C’est la promesse politique des élus de la Ville et de la Métropole aux Lyonnais et aux grands Lyonnais depuis 2020. Si la préoccupation est louable et partagée par de nombreux habitants, en revanche la méthode actuellement déployée localement interpelle fortement. À l’image de la "fast-fashion" - cette pratique inventée par l’industrie de la mode de produits de mauvaise qualité fabriqués à la hâte pour inonder nos centres villes, tout en favorisant la disparition progressive des commerces indépendants, Lyon est en passe de devenir l’étendard de la "fast-écologie".
Les autorités locales expérimentent ici, au nom de l’urgence climatique, une transformation ultra rapide, chaotique et au rabais du centre-ville lyonnais. Au nom du dogme d’une ville "sans voiture" soi-disant inéluctable et d’un prétendu partage plus juste de l’espace public, Lyon et son agglomération sont en train de vivre, comme une fatalité, cette transformation à marche forcée, pour devenir le laboratoire français de la fast-écologie. Cette nouvelle version du "green-washing" entend ériger un modèle rapide de la ville écolo idéalisée. Derrière le vocabulaire et les travaux en cours sous nos fenêtres, se joue une stratégie bien huilée, non sans conséquence pour notre qualité de vie.
Décryptage en trois séquences du déploiement de ce nouveau modèle urbain conçu “malgré nous”, mais pour “notre bien” : 1/ décréter la Vélorution, 2/ asphyxier le centre-ville et 3/ donner l’illusion de la concertation.
Sur le papier, l’idée de départ paraissait pourtant aussi séduisante qu’ambitieuse. En réponse à son solennel "dernier mandat pour le climat", et à l’heure de l’urgence climatique et du réchauffement des villes, le Maire de Lyon nous promettait la mise en place expresse d’une ville apaisée, 100% cyclable et 100% marchable, végétalisée, perméable, et même une ville "à hauteur d’enfants", co-construite avec les citoyens.
Les premiers résultats expérimentés par les Lyonnais se résument surtout à une chasse anti-voiture : des autoroutes à vélo et des pistes cyclables XXL qui impactent jusqu’à 50% les voies de circulation automobile, une absence de tout projet pour agrandir le métro et de solutions massives de stationnement en sous-sol, des conflits démultipliés entre usagers des différentes mobilités, et une dangerosité accrue sur de nombreux aménagements, en particulier sur les axes partagés entre bus, vélos et trottinettes, comme sur les quais Maréchal Joffre ou Fulchiron, ou sur toutes les zones de croisement des différentes mobilités.
Se dessine ainsi progressivement le plan d’une ville chaotique et « bunkerisée » plus qu’apaisée, avec la fermeture emblématique de la rue Grenette, et des quartiers fragmentés façon îlots urbains. Le tout donne l’étrange impression d’une ville réservée de plus en plus à une population de jeunes gens actifs, sportifs ou en bonne condition physique, majoritairement entre 20 et 50 ans, et non plus à l’ensemble des habitants.
Après l’essor des enseignes de la fast fashion, qui n’ont aucun attachement ni intérêt pour leur lieu d’implantation, nous assistons désormais au déploiement de la politique de la "fast-écologie", qui veut aller vite en mode "far west", avec 3 modes d’intervention censés nous convaincre qu’il s’agit de la seule voie possible pour résoudre le réchauffement des villes et celui de la planète.
Acte I - Décréter la Vélorution
Telle une nouvelle obsession collective, le premier élément de l’argumentaire de la ville de la "fast-écologie" est simple : nous faire comprendre à tout prix qu’une révolution des mobilités est en marche, celle du vélo. Pour nous en convaincre, le discours employé et les éléments de langage s’appuient sur une version romantique du fameux « sens de l’Histoire » et du mode de vie chinois. Le Monsieur Vélo de la Métropole, Fabien Bagnon, Vice-président aux mobilités, va même plus loin en matière de promesse puisqu’il présente le Réseau Express Vélo (REV) en ces termes : "le REV arrive ! Il est particulièrement sexy, voir carrément érotique" (sur le réseau social X - février 2021).
Au-delà d’en faire un phénomène de mode, et de ringardiser tous ceux qui n’utiliseraient pas ce mode de transport, les élus de la Ville et de la Métropole justifient la précipitation des aménagements des autoroutes à vélo par des chiffres tout aussi impressionnants que le chaos généré par les travaux en cours ou la dangerosité des axes créés. A coup de 70 compteurs vélo répartis dans la ville, qui décomptent un même usager jusqu’à 12 fois pour un seul et même trajet, on nous annonce sans trembler le record de 42 millions de passages vélos sur l’année 2023, sans éveiller chez personne le moindre questionnement méthodologique ou d’ordre arithmétique.
A titre de comparaison, 40 millions de véhicules transitent chaque année en cœur de ville, au niveau de Perrache et sous le tunnel de Fourvière[1], lequel était considéré comme une autoroute nationale jusqu’à son récent "déclassement sémantique" en M6/M7. Pendant que l’on se focalise sur l’explosion de la pratique du vélo, toute relative en valeur absolue, on ne traite rien de la pollution générée par ce trafic automobile, alors qu’une solution concrète existe avec le projet Métamorphose qui permettrait de sortir le trafic du centre-ville de Lyon, sans éliminer les automobilistes ou décréter qu’ils doivent utiliser désormais un vélo. C’est le "deux poids, deux mesures" de la politique actuelle des écologistes lyonnais, une ambition écologique à la petite semaine qui regarde le problème par le petit bout de la lorgnette.
Acte II - Asphyxier le centre-ville
Rendre la ville impraticable aux automobilistes et les écœurer de leur véhicule, c’est bien l’objectif très clairement poursuivi. Lorsque l’on expérimente les nombreux bouchons générés par les multiples aménagements provisoires ou pérennes, on peut même entrevoir une certaine forme de sadisme de la part des concepteurs. Tout est fait pour prendre les automobilistes au piège, condamnées à voir tourner les feux tricolores sans pouvoir avancer de plus de 3 mètres, alors que le couloir de bus nouvellement créé reste lui, désespérément vide.
C’est dans ce même état d’esprit d’aller vite et de rendre les choses irréversibles, que le projet de fermeture d’une immense partie de la presqu’île aux véhicules a été imaginé. Il n’y a dans le projet actuel, aucune vision globale de la ville, aucune vision des mobilités à l’échelle de la 2e agglomération de France, aucun accompagnement sérieux, ni aucune étude d’impact sur les habitants, les commerces, les entreprises, les artisans, les personnels soignants qui doivent pourtant y accéder. On ne conçoit pas la ville pour les habitants, mais pour y expérimenter une conception dogmatique et utopique de la ville apaisée, qui correspond uniquement à la représentation que les théoriciens s’en font.
Il s’agit d’une relecture des politiques d’urbanisme. Un genre de mythe de la campagne à la ville. On décrète la piétonnisation de toute la ville, au nom de l’urgence climatique, et on se contente purement et simplement de fermer l’accès au centre-ville, en expliquant que les gens s’adapteront. Ce serait non seulement le prix à payer, mais aussi la seule solution possible.
Tout le monde rêve d’une ville apaisée, c’est-à-dire plus sécurisée, plus attentive à la bonne cohabitation des différents usages, moins accidentogène, et plus végétalisée. La piétonisation des centres villes représente un levier possible, mais elle s’aménage et s’adapte avant tout à certaines configurations. Celles des villes de taille moyenne, dont le centre peut se retrouver piétonnier, car il est entouré par des accès faciles en voitures, et des stationnements adaptés.
Dans tous les cas, l’ensemble des usagers doit être pris en compte et les aménagements doivent se faire progressivement avec un réel accompagnement au changement.
Acte III - Donner l’illusion de la concertation
Troisième ingrédient : achever ce qu’il reste de crédibilité à la puissance publique en donnant l’illusion à la population que l’on sollicite son avis. Voilà sans doute le plus grand paradoxe de ce grand plan de "fast-écologie". Jamais nous n’aurons eu à Lyon autant de concertations en cours, avec des résultats si faibles de participation. Jamais nous n’aurons eu autant de contestations, de pétitions et de collectifs qui dénoncent les mesures mises en place, et si peu d’écoute active de la part des élus. A telle enseigne que l’on se demande franchement comment elles sont organisées et qui est invité à y répondre, exception faite des associations pro-mairie ou pro-métropole.
Sur le projet de piétonnisation de la presqu’île par exemple, habitant le bas du 5e arrondissement, je n’ai jamais reçu le moindre prospectus, une info riverain, une invitation à une quelconque réunion publique. J’ai découvert qu’un nouvel aménagement serait déployé sur le Quai Fulchiron…le jour où les travaux ont commencé. En réalité, cette concertation autour du projet "Presqu’île à vivre" ressemble à un grand leurre. Personne n’a véritablement été consulté.
Même la bataille de chiffres en témoigne : à peine 2924 répondants au questionnaire en ligne de la mairie centrale, contre 4587 réponses récoltées dans une démarche indépendante du maire du 2e, sur son seul arrondissement. Malgré des départs significatifs du centre-ville ces trois dernières années qui témoignent à eux seuls d’un véritable malaise, qu’en pensent les quelques 500 000 Lyonnais habitants intramuros ? Qu’en pensent les grands Lyonnais, principaux contribuables-financeurs des aménagements en cours, qui aiment venir faire leurs courses, se promener, travailler, consommer, flâner en Presqu’île ?
A l’image de ce qu’il se passe pour tous les projets d’autoroutes à vélo à l’échelle de la Métropole, ce n’est pas une concertation qui est à l’œuvre, mais une crise d’autoritarisme. On impose la vision de ceux qui "savent" contre tous les autres, et on le fait de manière précipitée, avec des pseudo concertations, et on donne des rendes-vous que l’on n’honore pas, comme à Bron, Caluire, Oullins-Pierre Bénite ou Tassin la Demi-Lune.
Résultat = Climat 0 / Lyon 0
Absence d’études d’impact, saucissonnage des projets de Voies lyonnaises en tronçons pour éviter les procédures légales de consultation de la population, évitement des questions qui fâchent, absence de prise en compte des retours des habitants ou des usagers… Tout cela n’est pas satisfaisant. Pire, c’est un facteur d’aggravation de la crise démocratique à l’œuvre dans notre pays et une décrédibilisation supplémentaire et inutile de la parole publique.
Comme à Paris, comme à Grenoble, on va vider le centre-ville de la classe moyenne et des familles, pour permettre aux livreurs à vélo ubérisés et ultra-précarisés, de livrer les appartements des plus fortunés. Du moment qu’ils le font de manière "décarbonée", le reste ne semble intéresser personne. Avec pour signature "le dernier mandat pour le climat", on comprend que le Maire de Lyon veuille aller à toute vitesse pour tenter de se faire réélire. Toutefois doit-on le faire sur le dos des habitants et de cette quête, pourtant collective, d’une meilleure "qualité de vie" ?
Aujourd’hui, seule certitude, si l’on n’oppose aucune résistance, la Presqu’île de Lyon va bientôt ressembler à une autre forme de vitrine. Celle d’un laboratoire du vélo à tout prix, impraticable pour les voitures, comme pour les habitants ou les professionnels, et transformée en grand parc d’attraction touristique désormais sans âme. La fast-écologie, aussi nuisible que la fast-fashion, n’aura produit ni avancée pour la planète, ni pour la qualité de vie des Lyonnais.
Alexandra Carraz-Ceselli,
Spécialiste des politiques publiques et des médias,
Fondatrice de L’Equipe des Lyonnes pour encourager les femmes à prendre toute leur place dans le débat public, et du Lab’ des idées publiques
Oo punaise, tout ce texte alors qu'elle a perdu la bataille culturelle.
Signaler RépondreLe centre-ville va se piétonnier, comme dans toutes les grandes villes européennes.
Vous n'êtes pas une lionne mais un petit agneau qui a peur pour ses autos.
il n y a pas de trolls russes, c est bien ici une idée débile de gaucho primaire.
Signaler Répondreon dit simplement que cette urgence climatique qui englouti des centaines de milliards est une gigantesque connerie. oui le climat change depuis des millions d années et ce ne sont pas les vélos qui sauveront la planète. depuis que le climat a été kidnappé par une gauche dogmatique j ai une très grande méfiance. Personnellement le climat change peut être mais je refuse l hystérie climatique. cette stratégie ruine nos économies et remplis par milliards les poches chinoises. les zecolos ont poussé les scientifiques dans l arène politique c est une des raisons de la méfiance d un nombre croissant de gens. pour travailler avec le monde de la recherche je vois certains sceptiques qui n osent plus mettre les pieds dans le marigaux climatique trop peur de se faire sucrer les budgets. tout est bon pour faire peur au petit peuple que ça doit la 5G ou le climat.
c est marrant mais je n arrive pas du tout à être inquiet. hormis la connerie des zecolos qui m inquiète .
que les urbains qui ne veulent pas des banlieusards restent bien entre eux dans leur petite ville. qu ils ne viennent pas piétiner nos cultures ou pénétrer dans nos propriétés privées à la campagne. vous nous haïssez avec nos voitures que vous appelez bagnoles pour bien marquer votre hostilité on vous le rendra bien.
Tout ce qui compte pour eux consiste à créer des pistes cyclables et supprimer les voitures.
Signaler RépondreDans le 7ème ils ont modifié en partie le plan de circulation. Résultat pour aller d'un point A à un point B vous "zigzaguez', ce qui rallonge le trajet. Qui dit trajet plus long dit plus de 'moteurs qui tpurnent". Donc plus de pollution. Très écologique !!!!.... sans parler de leur tracé devenu dangereux car ils ont supprimé les feux de circulation pour rejoindre des grands axes. Une bande de guignols à la tête de la mairie. Pauvre Lyon, que deviens tu ?
Bonjour a tous
Signaler RépondrePourquoi ne pas interdire completement l acces des voitures a Lyon et Villeurbanne (copie conforme a la ville de Lyon) la ville de Lyon a deja reporte le trafic des camions sur tous l Est de Lyon reportant la pollution sur Meyzieu Decines....... avec une rocade complement saturee mais a priori cela ne derange personne parmi nos elus !
Merci pour cette analyse qui reflète parfaitement notre quotidien.
Signaler RépondreJ ai toutefois une très légere divergence ( une seule) quand vous écrivez:
"on comprend que le Maire de Lyon veuille aller à toute vitesse pour tenter de se faire réélire"
Je ne partage pas totalement votre opinion car je pense que le Maire entrevoit tres largement sa non ré-election ..
Alors, sa volonté actuelle est de déformer , de défigurer de détruire Lyon , afin de marquer l empreinte de son passage. Ses successeurs
mettront des années à reconstruire cette ville qui de plus sera économiquement ruinée.
Cette conduite purement dogmatique (et très autocentrée) rappelle la destruction des statues des Boudhas de Bamiyan par les talibans .
La comparaison peut sembler un peu forte, certes, mais le cheminement idéologique est le même ;Ce qu'on ne voit plus n a jamais existé ..
En cela Lyon est également une ville martyre .On se souvient de Blandine et de Pothin mais aucunement des noms de leurs bourreaux .
M où Mme Le changement oui, mais pour les autres! le 26/06/2024 à 10:26
Signaler RépondreCréer des bouchons pour faire c...r les Lyonnais(es) qui utilisent leurs voitures pour bosser (et donc payer leurs impôts, les taxes foncires etc ), les escrolos verdatres savent très bien le faire.
Lire simplement les propos de bagnon,( monsieur tout vélo sans selle) vous comprendrez qui sont les plus bornés .
Les bosseurs en voitures ou les branleurs à vélos ..... j'opte pour les branleurs à vélo.
LM vas t'il passer mon commentaire?????
J'adore lire les trolls russes qui persistent en 2024 à nier le changement climatique après des années de canicules. Ils ont jamais mis les pieds dans une ferme ou un maraîchage car je peux vous dire qu'on en parle du changement climatique chez les agriculteurs. J'espère vraiment que c'est des comptes russes, sinon mes félicitations vous faites parties du 1er décile intellectuel de France ;)
Signaler RépondreCet article pourrait être équilibré et intéressant au lieu d'être à charge sans chiffres et sans preuves (source pour les 12 passages comptés pour un trajet à vélo ? Évian ?)
Mais Alexandra est une communicante et lobbyiste, certainement pas une journaliste de rigueur. Un brûlot à mettre à sa place avec les torchons.
En tant que cycliste vous me faites bien marrer, c'est toujours aussi désagréable de circuler même si ça va en s'améliorant, on risque sa vie en particulier sur les axes éternellement en travaux pendant que les poussahs bombardent à 50 sur des zones 30 pour piler au feu juste après. Merci à celles et ceux en commentaires qui apportent un point de vue équilibré néanmoins.
L'enfer cest les autres.
On ne réduira rien du tout. Mets-toi bien ça dans la tête. Et on va bientôt siffler la fin de la récréation et neutraliser cette secte
Signaler RépondreBien dit !!!!!!
Signaler RépondreIl est indéniable que le changement climatique est une escroquerie
Pour moi à 80ans le velo est devenu difficile !! Surtout en habitant à Tassin la demi lune ou on resque sa vie pour rouler en voiture vu la largeur de la voie du bus /velo 3 ou 4 dans la journée, traverser la voie du bus pour se garer quand on a la chance de trouver une place, il faut vraiment faire très attention surtout en fin après-midi, la queue sur le pont et dans l'avenue de la république est tellement polluante alors que la voie du bus est vide vue le manque de transport en commun.
Signaler RépondreDès 2025, seront interdites à la circulation les voitures Critair 3 à Lyon, Villeurbanne, Caluire...
Signaler RépondreOui, l'objectif est que l'on diminue l'usage de la voiture en ville. Donc si les gens persistent, ça bouchonne, donc ça pollue. Plus ça pollue, plus la répression sera forte. Ah, quand on est borné, on est borné!
Signaler RépondreLe réchauffement climatique est une absurdité signé les écolos, ces bons à rien totalement écervelés. Avant l'arrivée du petit doucet, tout allait bien dans Lyon. Aucune pollution, de larges et nombreuses voies pour les voitures. L'aménagement de ce dictateur de doucet l'écervelé a pour inévitables conséquences une certaine pollution inexistante avant son arrivée à l'hôtel de ville. Pour preuve, les nombreux rétrécissements ou fermetures de grands axes (la rue Grenette, par exemple), obligeant les automobilistes de passer par la place Bellecour, déjà archi-encombrée.
Signaler RépondreVivement que ce foutu doucet dégage, et que le futur Maire de Lyon permettent le retour de la voiture en presqu'île.
En résumé : CET ÉCERVELÉ ÉCOLO VER-DÂTRE DE DOUCET N'EST QU'UN BON A RIEN.
C'est fou l'objectivité de cette publication. Je n'ai jamais eu l'occasion de lire un article positif sur le travail de cette municipalité élue par les habitants de Lyon et non des environs. Moi vieille et lyonnaise je suis pourtant totalement satisfaite de ce que devient ma ville
Signaler Répondreçà sert de bequille à certains
Signaler Répondrelisez autre chose que la pravda du giec vous verrez que tous les scientifiques qui travaillent sur le sujet ne partagent pas l avis du giec. malheur à eux ils sont bannis des subventions de recherche. rappelez vous Galilée et Copernic cela vous rendra plus humble dans vos certitudes.
Signaler RépondreLe sujet est tellement compliqué que les certitudes sont des poisons lents.
si vous travaillez sur des modèles mathématiques vous devez savoir qu on peut leur faire dire tout et leurs contraire. tout dépend où on place le curseur et la précision de l algorithme
Il faut rétablir le diesel en ville.
Signaler RépondrePour qu'on respire mieux.
libéréééé!!!.........et par qui ?par lui memeeuuu............
Signaler RépondreEt tous cela dans un des pays qui est très vertueux au niveau mondial . Que les écolos tapent sur leur copains allemand et polonais les grands pollueur de l'Europe .
Signaler RépondreJe suis une des victimes de ce qui est précisément décrit dans cet article. Je précise que j'utilise mon vélo aussi souvent que possible et que pour moi le réchauffement anthropique est une réalité incontestable.
Signaler RépondreLa mise en sens unique de la VL12 au niveau de Bron-Monchat pour créer une piste cyclable large de 4 m condamnera le quartier des Essarts à une pollution permanente du fait du détournement de tout le trafic Bron-Lyon à travers ses rues qui ne sont pas dimensionnées pour ça. La Métropole s’en fiche complètement. Elle estime que 7000 vélos par jour passent de Bron à Lyon alors que le comptage de 8 à 10 h est de 50 !
Malgré les promesses, il n’y a jamais eu de concertation avec les Brondillants. La semaine dernière, le maire a été averti la veille d’une soit disant réunion de concertation !
Vu qu'ils divisent les voies du centre ville par deux, forcément ça circule 2x moins vite.. Et ça va pas aller en s'arrangeant
Signaler RépondreUn peu trop centré sur la presqu'île alors qu'ils pourrissent la vie de tous les quartiers.
Signaler RépondreA une personne en conseil municipal d'arrondissement qui se plaignait de l''absence d'investissement dans le quartier des Etats, ces guignols ont répondu qu'ils mettaient en place leur autoroute à vélo sur le boulevard des Etats ! Pour aller où juste ???..Il a deux vélos par heure dans le secteur ! Personne n'en veut de ce truc qui coûte un pognon de dingue et pourri encore plus la circulation !
Ils se précipitent pour que le retour en arrière soit trop coûteux pour leurs successeurs !
secheresse
Signaler RépondreQuand les guignols politiques auront réussi leur forcing massif sur le vélo, ils vont tomber sur des os.
Signaler RépondreLe premier, en cours de résolution à Amsterdam depuis quelques années, tiens dans l'accaparement par les cycles et nouveaux moyens de transport de l'ensemble des chaussés. Les hollandais ont donc mis en place des règlements plus stricts (code de la route), un bridage électronique des vélos dans certaines zones (en développement) et l'interdiction de circulation des cycles dans certaines zones de la capitale.
Le second, vu notamment à Annecy, va calmer sec, réglementations oblige. Le SDIS et le SAMU ont piqué un coup de sang au bureau du préfet puisque les dit aménagements rendaient la mission du service public délicat en faisant exploser les temps de trajet. Problème résolu par la suppression de la dite piste cyclable (redondante avec une autre parallèle et séparé de 30m).
La troisième tient dans le service. La ville sans bagnole (sauf celles obligées par la loi), c'est une bêtise qui empêche le travail. Le plombier ne va pas se balader en vélo-cargo avec des tuyaux de 3m et son attirail (il y a facile 100kg) voire un poste Oxy Acétylène. Le personnel de GrDF ne va pas venir en vélo pour faire des relevés en cas de suspicion de fuite.
Le quatrième est plus futile car d'ordre économique. Ça va littéralement tuer le commerce et chasser les entreprises. Cela rendra le naufrage plus rapide puisque sans le financement par les entreprises, ce ne sont pas les Lyonnais qui arriveront à payer l'addition.
Je sais que ce n'est pas cool pour les Lyonnais mais j'ai bien envie que ces boeufs écologistes continuent le massacre jusqu'au bout, l'histoire de servir d'exemple pour les autres municipalités.
Et en effet les personnes âgées ne s'y retrouvent pas et parfois mêlées à des querelles avec la jeunesse idéalisée par les verts. Ville apaisée version kick boxing.
Signaler RépondreMais a quand va-t-on se débarrasser de ces Charlot et de leur idée délirantes aux frais du contribuable ???
Signaler RépondreDepuis l'après Covid, les bouchons matinaux aux arrivées sur Lyon s'allongent fortement, ou c'est juste une impression?
Signaler RépondreHeureusement de zezette est là pour affirmer que les scientifiques du monde entier se trompent.
Signaler Répondrevous ne pourrez plus acheter de voiture NEUVE thermique en 2035. Pas 2025.
Signaler Répondrel article est quand meme long pour un article internet
Signaler Répondreje tiens a vous rappeler qu il n y a aps que Lyon qui subit cela!
c est toute la metropole
depuis un peu plus d un an, ce sont les bords de soane et l axe Fontaine-sur-Saone --> Neuville qui subissent les affres des ecolos sans qu'aucun des maires ne bouge!!!!! c est un scandale!
quel est le but? tuer Neuveille? detruire la vie des habitants de banlieue? rendre la vie impossible en dehors de Lyon intramuros? detruire les commerces de la metropole?
apres le nouveau tracé des bus 40 et 70 qui crée des bouchons (et deporte une partie du traffic dans Rochetaillée, devant les ecoles!! bravo)
les nouveaux amenagaments face au pont de couzon qui crée des bouchons, des accidents et rendent la circulation dangerieuse
apres les trottoires sur la departementale que JAMAIS personne n utilise
maintenant c est une nouvelle piste cyclable sur cette meme departementale qui n a pour seul objectif que de créer des bouchons!!
cet amenagement rend la circuation tres difficiles notamment pour les pompiers et le gendarmes... et dieu sait qu ils doivent souvent intervenir au niveau du pont de couzon
demain, il sera impossible pour les pompier de se deplacer jusqu'a un drame et de transporter quelqu'un a l hopital!
j ai testé ce trajet en ambulance pour un probleme grave... on roulait sur le terre plein central, et nous avons ete bloqué au niveau de l arret de bus a l entrée de Fontaine (amenagement qui a pris une voie pour voiture!!!!!!)
si je subissais le meme probleme de santé demain, avec cet amenagement, mes chances d arrivée dans un "état acceptable" a l hopital seront nulls!
j en veux aux maires et aux differents focntionnaires qui sont sensé géré le bon fondement des travux
ici, rien d utile, rien de pratique, rien de securisant
ou sont les etudes d impactes?
NB : les berges na sont pas entretenue!! ils y a des ronces et des orties de partout qui debordent sur le chemin!!!! mon fils s en ai pris alors qu il etait en poussette!!! sans oublier les velos qui roulent a fond... alors qu ils ont pistes cyclables juste au dessus!
les tables de picnics et les transat en bois sont inutilisables car au millieux d une veritable jungle!!!! en bord de saone il y a des tiques!!!!!!!!!!!!!!!!
il n y a pas d urgence climatique. Le climat évolue naturellement. cette idéologie mortifere nous suicide à petit feu.
Signaler Répondrel urgence climatique est un concept d extrême gauche pour apeurer less populations et les embrigader.
on commence à se rendre compte que l augmentation du CO2 est le résultat d un réchauffement et non pas l inverse.
que l on arrête de nous bassiner avec ce CO2.
Article très intéressant et très vrai
Signaler RépondreMêmes les piétons sont devenus secondaires par rapport au vélos
A voir l absence de feux pour les vélos aux carrefours dangereux et l absence de tracés des passages piétons sur les voies cyclables
L absence de limitation à 30 kms /h des vélos et l absence se mise en place de moyens de contrôler la vitesse contrairement aux voitures
Mr le maire vous seriez évidemment responsabilisé en cas d accident
Et je ne parle pas des voies de bus SANS bus !!!!
Grâce aux aménagements je ne prends plus ma voiture et j'ai recommencé à faire du vélo avec une certaine sécurité. Le stationnement payant à libéré les places du quartier des voitures ventouses et autres voitures de quartiers connexes ou éloignés. Les aménagements verts avec aussi suppression de places sont une bouffée d'oxygène associée à l'élargissement des trottoirs. On vit bien mieux à Lyon nous les lyonnais intra muros. Pour une fois ce n'est pas à nous de nous adapter et de supporter. Les parkings de centre ville sont nombreux et permettent à ce dernier de garder son attractivité. Il y a un monde fou à Lyon et toujours beaucoup de touristes
Signaler Répondrefast-ecologie ? Fast-connerie mais il n'y a rien d'écologique dans ce que font les "écolos"
Signaler RépondreLa route qui permet de sortir de Givors pour aller vers le sud était très bien, large, permettant à tous usagers de circuler et de se dépasser.
Signaler RépondreMaintenant on l'a coupée en deux longitudinalement avec de la barrière en béton, et à vélo au lieu de pouvoir simplement continuer à circuler tout droit comme auparavant, il faut couper la circulation en entrée et sortie de "piste cyclable", piste qui a déjà divers déchets coupants qui ne seront balayés qu'exceptionnellement.
Un bordel créé idéologiquement...
Moi j'ai pas de pognon et une vieille voiture qui va être interdite en 2025, je pourrais pas en racheter, pas tout de suite en tous cas. J'avais vendu la mienne et puis en fait j'en ai quand même pris une autre. Je l'utilise pas souvent mais c'est une liberté qui est importante pour moi. Au quotidien je roule en vélo. Ben je trouve quand même tout ça très bien. Je trouverais un endroit pour la garer hors de Lyon et tant pis si je dois y aller en transports.
Signaler RépondreLa voiture est une saloperie, une saloperie confortable et pratique, mais une saloperie néanmoins, qui pollue l'athmosphere et les esprits (l'automobiliste a une tendance à la connerie, la paresse et l'incivilité).
Les seuls véhicules autorisés en ville devraient l'être pour les personnes à mobilité réduite et les professions indispensables.
Ce qui aurait été bien, c'est de prévoir du stationnement longue durée pas trop cher en périphérie de la métropole, mais bon, ça voulait dire encore betoniser des grandes surfaces... On peut pas tout avoir.
avant de balancer tes inepties commence par apprendre à lire.
Signaler RépondreC'est pas "un" c'est une, c'est pas une journaliste, certainement pas dépassée par les anglicismes, elle est certainement plus instruite et cultivée que toi.
Très juste et bien argumenté, on fait tous le même constat tous les jours.... Si on combine cet entravement forcé et cette complexité de déplacement à un autre phénomène qui est la montée en puissance du numérique et de la vente en ligne, que l'impossibilité de se déplacer aggrave fortement, on obtient la recette miracle pour des faillites en cascades dans tout le commerce et le retail.... Un centre ville clairement moribond sauf grandes chaines, fast foods et autres blanchisseries... On avait bien besoin de ça ! La fin du mois avant la fin du monde, merci !
Signaler RépondreLa critique des projets et réalisations en matière de circulation de l'équipe actuelle reste mesurée ici.
Signaler RépondreGabegie d'argent public ? Dans de telles proportions ?
A un moment, les autorités administratives devraient être en mesure de dire "stop, vraiment pas rationnel : vous ne pouvez pas faire, revoyez votre copie", voire "faites un petit tour devant les juges et responsabilités personnelles car il y a des fautes qui dépassent l'excusable".
Climat 0 / Lyon 0 ? Non, c'est bien pire.
Trésorerie publique : -3, Attractivité : -3, Prospérité immédiate et future : -3. Ce n'est pas possible.
Au 21ème siècle, les collectivités ne peuvent plus gaspiller de tels volumes, pour les caprices de princes, fussent-ils élus.
Mais que valent les propositions évoquées ici ?
Pas sûr qu'elles soient bien plus pertinentes. Elles vont dans une autre direction.
La première chose qui me choque, c'est le volume des travaux envisagés. Les collectivités doivent apprendre à se serrer la ceinture et les élus doivent arrêter de se prendre pour des pharaons.
La seconde : faire des tunnels ? Comment les élargie-t-on quand les besoins s'accroissent ?
Faut voyager et prendre en compte le psychologique et le cognitif de gros volumes humains concentrés en zones urbaines.
La ville du quart d'heure est une utopie. Il s'agit probablement d'une forme d'incarcération volontaire, qui encouragent les troubles de comportements individuels et collectifs... ainsi que les déplacements.
Voir : https://www.paris.fr/dossiers/paris-ville-du-quart-d-heure-ou-le-pari-de-la-proximite-37
Oups, sur le beau dessin d'un quartier de la ville de Paris, on relèvera qu'il n'y a pas d'artisan, pas de restaurant, pas d'entreprise... Même les commerces sont… subventionnés. Vertigineux, non ?
On ne crée pas de richesses dans la ville du quart d'heure. On consomme, et on est géré par l'administration.
J'attends la 2ème, 3ème… version du projet Métamorphose. Il faut notamment faire comme les romains : valoriser les spécificités locales, jusqu'à les rendre magiques (créatrices de valeurs pour les habitants, attractives pour les autres).
Un de Villiers a été capable de créer le Puy du Fou en plein champ, à partir de rien.
Lyon a de très grandes qualités, la moindre des choses, c'est de les valoriser.
Un désastre collectif imposé par des idéologues mortifères !
Signaler RépondreCet "article" est sûrement écrit par un climato sceptique qui pense que rouler en ville en hummer pour montrer à tout le monde son rang social est une bonne idée.
Signaler RépondreCe torchon me rappelle les premiers reportages de nos chers boomers sur le danger des jeux vidéos. Vous savez, ce genre de reportage où on met met tous plein de mots en rapport de près ou de loin avec le sujet mais sans les comprendre ! Ben là c'est pareil, je ne comprends pas trop le rapport entre la fast-écologie, le fast-fashion et le green-washing, le journaliste comprend-il lui même ces mots ?
A mon avis il fait partie d'une génération dépassée par les anglicismes et il laissera bientôt sa place à des gens qui comprennent réellement l'urgence climatique... (Avec tout le respect que j'ai pour les gens de cette génération qui ne sont heureusement pas tous comme ça).
C'est dommage car pour une fois il y avait beaucoup de chose à dire sur le sujet de la fast-écologie à Lyon qui effectivement se fait largement au détriment des habitants de banlieue (j'aimerais venir sur Lyon en transport en commun plutôt qu'en voiture, mais mettre 70 minutes vs 40 minutes dans les bouchons, bah je préfère encore être dans ma caisse). Développez les transports en commun depuis l'extérieur de Lyon !
Excellent article qui nous montre a quel point ces incapable bouffons verts dogmatiques sont en train de détruire lyon pour leur vision décorrélé de la réalité qu'ils nous imposent !
Signaler RépondreDe la mesure et des arguments, bravo.
Signaler RépondreMerci pour cet article intéressant qui résume l’avis de nombreux Vrais Lyonnais !
Signaler RépondreNous ne sommes pas concertés sur ces changements et du coup ne pouvons réagir.
Tout est fait pour supprimer les petits commerces.
Et d’autre part, ces personnes un jour ou l’autre ne pourront plus pédaler !
Que fait on pour les personnes âgées qui peuvent conduire mais pas pédaler ? sachant que les transports en commun ne sont pas sécurisant ?
Ce Maire et toute sont équipe sont une honte pour les vrais Lyonnais, ville très sale et non sûre !
comme dans l amour physique :vite et bien c est po compatible
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