Décidément, la série des PFAS à Pierre-Bénite est pleine de rebondissements.
Il y a maintenant près d’un mois, Jérôme Moroge avait retourné sa veste quant à l’extension de l’activité de l’usine Daikin sur sa commune, Oullins-Pierre-Bénite. S’il avait délivré en 2021 un permis de construire pour le projet en question, les révélations sur la présence de polluants éternels, alias les PFAS, à Pierre-Bénite n’avaient pas encore été faites.
S’en était suivi un duel sans merci entre l’élu et la préfète du Rhône, qui lui reprochait son revirement d’opinion soudain de pour à contre l’extension, lui qui avait été si conciliant au fil des réunions sur l’avancée du projet.
Après un recours déposé devant le tribunal administratif de Lyon par la Ville d’Oullins et le collectif "Bien vivre à Pierre-Bénite", l’autorité judiciaire a donné raison la semaine dernière à Jérôme Moroge, en suspendant l’arrêté préfectoral autorisant l’extension de Daikin.
Seulement, le groupe chimique n’a pas dit son dernier mot : ce jeudi 27 juin, Daikin Chemical France a annoncé "engager un recours contre cette décision", en apportant "des précisions techniques pour permettre le rétablissement de son activité pre-compound dans les meilleurs conditions", via un communiqué transmis à l’AFP.
Le groupe fait face à différentes actions en justice, d’un côté avec la demande de la Métropole de Lyon d’obtenir une enquête indépendante jaugeant leur responsabilité dans la pollution aux PFAS, et d’un autre la requête au fond du collectif "Bien Vivre à Pierre-Bénite" pour annuler tout simplement l’arrêté préfectoral qui autorise l’extension de Daikin.
4.700 PFAS, il y en a dans plusieurs centaines d'entreprises autour de Lyon, en amont du Rhône jusqu'en Suisse ou il trouve sa source...
Signaler RépondreDans des milliers d'entreprises en France, dans tous vos vêtements, ustensiles de cuisine, emballages alimentaires...
Daikin est le leader français en terme de réduction des pollutions éventuelles, que ce soit dans l'eau ou dans l'air, et ils devraient payer les conséquences plutôt que les entreprises françaises qui les ont émises ces 80 dernières années?
Tout cela n'est pas raisonnable, au final les salariés sont privés d'emploi et l'économie à terme va se priver d'investisseur étrangers.
Peut être que les années passées ne sont pas représentatives des efforts et améliorations actuels .
Signaler RépondreCertains font des procès d un temps révolu..
On veut annuler toutes la science
"engager un recours contre cette décision" ??? et bien ils n'ont pas honte de polluer les gens, la nature etc... bien triste à eux ce qu'ils font. !! les révélations sur la présence de polluants éternels !!! ils ne savent pas lire ou sont simplement bêtes tout ça pour des sous....
Signaler RépondreD'après le net ils ont eu des problèmes aussi dans leur pays au Japon, du coup se pose la question de la possibilité de mener ce genre d'industrie sans incident, parce qu'on a quand même besoin de ce qu'ils fabriquent, le but est alors quoi ? Qu'ils se barrent dans un pays où y'a pas de normes et qu'on importe ? Peut on encore améliorer la protection ? Quand en était-il du respect des normes existantes ?
Signaler RépondreMais bon on aura jamais d'article dans aucun médias concernant ce genre de sujet de toute manière.
Boooooh, bichette...
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