Alors que les températures estivales incitent les Lyonnais à chercher des points de fraîcheur, Voies Navigables de France (VNF), en collaboration avec les forces de l'ordre et les pompiers, lançaient ce mardi 9 juillet leur campagne annuelle de sensibilisation sur les dangers de la baignade sauvage dans le Rhône et la Saône.
Si la ville de Lyon souhaitait réaliser une expérimentation de la baignade dans le fleuve Lyonnais lors du Festival entre Rhône et Saône, celle-ci avait été annulée en raison du mauvais temps. Ainsi, il est pour l’heure toujours totalement interdit de se baigner dans les deux cours d’eau lyonnais.
"Les courants peuvent être extrêmement violents, et les variations de profondeur dues au potentiel obstacle comme des blocs de béton ou des pierres rendent ces zones très dangereuses", explique le lieutenant François. Ces conditions rendent les sauts depuis les ponts particulièrement dangereux, une activité malheureusement prisée par certains jeunes Lyonnais.
Le Pont Lafayette est l'un des endroits les plus dangereux pour les baigneurs à Lyon. Sous ses arches, le courant est inversé, créant des zones de cisaillement capables de former des tourbillons. Les piles du pont abritent également souvent des embâcles tels que des troncs d'arbres. Avec une visibilité dans l'eau quasi nulle cela augmente considérablement les risques pour les imprudents.
Le Pont de la Guillotière, quant à lui, est aussi connu pour les nombreuses tentatives de saut. La facilité d'accès à l'eau en fait un lieu prisé, certains recevant même des applaudissements depuis les gradins avant de plonger. La passerelle de la Paix présente également de gros dangers, souvent fréquentée par des enfants tentant des sauts périlleux.
En 2023, le SDMIS a dénombré 62 interventions liées à des débuts de noyade dans le Rhône et la Saône. "Nous constatons de plus en plus d'accidents de noyade par défi", souligne le lieutenant. Les jeunes, généralement des hommes de 15 à 29 ans, sautent des ponts pour se baigner ou même pour atterrir sur des bateaux de croisière en marche, ignorant totalement les risques.
Les pompiers de Lyon confient que même pour eux, intervenir sans matériel spécialisé dans certaines zones serait très difficile. Les jeunes qui sont la tranche d’âge la plus touchée par ces accidents, ne semblent pas toujours conscients des risques encourus. En effet, 36 % des victimes de noyade ont entre 15 et 29 ans.
Lorsque la brigade nautique de Lyon a tenté de sensibiliser un groupe de jeunes sur une "plage" de la promenade du bas Rhône au niveau du parc de la tête d’or. Le message a été mal reçu par les jeunes, torse nu et en short, ne prenant pas la menace au sérieux. Un peu plus loin, deux hommes utilisant des engins de plage ont aussi dû être rappelés à l'ordre, leurs bouées pneumatiques les exposant dangereusement aux courants.
Les autorités insistent sur l'importance de respecter les consignes de sécurité et de choisir des zones de baignade autorisées pour éviter des tragédies évitables.
hi,hi,hi
Signaler RépondreAvec cet argument, point de grand navigateurs, point d aviateur , que des ronds de cuir....
Signaler RépondreIl y a des tas de fleuves et rivières en France et ailleurs où on peut se baigner. Par ailleurs sauter de haut dans une eau sans visibilité est dangereux partout.
Signaler RépondreJ'aimerai bien avoir des informations plus précises sur les noyades...Est-ce qu'il s'agit exclusivement de personnes ne sachant pas ou mal nager ? Y a t'il des zones particulièrement dangereuses, outre le pont Lafayette ? Y a t'il vraiment des dangers spécifiques pour un bon nageur qui part du bord et évite les ponts ?
N'est il pas possible pour la mairie de définir des zones où la baignade soit clairement autorisée, mais aux risques et périls des baigneurs ?
le pont du vinatier est très dangereux
Signaler Répondresi à 25 / 29 ans tu n'as toujours pas conscience des dangers du courant et des baignades dans des zones interdites, que peut-on faire pour eux???
Signaler RépondreSi quand c'est trop tard !!!
Signaler Répondrey se sont jamais si bien portés
Signaler Répondrede jeunes gens tres bien et tres sportifs plongeaient avant hier ,cote rive gauche -cite internationale,de la passerelle pietonne saint clair:spectaculaire!!
Signaler Répondre"Le Pont de la Guillotière, quant à lui, est aussi connu pour les nombreuses tentatives de saut."
Signaler RépondreEn plus, la Mâchecroute mange les enfants !
C'est faux !!! Il y a beaucoup de clubs 3eme âge qui pratiquent la natation. Informez vous avant de dire n'importe quoi.
Signaler RépondreVotre asso doit elle aussi coûter cher aux contribuables, mais à l'inverse du Parc elle ne fait pas venir des touristes à Lyon.
Signaler RépondreAprès c'est pas les pensionnaires des EHPAD qui sortent pour se baigner...
Signaler RépondreEncore une très belle parole de notre âne préféré
Signaler RépondreLaissons les faire leurs paris à la con, si ya un problème ils s'en prendront qu'à eux. C'est le karma.
Signaler RépondreAllez donc voir au vieux Rhone tout ceux qui se baignent !
Signaler RépondreEn France, l'eau tue plus que la soif 🤔
Signaler RépondreNe généralisez pas cela aux jeunes.
Signaler RépondreCe sont les jeunes débiles, et non pas tous les jeunes.
"Les jeunes, généralement des hommes de 15 à 29 ans, sautent des ponts pour se baigner ou même pour atterrir sur des bateaux de croisière en marche, ignorant totalement les risques."
Signaler RépondreBref, des débiles. Avec des majeurs qui montrent l’exemple aux mineurs.
Les jeuuuuunes!
Signaler Répondreen même temps il y a tellement peu de piscines c est pathétique eu égard au nombre d habitants
Signaler Répondrevictime.... sauvage..fin de la blague.
Signaler RépondreC'est pas l'homme qui prend le Rhône, c'est le Rhône qui prend l'homme
Signaler RépondreSelection naturelle !!! Pas la peine de mobiliser les sauveteurs, ces gens ne comprennent rien de toute façon.
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