"Je suis agréablement surpris par l’accueil qu’on me réserve." Durant l’entretien avec Marc Fraysse, candidat Les Républicains, cette remarque revient comme une mélodie de fond.
A 75 ans, retiré depuis 20 ans de la vie politique et alors que son dernier mandat en tant que député s’est achevé en 1997, le prétendant à la 6e circonscription est confiant. Pourtant, la campagne a été rapide, soudaine même, tant sa candidature n’étant pas prévue : deux jours après l’annonce de la dissolution, l’ancien conseiller régional a reçu un appel de Jérémie Bréaud, Laurent Wauquiez, Pierre Oliver, Renaud Pfeffer… "ils m’ont dit qu’ils avaient besoin de moi, ils m’ont appelé, les Villeurbannais m’ont appelé."
Gaulliste dans l’âme, il aime comparer cet appel à celui du général : "mon père a répondu à l’appel du 18 juin 1940, moi j’ai répondu à celui du 18 juin 2024", déclare-t-il solennellement, comme investi d’une mission, celle de "se battre pour la République et ses valeurs".
Pourtant, la circonscription villeurbannaise est depuis longtemps tombée à gauche, justement depuis la fin du mandat de Marc Fraysse, écourté par la dissolution de l’Assemblée par Chirac en 97 : un parallélisme qui n’échappe pas au candidat, dont l’un des opposants est le même qu’à l’époque, Jean-Paul Bret.
Quelque chose a cependant changé pour l’aspirant député : "en 93, c’était plus politique comme élection. Maintenant, je parle à tout le monde, je suis un homme heureux." Ni la perspective d’un nouveau duel avec son opposant favori ne l’inquiète, ni la moyenne d’âge plutôt jeune de la population locale. "Il faut être sérieux et ne pas se prendre au sérieux : quand je donne mon âge, on ne me croit pas. Je n’attaque pas les autres partis politiques, je veux que Villeurbanne retrouve des valeurs."
Au centre de son combat, "rendre à Villeurbanne et à la France ce qu’elles m’ont donné" : et pour ce faire, le candidat mise avant tout sur la sécurité, l’éducation, et l’économie. La première, avec le rétablissement du service militaire. La seconde, en faisant en sorte que "l’école ait de nouveau les moyens d’apprendre les valeurs de la République". La troisième : "diminuer les charges des entreprises et augmenter les salaires".
Mais malgré le soutien qu’apporte le parti au candidat, et un chaleureux SMS d’encouragements de la part de Xavier Bertrand, la partie s’annonce délicate dans une circonscription où la gauche est si bien installée, et la droite depuis longtemps balayée.
Les LR sont en fin de vie, à tel point qu'ils sortent des placards les marionnettes miteuses.
Signaler RépondreUn autre exemple , le smicard qui vient applaudir des milliardaires sur un terrain de foot ou autre sport et qui se plaint de ne pas pouvoir boucler ses fins de mois apres avoir acheter le sweat de son milliardaire préféré a 80€ fabriqué au Bangladesh pour 80 cts d euros par un enfant .
Signaler RépondreLes sans cerveaux deviennent majoritaire dans ce pays et ils sont tellement facile a manipuler ..... Les romains avaient tout compris , distribuez du pain et de jeux ainsi vous pourrez manipuler la plèbe a votre guise .......... 2000 ans plus tard rien a changé !!!!!
C’est pas à Villeurbanne et à la France qu’il doit rendre ce qu’il a reçu , mais aux vaches à lait qui paient des impôts pour que ce genre de personnages puissent vivre comme des princes ( pour quels résultats ) , contrairement à ces mêmes vaches à lait .
Signaler Répondreoui , faire du neuf avec du vieux pour aller a la pèche aux sousous ....
Signaler RépondreUn petit complément de retraite pas négligeable !
Signaler RépondreÀ la soupe !
Signaler RépondreIl va rendre l'argent?
Signaler Répondreje l’ai croisé lundi dans l’ascenseur d’un pkg il n’a pas daigné répondre à mon bonjour
Signaler RépondreVoilà exactement le type de politique inutile à la collectivité.
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