C’est la promesse politique des élus de la Ville et de la Métropole aux Lyonnais et aux grands Lyonnais depuis 2020. Si la préoccupation est louable et partagée par de nombreux habitants, en revanche la méthode actuellement déployée localement interpelle fortement. À l’image de la "fast-fashion" - cette pratique inventée par l’industrie de la mode de produits de mauvaise qualité fabriqués à la hâte pour inonder nos centres villes, tout en favorisant la disparition progressive des commerces indépendants, Lyon est en passe de devenir l’étendard de la "fast-écologie".
Les autorités locales expérimentent ici, au nom de l’urgence climatique, une transformation ultra rapide, chaotique et au rabais du centre-ville lyonnais. Au nom du dogme d’une ville "sans voiture" soi-disant inéluctable et d’un prétendu partage plus juste de l’espace public, Lyon et son agglomération sont en train de vivre, comme une fatalité, cette transformation à marche forcée, pour devenir le laboratoire français de la fast-écologie. Cette nouvelle version du "green-washing" entend ériger un modèle rapide de la ville écolo idéalisée. Derrière le vocabulaire et les travaux en cours sous nos fenêtres, se joue une stratégie bien huilée, non sans conséquence pour notre qualité de vie.
Décryptage en trois séquences du déploiement de ce nouveau modèle urbain conçu “malgré nous”, mais pour “notre bien” : 1/ décréter la Vélorution, 2/ asphyxier le centre-ville et 3/ donner l’illusion de la concertation.
Sur le papier, l’idée de départ paraissait pourtant aussi séduisante qu’ambitieuse. En réponse à son solennel "dernier mandat pour le climat", et à l’heure de l’urgence climatique et du réchauffement des villes, le Maire de Lyon nous promettait la mise en place expresse d’une ville apaisée, 100% cyclable et 100% marchable, végétalisée, perméable, et même une ville "à hauteur d’enfants", co-construite avec les citoyens.
Les premiers résultats expérimentés par les Lyonnais se résument surtout à une chasse anti-voiture : des autoroutes à vélo et des pistes cyclables XXL qui impactent jusqu’à 50% les voies de circulation automobile, une absence de tout projet pour agrandir le métro et de solutions massives de stationnement en sous-sol, des conflits démultipliés entre usagers des différentes mobilités, et une dangerosité accrue sur de nombreux aménagements, en particulier sur les axes partagés entre bus, vélos et trottinettes, comme sur les quais Maréchal Joffre ou Fulchiron, ou sur toutes les zones de croisement des différentes mobilités.
Se dessine ainsi progressivement le plan d’une ville chaotique et « bunkerisée » plus qu’apaisée, avec la fermeture emblématique de la rue Grenette, et des quartiers fragmentés façon îlots urbains. Le tout donne l’étrange impression d’une ville réservée de plus en plus à une population de jeunes gens actifs, sportifs ou en bonne condition physique, majoritairement entre 20 et 50 ans, et non plus à l’ensemble des habitants.
Après l’essor des enseignes de la fast fashion, qui n’ont aucun attachement ni intérêt pour leur lieu d’implantation, nous assistons désormais au déploiement de la politique de la "fast-écologie", qui veut aller vite en mode "far west", avec 3 modes d’intervention censés nous convaincre qu’il s’agit de la seule voie possible pour résoudre le réchauffement des villes et celui de la planète.
Acte I - Décréter la Vélorution
Telle une nouvelle obsession collective, le premier élément de l’argumentaire de la ville de la "fast-écologie" est simple : nous faire comprendre à tout prix qu’une révolution des mobilités est en marche, celle du vélo. Pour nous en convaincre, le discours employé et les éléments de langage s’appuient sur une version romantique du fameux « sens de l’Histoire » et du mode de vie chinois. Le Monsieur Vélo de la Métropole, Fabien Bagnon, Vice-président aux mobilités, va même plus loin en matière de promesse puisqu’il présente le Réseau Express Vélo (REV) en ces termes : "le REV arrive ! Il est particulièrement sexy, voir carrément érotique" (sur le réseau social X - février 2021).
Au-delà d’en faire un phénomène de mode, et de ringardiser tous ceux qui n’utiliseraient pas ce mode de transport, les élus de la Ville et de la Métropole justifient la précipitation des aménagements des autoroutes à vélo par des chiffres tout aussi impressionnants que le chaos généré par les travaux en cours ou la dangerosité des axes créés. A coup de 70 compteurs vélo répartis dans la ville, qui décomptent un même usager jusqu’à 12 fois pour un seul et même trajet, on nous annonce sans trembler le record de 42 millions de passages vélos sur l’année 2023, sans éveiller chez personne le moindre questionnement méthodologique ou d’ordre arithmétique.
A titre de comparaison, 40 millions de véhicules transitent chaque année en cœur de ville, au niveau de Perrache et sous le tunnel de Fourvière[1], lequel était considéré comme une autoroute nationale jusqu’à son récent "déclassement sémantique" en M6/M7. Pendant que l’on se focalise sur l’explosion de la pratique du vélo, toute relative en valeur absolue, on ne traite rien de la pollution générée par ce trafic automobile, alors qu’une solution concrète existe avec le projet Métamorphose qui permettrait de sortir le trafic du centre-ville de Lyon, sans éliminer les automobilistes ou décréter qu’ils doivent utiliser désormais un vélo. C’est le "deux poids, deux mesures" de la politique actuelle des écologistes lyonnais, une ambition écologique à la petite semaine qui regarde le problème par le petit bout de la lorgnette.
Acte II - Asphyxier le centre-ville
Rendre la ville impraticable aux automobilistes et les écœurer de leur véhicule, c’est bien l’objectif très clairement poursuivi. Lorsque l’on expérimente les nombreux bouchons générés par les multiples aménagements provisoires ou pérennes, on peut même entrevoir une certaine forme de sadisme de la part des concepteurs. Tout est fait pour prendre les automobilistes au piège, condamnées à voir tourner les feux tricolores sans pouvoir avancer de plus de 3 mètres, alors que le couloir de bus nouvellement créé reste lui, désespérément vide.
C’est dans ce même état d’esprit d’aller vite et de rendre les choses irréversibles, que le projet de fermeture d’une immense partie de la presqu’île aux véhicules a été imaginé. Il n’y a dans le projet actuel, aucune vision globale de la ville, aucune vision des mobilités à l’échelle de la 2e agglomération de France, aucun accompagnement sérieux, ni aucune étude d’impact sur les habitants, les commerces, les entreprises, les artisans, les personnels soignants qui doivent pourtant y accéder. On ne conçoit pas la ville pour les habitants, mais pour y expérimenter une conception dogmatique et utopique de la ville apaisée, qui correspond uniquement à la représentation que les théoriciens s’en font.
Il s’agit d’une relecture des politiques d’urbanisme. Un genre de mythe de la campagne à la ville. On décrète la piétonnisation de toute la ville, au nom de l’urgence climatique, et on se contente purement et simplement de fermer l’accès au centre-ville, en expliquant que les gens s’adapteront. Ce serait non seulement le prix à payer, mais aussi la seule solution possible.
Tout le monde rêve d’une ville apaisée, c’est-à-dire plus sécurisée, plus attentive à la bonne cohabitation des différents usages, moins accidentogène, et plus végétalisée. La piétonisation des centres villes représente un levier possible, mais elle s’aménage et s’adapte avant tout à certaines configurations. Celles des villes de taille moyenne, dont le centre peut se retrouver piétonnier, car il est entouré par des accès faciles en voitures, et des stationnements adaptés.
Dans tous les cas, l’ensemble des usagers doit être pris en compte et les aménagements doivent se faire progressivement avec un réel accompagnement au changement.
Acte III - Donner l’illusion de la concertation
Troisième ingrédient : achever ce qu’il reste de crédibilité à la puissance publique en donnant l’illusion à la population que l’on sollicite son avis. Voilà sans doute le plus grand paradoxe de ce grand plan de "fast-écologie". Jamais nous n’aurons eu à Lyon autant de concertations en cours, avec des résultats si faibles de participation. Jamais nous n’aurons eu autant de contestations, de pétitions et de collectifs qui dénoncent les mesures mises en place, et si peu d’écoute active de la part des élus. A telle enseigne que l’on se demande franchement comment elles sont organisées et qui est invité à y répondre, exception faite des associations pro-mairie ou pro-métropole.
Sur le projet de piétonnisation de la presqu’île par exemple, habitant le bas du 5e arrondissement, je n’ai jamais reçu le moindre prospectus, une info riverain, une invitation à une quelconque réunion publique. J’ai découvert qu’un nouvel aménagement serait déployé sur le Quai Fulchiron…le jour où les travaux ont commencé. En réalité, cette concertation autour du projet "Presqu’île à vivre" ressemble à un grand leurre. Personne n’a véritablement été consulté.
Même la bataille de chiffres en témoigne : à peine 2924 répondants au questionnaire en ligne de la mairie centrale, contre 4587 réponses récoltées dans une démarche indépendante du maire du 2e, sur son seul arrondissement. Malgré des départs significatifs du centre-ville ces trois dernières années qui témoignent à eux seuls d’un véritable malaise, qu’en pensent les quelques 500 000 Lyonnais habitants intramuros ? Qu’en pensent les grands Lyonnais, principaux contribuables-financeurs des aménagements en cours, qui aiment venir faire leurs courses, se promener, travailler, consommer, flâner en Presqu’île ?
A l’image de ce qu’il se passe pour tous les projets d’autoroutes à vélo à l’échelle de la Métropole, ce n’est pas une concertation qui est à l’œuvre, mais une crise d’autoritarisme. On impose la vision de ceux qui "savent" contre tous les autres, et on le fait de manière précipitée, avec des pseudo concertations, et on donne des rendes-vous que l’on n’honore pas, comme à Bron, Caluire, Oullins-Pierre Bénite ou Tassin la Demi-Lune.
Résultat = Climat 0 / Lyon 0
Absence d’études d’impact, saucissonnage des projets de Voies lyonnaises en tronçons pour éviter les procédures légales de consultation de la population, évitement des questions qui fâchent, absence de prise en compte des retours des habitants ou des usagers… Tout cela n’est pas satisfaisant. Pire, c’est un facteur d’aggravation de la crise démocratique à l’œuvre dans notre pays et une décrédibilisation supplémentaire et inutile de la parole publique.
Comme à Paris, comme à Grenoble, on va vider le centre-ville de la classe moyenne et des familles, pour permettre aux livreurs à vélo ubérisés et ultra-précarisés, de livrer les appartements des plus fortunés. Du moment qu’ils le font de manière "décarbonée", le reste ne semble intéresser personne. Avec pour signature "le dernier mandat pour le climat", on comprend que le Maire de Lyon veuille aller à toute vitesse pour tenter de se faire réélire. Toutefois doit-on le faire sur le dos des habitants et de cette quête, pourtant collective, d’une meilleure "qualité de vie" ?
Aujourd’hui, seule certitude, si l’on n’oppose aucune résistance, la Presqu’île de Lyon va bientôt ressembler à une autre forme de vitrine. Celle d’un laboratoire du vélo à tout prix, impraticable pour les voitures, comme pour les habitants ou les professionnels, et transformée en grand parc d’attraction touristique désormais sans âme. La fast-écologie, aussi nuisible que la fast-fashion, n’aura produit ni avancée pour la planète, ni pour la qualité de vie des Lyonnais.
Alexandra Carraz-Ceselli,
Spécialiste des politiques publiques et des médias,
Fondatrice de L’Equipe des Lyonnes pour encourager les femmes à prendre toute leur place dans le débat public, et du Lab’ des idées publiques
Après la pollution, maintenant la voiture est à bannir parce qu elle prend trop de place … ben voyons
Signaler RépondreVous parlez de partage… la bonne blague!
Vous refusez de partager la chaussée!!!! Pourtant c est le lieu de circulation de TOUS les véhicules!! Les vélos sont des véhicules (encore faut il connaître le code de la route)
En guise de partage, vous voulez segmenter la chaussée en vous en octroyant une bonne part!
Vous nous dites que Lyon a 30ans de retard… c est facile de sortir des généralités comme celle la! Donnez nous des exemples où cela fonctionne! Et ne nous citez pas la Hollande, car les villes hollandaises n ont absoluement t rien à voir avec les villes françaises (il y a beaucoup de rue trop étroite pour les voitures… allez donc vous balladez là bas, mais encore faut il que vous quittiez les cofee shop)
Les pièges anti voitures sont dangereux! N avez vous pas constater le nombre de véhicules renversés à cause d eux!?!? Comme à broute aux ou sur les quais?? Il y a même une voiture de police qui s est renversée !!! (Les articles sont sur LM)
Pour construire son autorité à vélo, bah on fait même sauter un bâtiment du secours populaire à Caluire!!!! Comme ça, c est bien dans l axe…
J ai quitté le centre a cause de gens comme vous : les fameux « tout pour la gueule » sous fond de bonne morale écologique…. Même pas fichu de respecter son prochain, que se soit dans l immeuble ou dans la queue de la boulangerie! Mes déplacements à pieds étaient devenus un enfer avec des vélos sur les trottoirs et rarement sur la pistes cyclable (rue de la parti dieu, au croisement du cours de la liberté…. Une illustration à chaque instinct de l irrespect des cyclistes pour les autres)
Maintenant, en banlieue, en bord de Saône précisément, je dois faire attention de ne pas être percuté quand je me balade avec mon fils en poussette!!!!!!! Des cyclistes à fond sur les bord de Saône, au milieu des piétons, alors qu il y a une piste cyclable toute neuve juste à côté (5m!!!!)
Et maintenant vous venez nous faire la morale sur le partage de l espace???
C est une blague!?
Vous êtes la mauvaise foi incarnée
Je ne vous parle même pas des impactes non négligeablesque les « aménagements cyclables » ont sur le transport de malade et les urgences!!!!! Une ambulance coincée dans les bouchons avec un blessé ça vous plait tant que ça??
J ai fait un œdème de Quinck … avant les travaux…. Si cela se reproduit à partir d aujourd’hui… je n arriverai pas attend a l’hôpital pour être pris en charge! Il me faudra une trachéotomie d urgence dans le fourgon de pompiers!!!!!
Vous trouvez cela normale?
Rien ne vous gêne?
Tout ça, même pas pour votre confort, mais pour votre dogme et votre haine furieuse de ceux qui ne vivent pas comme vous!
Acceptez que les gens ne vivent pas comme vous!
Bravo tout est dit.
Signaler RépondreElle se dit en faveur de l’écologie, d’une ville 100% cyclable, 100% marchable et à hauteur d’enfant mais est contre la réduction de la place de la voiture dans l’espace public. Faudra qu’elle nous explique comment elle fait. C’est avant tout une posture politique d’opposition bête et méchante sans propositions pertinentes si ce n’est le statut quo.
Affligeant. La droite lyonnaise mérite de meilleurs représentants qu’elle et P.Oliver.
Lyon ville surtout du laxisme et du wokisme de ses élites dirigeantes.... Pratiquement une manif d'extreme gauche par jour, des délinquants, des dealers, des rodéos, des tags... Je suis content de ne pas payer 3000 Euros par mois pour vivre dans une ville aussi pourrie !
Signaler RépondreEn heures creuses aujourd'hui, un temps de trajet doublé pour aller à Vénissieux. Des travaux partout, dans chaque rue, à chaque carrefour.
Signaler RépondreEt partout des chausses trappes anti voitures, des nouveaux bouchons, des voies supprimées...
Y a-t-il plus de bus pour autant ? Les voies réservées sont vides ! Plus de vélos ? Pour aller à Vénissieux ??
On est dans la stratégie de l'emmerdement maximum des automobilistes.
Je fais la majorité de mes déplacements en vélo, parfois en voiture. Dans les 2 cas je ne vois que du pire. Des aménagements conçus par des personnes qui ne font jamais de vélo, et des bouchons volontairement créés de voitures.
commencez par ferroutez les camions polonais et espagnol et on reparle aprés
Signaler RépondreOn ne peut pas "les faciliter tous et sans exception", c'est mathématique! La ville est un ensemble fini, dont on ne peut pas "pousser les murs": il faut donc partager l'espace public et cela passe par un rééquilibrage alors que la voiture particulière domine largement le paysage urbain et que les modes moins consommateurs d'espace n'ont eu qu'à s'adapter jusqu'à prèsent !
Signaler RépondreLe combat mené par certains à Lyon a 30 ans de retard : de nombreuses grandes métropoles françaises et européennes ont requalifié leurs centres-villes au profit des autres modes et notamment des piétons, depuis très longtemps, et leurs commerces se portent à merveille ! Lyon a juste 30 ans de retard...
Vous n’avez pas compris qu’au XXI ième siècle il ne faut pas opposer les modes de mobilités mais les faciliter tous et sans exception !
Signaler RépondreDe plus la très grande majorité des automobilistes n’ont pas de SUV, évitez la caricature svp, vous n’en serez que plus convaincant !
Pourquoi pour aller de Lyon Part-Dieu à Miribel les Echets n'y a t'il le matin qu'un train à 8h12 et le suivant à 10h12 ??
Signaler Répondre2 heures de trou. Solutions alternatives, pas grand chose à part mettre 1h30 de trajet.
Résultat, location d'une voiture pour faire 15 km . Grostesque
Le réchauffement anthropique est prouvé par le travail de milliers de chercheurs scientifiques. Personne de sérieux ne peut plus le contester.
Signaler Répondretonnerre de cul ,c est comme çà que je les prefere ,quand elles "perlent" façon rosee du matin!!(je suis un grand romantique)
Signaler RépondreBen voyons comparer une ville espagnole de 83000 habitants avec une géographie plate avec Lyon . Soyons sérieux .
Signaler RépondreComme d’habitudes les personnes à mobilité réduite seront les plus touchées. Sérieusement ils devraient penser à ces gens là avant de vouloir changer la ville..
Signaler Répondrehttps://www.lemonde.fr/culture/article/2021/06/17/la-ville-sans-voiture-envoye-special-a-pontevedra-la-cite-ou-le-pieton-est-roi_6084586_3246.html
Signaler RépondrePardon mais votre commentaire est juste ...débile!
Signaler Répondre2eme métropole svp!! Ville ça veut plus rien dire
Signaler RépondreLe mieux aurait été de mettre le paquet sur une VRAIE amélioration des transports en commun, et en parallele developper les pistes cyclables de maniere plus progressive, ce qui aurait été sans doute plus acceptable et plus respectueux pour tout le monde. Je dois prendre ma voiture pour aller travailler, j'aimerais idealement m'en passer, aussi je teste régulièrement l'alternative transports en commun, rien à faire c'est un enfer ça ne fonctionne pas du tout. Au delà du fait que je passe de 20minutes en voiture à 45 en transports (pourtant je ne travaille pas loin), les pannes à répétition et les transports bondés ne me permettent absolument pas de renoncer à me voiture. Et si on me répond que je n'ai qu'à déménager, je suis attachée pour le reste du temps au charme de la vie en ville, à avoir les commerces et la culture à pieds, et les villes de la région sont vraiment pauvrettes sur le sujet, avec des centre villes peu dynamiques et sans charme pour celles que je connais (sauf Tassin qui n'est pas si mal, même si on a vite fait le tour). Donc s'il vous plaît, des transports en commun vraiment efficaces seraient la moindre des choses pour faire avancer le débat. J'ai eu la chance (désolée l'empreinte carbone, mais c'était génial et très enrichissant) de faire un voyage au Japon cette année, et c'était impressionnant de voir à quel point les villes sont animées (commerces, culture, restos,etc), avec très peu de voitures (super!), quelques cyclistes, mais surtout des transports en commun DE COMPETITION. Quel bonheur serait de voir Lyon et la France devenir des championnes en la matière ! Mais pour l'instant c'est plus triste qu'autre chose, ça donne de moins en moins envie d'investir dans cette ville qui au global se dégrade, malgré le développement agréable pour ceux qui peuvent en profiter des pistes cyclables.
Signaler RépondreArrêtez votre propagande a deux balles. On n'en sera vraiment que mieux apaisé. Je suis un piéton qui subit les travaux, les trotinettes et l'intolérance de certains cyclistes.
Signaler RépondreNon non, il est tous les jours comme ça. Ca doit ètre un gars qui bosse à Feyzin, je vois que ça.
Signaler RépondreJe suis à Villeurbanne, les trots y sont interdites.
Signaler RépondreOn ne peut jamais critiquer les écolos une vraie secte !
Signaler RépondreBravo madame pour cet article très clair et réaliste.
Pour ce qui est de la haine et diviser les gens, les écolos ne sont pas mal non plus !
Signaler Répondre(Haine de l'automobiliste, haine du "capitalisme", haine de tout ceux qui ne pensent pas comme eux...)
Bonjour,
Signaler RépondreJe vous le confirme, elle a besoin de ça.
Cordialement
Génial cet article qui critique sans aucune contre proposition si ce n'est vive la voiture !
Signaler RépondreAucun crédit, juste du buzz pour attiser la haine et diviser les gens ...
PMU Power!!!
Signaler RépondreL'équivalente de lyonpeople, le mag des vrooumes lyonnais!
Sérieusement, Lyon adapte la ville aux enjeux futurs, évidement ça ne plait pas aux personnes qui ont horeur du changement et pensent que le changement climatique n'est qu'une arnaque... La désinformation, le manque de réflexion et de connaissances font un sacré mal dans ce pays, certains étant près à ce suicider économiquement en allant aux urnes voter pour des personnes qui vont leur faire augmenter les factures.
Les écologistes (je n'en suis pas un pour ceux qui ont des doutes) appliquent juste ce qu'il est necessaire de faire, rien de plus. Il y a une urgence climatique, il faut réussir une transformation de nos modes de vies tout en accompagnant les plus démunis pour ne laisser personne au bord du chemin, c'est ce qu'ils font et je suis surpris (bonnement) de tout ce qui est entrepris. Bien évidement, il y a des modes de vies à modifier et l'une des choses qui cristalise le plus les débats se trouve être l'automobile : monstre sacré, vénéré par beaucoup, trop souvent pour afficher un statut social sans jamais être remis en question, peu importe le trajet.
Clairement, cet article ne parle que de ça, uniquement de la voiture de près ou de loin sans jamais la remettre en question, sans jamais se dire qu'il est possible de faire autrement sans forcement le vélo. Oui, certains vont parler du métro E, madame la première mais si on y regarde de plus près, c'est uniquement pour enterrer un moyen de transport sans toucher à la voiture, ni plus, ni moins.
Merci pour cet article qui résume tout ce que je pense du devenir de Lyon. Depuis 8 ans que j'habite la Presqu'ile, je commence à me projeter ailleurs à force de la voir défigurée et congestionnée de toutes parts.
Signaler RépondreOui, le dogmatisme écolo ressemble à celui des Talibans :
Signaler RépondreOn vous dicte votre façon de vous déplacer ("Vélo, et uniquement le vélo"),
de manger ("Pas de viande !", "Pas de barbecue !")
de vous loger ("Maison avec jardin interdite !")
de partir en vacances (Interdit de prendre l'avion !)
voir de vous habiller (Pas de cuir, c'est pas "végan", et pas éthiquable non plus)
Tout ça au prétexte qu'il faut "sauver la planète".
Comme si la planète avait besoin de ça...
Attends d'y être...patience et tu comprendras ce que c'est que de marcher entre trottinettes, vélos et blaireaux accrochés à leur smartphone
Signaler RépondreArticle bien écrit et qui reflète parfaitement la situation.
Signaler RépondreCes lyonnais " très heureux " de cette transformation de la ville , ont verra si vous allez être heureux quand il faudra attendre 2 mois pour qu'un plombier vienne réparer votre fuite d'eau. Vous allez en boire de l'eau salée avec votre facture. De plus en plus d'artisans ou professionnels ne veulent déjà plus venir travailler à Lyon . Et le prix du stationnement ? On en parle ?
15€ les 3 heures pour un petit utilitaire vas vieux de 2022.
La barbe des hipsters, à la limite...
Signaler RépondreBolloré vient de "négocier" 100 milliards pour sa poire. Bah oui, il a des frais de bouche aussi, que voulez-vous?
Signaler RépondreEffectivement il n y a aucun rapport entre les deux .
Signaler RépondreGloire au dieu vélo et à la déesse trottinette...et l'auto à vau-l'eau...!
Signaler RépondreChérie entre les évadés fiscaux (100 milliards), les dons aux multinationales (140 milliards) le paiment de la dette (54 milliards) et le vol d'arent publique (?? milliards), on est à plus 300 milliards. Va te battre contre eux au lieu de nous faire ch*** avec des écolos et leurs pistes cyclables !
Signaler RépondreCar ils enlèvent les voitures ?
Signaler RépondreC'est plutôt le contraire, la ville s'améliore.
Mais au fond je pense que vous le savez mais ça vous ferez trop se mal de l'avouer, comme bcp de commentateurs ici.
C'est plus un agneau qu'une lionne.
Signaler RépondreEn plus, ça va augmenter le chiffre d'affaires des commerçants, comme cela a été prouvé dans toutes les grandes villes européennes. Je ne vois pas pourquoi ça serait différent dans la 3ème ville française.
La majorité a surtout compris qu'il faut adapter la ville au XXI ème siècle et que dans le centre-ville de la 3ème ville de France, la majorité n'utilise plus la voiture, que vous le vouliez ou non.
Signaler RépondreEn plus ça va augmenter le chiffre d'affaires des commerçants.
Si la droite continue à faire campagne sur le retour des SUVs dans le centre-ville, il sera réélu facilement.
« toutes les villes européennes » …votre réaction montre que vous ne maîtrisez pas le sujet, à savoir les spécificités culturelles, humaines, géographiques, historiques du cœur de Lyon. Et que vous ne savez pas que les questions posées par cette dame commencent à être partagées par des collectifs d’habitants et d’usagers des autres centres urbains européens, dont beaucoup font la même erreur, à savoir chasser les familles au profit de consommateurs solos, aisés et déracinés. Les choses changeront quand on permettra aux habitants et aux acteurs directement concernés de la Presqu’ile de peser sur les choix déterminants pour leur propre cadre de vie au quotidien. Et en particulier quand on publiera la provenance géographique des intervenants sur les plateformes internet de prétendue concertation de la Métropole.
Signaler RépondreEn quoi ça exclut les vieux de favoriser le déplacement à pieds? Il me semble que c'est plutot l'inverse.
Signaler RépondreOula les rageux, fallait gagner les élections
Signaler RépondreMerci madame pour cette juste analyse d'une situation bien degradée. Vive le vivre-ensemble
Signaler RépondreUne ville qui exclut les vieux, avec une seule consolation minable : celle d'une a.m. piteuse a la bourse du travail accompagnée de vœux dégoulinant d'hypocrisie des élus...Alors n'attendons pas d'être sur notre lit de mort pour leur dire d'aller se faire foutre !
Signaler RépondreMerci Madame pour cette très bonne analyse.
Signaler RépondreLe constat que vous faites est celui de très nombreux Lyonnais qui ne reconnaissent plus leur ville.
Tellement triste de voir cette ville saccagée par trois ou quatre bobos sectaires parachutés de la capitale pour démolir la capitale des gaulles, plus de cachet, plus de charme, Lyon perd jours après jours son âme, ses commerces, sa différence et son attractivité pour devenir le. terrain de jeu des escrologistes
Maire nul qui ne fait que vider les caisses de la ville avec des travaux inutiles qui vont ruiner tout le commerce ds tous les quartiers
Signaler RépondreOui il ne sera pas réélu c'est sur
Il a été élu parce que les gens ne sont pas allés voter par peur du covid
Mais il n'y aura pas un 2eme mandat les lyonnais ont compris l'incompétence de ce maire qui dépense des millions pour des absurdités
Bientôt, très bientôt, il va y avoir un changement, un vrai. Et que ces écolos irresponsables arrêtent de délirer. Bobo écolo même combat. Quand je constate ma pauvre Croix Rousse et ma ville en totale insécurité...... Je ne me sens plus chez moi.
Signaler RépondreLyon n'est pas une ville pollué . Les verts font un cirque pour quelques jours de dépassement de pollution. C'est de la manipulation mentale. D'ailleurs malgré les trente km/h, les pistes cyclables, et la baisse de la circulation automobile aucune baisse du peu de pollution . Plusieurs centaines de millions à la poubelle .
Signaler RépondreCe n'est pas de la fausse concertation puisqu'elle l'écrit elle même, le taux de participation est faible... Il faut que les habitants l'ouvrent s'ils on quelque chose à dire, sinon c'est qu'ils consentent à suivre le plan. Ce qui est d'ailleurs raccord avec le fait qu'une majorité ai élu Doucet en 2020, et qu'aucun barrage ne se soit formé pour le second tour
Signaler RépondreVous prenez toujours l'exemple du gars du bâtiment obligé de trimballer ses outils. Bien sûr que non, on ne va pas l'obliger à prendre un vélo cargo. Ce n'est pas lui le problème.
Signaler RépondreEn revanche, la minette de 35 ans qui prend sa bagnole systématiquement pour faire 3 kilomètres parce que, je cite : " le vélo, c'est pas pratique quand t'es en jupe et puis tu arrives tout en sueur (franchement Perrache - Gerland...c'est pas le Ventoux non plus) ou bien qui ne veut pas prendre le métro parce que :"il y a trop de monde", et bien si elle se décidait à changer ses habitudes, cela ferait plus de place pour le plombier et ceux qui ne peuvent vraiment pas faire autrement.
On se demande si c'est parodique tellement c'est abject de dire ça.
Signaler RépondreC'est parodique ?
Signaler RépondreEnlever les voitures au centre-ville, c'est comme les talibans ??
Signaler Répondretu te rends compte de ce que tu dis ?