...
Et mon c... c'est du poulet aussi ? hein?
Signaler Répondrele jour où il y aura que les octogénaires, les handicapés, les véhicules d'urgence, d'artisans, ou de livraison dans les rues, notre ville sera déjà beaucoup plus agréable à circuler pour tous. Ce sont les plus légitime sur la route, et ils sont en minorités.
Signaler Répondrele problème aujourd'hui ce sont les autres, en majorité, qui dérange à la fois ceux qui n'ont pas d'autre choix d'utiliser une voiture, mais également parfois les pietons, cyclistes et autres usagers.
Perso, le plus agé possible.
Signaler RépondreA 70 ans, on peut faire encore beaucoup de choses à la seule condition d'avoir été un peu actif, comme marcher tout les jours. La personne sédentaire qui n'aura prit que la voiture pour faire tout ses déplacements aura effectivement beaucoup plus de problèmes pour se déplacer en arrivant proche de cet age.
Mais enfin, quel est le rapport entre mes précisions et votre commentaire ? D'autant que je ne parle pas de vélo mais de deux roues. Apprenez à lire et à rester dans le sujet
Signaler RépondreProbablement 70-80, après cela dépendera des capacités cognitives, normal quoi. Qu'est-ce que vous entendez par "en faire jusqu'à handicapé" ? Le vélo n'a jamais rendu personne handicapé (sauf accident, comme absolument tout).
Signaler RépondreEt du vélo vous pensez en faire jusqu'à quel age ou handicapé ?
Signaler RépondreNon vos propos ne sont pas compatible avec les miens puisque je vous mentionne que le deux roues est le présent et le futur des grandes villes chinoises quand vous nous dites que c'est le passé.
Signaler Répondre1 million de personne en deux roues ne prennent pas la même place que 1 million de personne en automobile, surtout dans une superficie de 50km2. Il faut être réaliste et pragmatique.
@expatrié
Signaler RépondreJe n’ai pas dit différent de vous mais vous avez été beaucoup +précis et documenté que moi !
de +, ni vous ni moi n’ont dit que les chinois débarquaient en Force chez nous et dans l’UE avec des Voitures électriques comme ByB ou MG, tout un symbole quand on connaît le long et populaire succès britannique de MG…..
Vous réclamez ce qui n'est pourtant pas bien long à chercher :
Signaler Répondrehttps://www.lefigaro.fr/lyon/a-lyon-la-qualite-de-l-air-continue-de-s-ameliorer-sauf-l-ete-20240410
On reproche souvent des sources de gauche, j'espère ne pas recevoir ce genre de commentaire avec celle-ci...
La source est donnée dans l'article (ATMO) si vous souhaitez explorer plus de chiffres sur le sujet
Pas très honnête de parler ce qu'on ne connaît pas.
Signaler RépondreS'il y a beaucoup de voiture en Chine, en revanche, dans les grandes villes, il y a ENORMEMENT de déplacement en 2 roues 100% électriques. Et ce depuis bien plus de 10 ans.
Quant au voiture, beaucoup sont électrique.
Nous avons beaucoup de retard avec toutes nos voitures thermique en ville.
Madame, comme vous avez Raison et je suis Entièrement d’accord avec Vous à quelques détails près.
Signaler Répondre1) quand nous étions en voiture, les chinois étaient à vélo et maintenant c’est le contraire
2) la Concertation citoyenne est plutôt symbolique et quelques soient les avis de citoyens, ils font ce qu’ils ont prévu, point final
3) j’ai réclamé plusieurs fois des statistiques de pollution, suite aux réductions systématiques des voies automobiles avec même fréquentation, au détriment des autoroutes à vélos ou trottinettes à 2 dessus
donc Fatalement la pollution doit augmenter surtout avec des moteurs au ralenti les émissions croissent et les statistiques sont Invisibles par ces Khmers Verts…. donc ces stats doivent être mauvaises sinon ils les exhiberaient….
Celui qui vous écrit, prend parfois le métro, assez souvent son vélo et à pied…. il possède une auto électrique et, hors de Lyon évidemment, des hectares de forêt mangeant du CO2: donc aucune leçon à recevoir de ces jeunes pitres en Mairie Centrale, avec un Égo démesuré……OUST…Tout le Monde sort la tête du bon fromage et descend du tramway avant d’avoir Vraiment abîmé cette Belle Ville et en dégoûter les visiteurs !!!! Alors Choisissez bien votre bulletin aux prochaines Municipales !!
Nous sommes une société, nous ne sommes pas une tribut ou un clan, nous sommes plus de 500 000 à Lyon, plus d'un million dans la Métropole. On ne peut pas satisfaire le plus grand nombre en se basant sur l'expérience de Gérard, Marlène et Jean-Eudes. Et je passe évidemment toute la partie humaine qui peuvent alterer le récit des expériences. Je ne dis pas forcément que les personnes mentent, mais je pense simplement à l'émotion qui rentre en compte pour exagérer des parties de l'histoire, en omettre d'autre. Ou simplement la mémoire sélective qui peut aussi compromettre l'expérience racontée, de la réalité. N'oublions pas également que l'expérience, quant elle est racontée par une seule personne, ne contient que sa version, nous n'avons pas la version des autres acteurs de ce moment et de leurs yeux qui peuvent mettre à mal les conclusions tirés personnellement par le conteur.
Signaler RépondreVous devez quitter cette vision micro et adopter une vison macro. A quoi bon baser tout nos chantiers et projets sur l'expérience de Michel le 20 septembre 2023 à 18h12 sur les quais de Saone. Si au final le quotidien, la routine et le besoin de la majorité des lyonnais ne correspondent pas. Et ça c'est les chiffres qui nous le disent.
A l’inverse de vous, je n’ai pas trouvé son discours inutile : je lis par exemple qu’il a relaté une expérience malheureuse en tant que piéton avec son fils dans sa poussette face à l’irrespect de cyclistes en bord de Saône… Il a aussi le droit d’exprimer son vécu et son ressenti ;-)
Signaler RépondreEnsuite, vous écrivez que les chiffres lui auraient permis de se rendre compte qu’il a tort parce qu’avec les chiffres on se rend compte que la voiture est largement reine etc. : encore une fois, les chiffres ici ne servent pas à grand-chose, sauf si l’unique objectif est de lui faire admettre qu’il a tort mais ça n’apporte rien de constructif :
ce serait mieux d’encourager les uns et les autres à continuer à témoigner sur leur quotidien en tant que cycliste, automobiliste ou piéton pour se rendre compte des problèmes ; les solutions pour une meilleure cohabitation sont plus faciles à trouver avec une meilleure écoute et une bonne concertation avant tout projet est dans tous les cas indispensable…
Et bien justement, mon but n'est pas d'opposer, puisque c'est exactement ce que son discours, inutile, encore une fois, fait : ils opposent et créer de la tension.
Signaler RépondreNous donner des chiffres lui aurait au contraire permis de se rendre compte qu'il a tort et de mettre fin à cette opposition puisqu'avec les chiffres on se rend bien compte que justement : La voiture est encore largement reine et la cohabitation que vous souhaitez ne se fait pas encore.
Vous avez trouvé son discours long et inutile et à la place vous lui demandez de comparer le pourcentage d’espace public dédié aux vélos à celui dédié aux voitures ? Dans quel but ? Opposer encore une fois les cyclistes aux automobilistes ? Il faut recentrer le débat ;-), on peut toujours utiliser les chiffres à sa guise pour avoir toujours raison mais le but est plutôt de faire en sorte que cyclistes, automobilistes et piétons cohabitent plus facilement et pour cela, plutôt que d’être rapide à juger, c’est plus constructif d’être à l’écoute et il me semble qu’il y a de nombreux commentaires intéressants sur ce site, à l’image de celui d’Esscond ci-dessous par exemple qui dit qu’il y a un réel manque de concertation… Je trouve plus intéressant d’écouter des témoignages d’usagers sur le terrain.
Signaler RépondrePlutôt qu'un long discours inutile, pourquoi ne pas nous donner des chiffres ? Le pourcentage d'espace public dédié à la voiture contre le pourcentage dédié au vélo ?
Signaler Répondreça améliorera l'accessibilité et le stationnement en Presqu'ile? J'en doute...
Signaler RépondreJe ne revendique rien cher Monsieur (madame?), je constate ! Et je suis loin d'être un militant mais juste un citoyen qui réflechit autrement que par le spectre de sa bagnole, et qui se dit qu'on doit pouvoir nettement améliorer les conditions de déplacement de TOUS les usagers dans cette ville.
Signaler RépondreQue vous le vouliez ou non, 80% de l'espace public (c'est à dire commun) est occupé par la voiture qui y circule mais surtout qui y stationne 23h sur 24! Que vous le vouliez ou non, la Presqu'ile est irriguée de transports en commun (dont 3 métros reliés à des gares TER), donc les alternatives pour venir existante DEJA! Et les parkings sont présents en nombre dans et autour de la Presqu'ile. Ce n'est donc pas un problème d'infrastructures mais un problème d'étroitesse d'esprit de certaines clientèles et de certains commerçants. D'ailleurs, 10% seulement de la clientèle actuelle vient en voiture, et ceci depuis des années....donc arrêtons les raccourcis faciles et fallacieux sur la mort du centre-ville à cause de la piétonnisation (qui n'est d'ailleurs pas totale puisque les habitants et les professionnels pourront continuer à y entrer).
Et si vous voulez des exemples de piétonnisation de centre-villes réussis, pas la peine de les chercher aux Pays-bas ou dans les pays nordiques, il suffit de prendre la liste de la plupart des grandes agglomérations françaises qui ont pris ce virage il y a déjà de nombreuses années : Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Lille, Rennes, Montpellier, Toulon, Nice, Toulouse, etc. La dynamique commerciale est loin d'y être en berne, au contraire...
Allez, respirez un coup, ça va bien se passer et il y a bien plus grave dans la vie...
Il est normal que la Métropole ouvre des pistes cyclables pour limiter les rejets de CO2 et la pollution atmosphérique. Ça fait partie de leur boulot. Le maire de Bron collabore souvent avec elle, bien qu'elle soit à majorité écolo alors qu'il est LR.
Signaler RépondreMais ce qui ne va pas est leur approche dogmatique pour la construction des VL sans aucun souci des métropolitains. Sur Bron, le passage de l'avenue Rockfeller est traité de manière scandaleuse: aucune réunion sérieuse avec les riverains, statistiques de circulation totalement fantaisistes pour justifier le détournement des véhicules privés et commerciaux dans des rues étroites et déjà sujettes à encombrement, absence de dialogue avec le maire à qui l'on ment effrontément pour préparer une véritable catastrophe polluante dans le quartier des Essarts. Et tout çà pour justifier le passage de moins de 50 vélos/heure sur une piste large de 4m tandis que les véhicules iront faire la queue dans un dédale de rues non conçues pour ça.
ça devient pathologique de tout sexualiser chez les ecolos. Complètement lunaire la réponse au regard du com du Dr Arnaud deVal qui interpelle sur la dangerosité du point a traverser.
Signaler Répondre« Fabien Bagnon
@F. •7 h
Il faut faire très attention. Patience le REV arrive et il particulièrement sexy, voire
carrément érotique »
Regardons qui écrit : une "spécialiste auto proclamée des politiques publiques et des médias"
Signaler RépondreAh...
Regardons le CV et la formation de l'intéressée : une école de commerce très bas de gamme (IDRAC) et quelques MOOC !
Je crois que je peux sans souci me proclamer "Spécialiste en physique quantique" après avoir regarder un reportage de 20 minutes sur ce thème sur Arte.
Les cons démagogistes d'écologistes s'imagine que parce que on va rouler en vélo à Lyon on va sauver la planète abruti va vous vous imaginer que ça va changer quoi que se soi On fais bien rire les ricains , les russes ,les Chinois qui n'ont rien à foutre de votre écologie de mèrde pendant que ses pays polluent allègrement la planete nous on a nos gentils bisounours ecolos qui dépenses des milliards pour des conneries d'ecolosfachiste les gens en on marre de vos connerries d'intellogauchiste de merde
Signaler RépondreVous êtes des empêcheurs de vivre à quand pourquoi pas les toilettes sèches en ville ???? On rêve !!!!! Il nous faudrait une bonne révolution contre tous ses connard de gauchistes de merde. Mais oui ils pourraient supprimés toutes les voitures en ville ça ne changerais rien au climat . Même si en Europe on ne poulluer plus du tout sa ne changerais rien du tout alors arrêter de nous faire chiez et retournez dans. Vos rêves
La seule chose serait pour le monde de fabriquer des produits durables de tres bonne qualités au lieu d'acheter des produits de Mèrde consommons moins mais de bonne qualités ....
Si on devait fermer à la circulation une rue à chaque fois qu'elle manque un peu d'affluence, il faudrait fermer totalement aux voitures quelques rues autour de chez moi alors...
Signaler RépondreDe même pour certains trottoir
Bien résumé 👍🏻
Signaler RépondreCette contribution est exceptionnelle et devrait être placardée dans tout Lyon tellement elle résume bien la chienlit écolo fasciste qui nous gouverne.
Signaler RépondreBravo Madame pour cette description tellement réaliste des inepties, des arrogances, des incompétences crasses, d'une secte qui pese en outre quelque 5 % de la population...Si ce n'est pas du totalitarisme ,comment qualifier 5 % qui impose leur vues étroites à 95 % ?
Esperons que les législatives à venir leur enfonceront bien leur clou avant la déculottée de 2026!!
L'imposture gauchiste et islamofasciste doit être universellement dénoncée et combattue partout et par tous!Haut les coeurs les Lyonnais!!
Votre cerveau?
Signaler RépondreLe seul commentaire que vous trouvez à faire concerne la couleur de cheveux?
Bien la hausse blonde, vous n'avez pas plus artificiel ?
Signaler RépondreBonjour,
Signaler Répondreje partage complètement votre avis , les lyonnais n'on plus qu'a ce débrouiller tout seul pour leurs travaux . Ce n'est pas les immigrés qu'y manque pour taffer au black.
J'habite en plein Lyon (dans le 6eme), les seules de mon immeuble qui peuvent utiliser leur vélo pour aller travailler sont mes voisines qui ont la chance de travailler dans Lyon, et qui aussi font toutes leurs courses en ligne (SheIn, Amazon etc) donc merci, il y aura des cyclistes partout (les jours de soleil, le reste du temps des bouchons monstre) mais une ville bien morte à côté de ça... je précise que pour ma part ce qui ferait mon affaire pour me passer de la voiture serait une nette amélioration des bus/metro/tram qui sont complètement à la ramasse. Ah aussi, je dois passer le long du parc, une blague la piste cyclable le long du boulevard Stalingrad et dans la rue Waldeck Rousseau, si je croise 5 cyclistes dessus en tout de temps en temps c'est le grand maximum.
Signaler RépondreIl suffit de lire l'article pour avoir la réponse à votre dernière question.
Signaler RépondreCe qui laisse penser que vous ne l'avez pas lu et que votre commentaire est juste un commentaire militant pour tenter de défendre tant bien que mal (en l'occurrence mal) la majorité métropolitaine.
Exemple du jour : refaire la marquage de la voirie en pleine heure de pointe en privant 2 voies sur 3 au niveau de la cité internationale 👍
Signaler RépondreVous ne pouvez pourtant pas nier qu'il y a aucune source ou étude... Mise à part nous faire un parallèle à ce qu'est la fast-fashion et nous expliquer le concept de H&M...
Signaler RépondreL'art de dire tout et son contraire pour faire des articles long, c'est ce qui se passe quand on ne fourni aucune source, aucune étude pour appuyer ses propos, il y a un moment où même les propos entre eux n'ont plus de cohérence parce qu'ils n'ont pas de structure solide où s'appuyer.
Signaler RépondreBen voilà, dire des vérités fâchent, hein. Pas besoin de vous traiter de quoi due ce soit, votre réponse suffit de montrer votre aveuglement.
Signaler RépondrePerso, j'ai réglé le problème, auto entrepreneur dans la rénovation d'appartement, je refuse les propositions de chantier dans Lyon !
Signaler RépondreOn ne peut plus rouler en camionnette, on risque en permanence de percuter des cyclistes "kamikazes voire intégristes", le stationnement est exorbitant quand on réussit à se garer. Lyonnais, vous avez voulu un maire écolo, maintenant assumez ! Lyon n'est pas indispensable et je me passe très bien de ne plus y aller !
Bon courage pour la suite !
Source : Vichy
Signaler RépondreLa planète s'en fou royalement...
Signaler RépondreL'homme n'arrivera jamais à détruire la terre,se détruire lui comme espèce sûrement mais la planète jamais...
Les écolos sont des ignorants bornés
Après plus de quarante ans de vie dans cette ville, j'approuve le constat exposé dans cet article, je le ressens au quotidien, une seule solution pour moi: quitter au plus vite cet enfer !
Signaler Répondreje ne peux déjà plus travailler de façon "raisonnable" dans bien des quartiers, étant artisan et l'avenir n'est guère encourageant !
J'ai hâte de vendre mon appartement et de partir enfin de ce "camp de concentration soft " qu'est devenu Lyon au quotidien pour moi... Entre pression fiscale et quotidien pourri, je n'en peux plus !
700 millions d’euros dépenses pour les pistes cyclables
Signaler RépondreHALLUCINANT !
Bravo pour cet article, à Paris c'est le même délire mais en pire. Visiblement ou inconsciemment on veut virer une classe de la société urbaine pour la remplacer par une autre... Qui a plus de moyens.
Signaler RépondreC'est un troll ou c'est un vrai article ?
Signaler RépondreSérieusement, ok je vois les commentaires qui vont me traiter de bobo hors-sol, mais comment est-ce qu'on ne peut pas avoir honte d'écrire ou de publier ça ?
Bien sûr qu'il y a des choses à redire sur la transformation actuelle de la ville, mais est-ce qu'on peut le faire intelligemment ?
Écrire une bouse pareille, sans aucune recherche, sans aucune nuance, sans aucun apport intéressant et tout ça en période électorale ?
Franchement j'ose espérer que la personne qui a écrit ça ne s'appelle pas journaliste et que lyonmag ne se revendique pas comme un journal. C'est risible et même pathétique.