En 2025, l’offre Vélo’v va s’étendre l’année de ses 20 ans de service. Il sera en effet possible de rouler dans la métropole lyonnaise sur des vélos électriques, disponibles directement sur les bornes déjà existantes. Au total, 2 500 vélos électriques seront déployés à partir de 2025 sur l’ensemble de l’agglomération lyonnaise. Ce mardi, la Métropole de Lyon présentait ce nouveau dispositif ainsi que les modifications apportées aux stations et aux points d’attache. Symboliquement, la conférence de presse prenait lieu place Joannès Ambre, dans le 4e arrondissement de Lyon, non loin des pentes de la Croix-Rousse, là où les nouveaux vélos électriques s’avèreront d’une grande utilité.
Jusqu’à 40 kilomètres d’autonomie
Sur ce projet, la collectivité lyonnaise a travaillé conjointement avec Enedis et JCDecaux pour adapter les 428 stations de la métropole à la recharge électrique. Les deux acteurs contribuent actuellement à augmenter la puissance des stations, mais aussi pour permettre la recharge simultanée de tous les vélos électriques sur celles-ci. Ce nouveau modèle à la couleur verte, présenté par deux exemplaires ce mardi, a une autonomie de 40 kilomètres (à batterie pleine) et fonctionne à l’électricité 100% renouvelable. En ce qui concerne la vitesse, les futurs utilisateurs seront d’abord bridés à 20km/h pour permettre une phase d’adaptation, puis à 25km/h ensuite.
Un « outil de justice sociale » qui a tout de même un prix
Représentée, en l’absence du président Bruno Bernard, par le vice-président à l’énergie Philippe Guelpa-Bonaro, la Métropole de Lyon a mis en place une tarification bien précise. Les abonnés Vélo’V avec option électrique pourront accéder à ce service sans frais en plus. A contrario, ceux qui n’ont pas d’option électrique pourront quand même utiliser les vélos électriques en payant 1 euro les 30 premières minutes. "C’est un outil de justice sociale, qui est imbattable en termes de tarifs, qui sert aux personnes les plus modestes. Le vélo permet aussi de réduire la sédentarité, c’est un outil d’intérêt général", déclarait ce mardi Philippe Guelpa-Bonaro.
C’est pourtant la somme de 99 euros qu’il faudra débourser pour prendre l’option électrique, soit un prix réhaussé de 50 euros par rapport à l’abonnement classique Vélo’v. L’offre électrique remplacera numériquement la formule e-Vélov, dont les abonnés sont priés de restituer leurs batteries portatives dans les différents comptoirs du service.
T.J.
Quelle sera le pourcentage de Vélomoteurs électrique par rapport aux Vélos classiques dans les stations ?J’ai bien peur d’assister à la fin progressive des Vélo’v classiques dont pourtant un grand nombre d’utilisateurs étaient satisfaits et qui permettait justement de lutter contre la sédentarité pour un prix modique..
Signaler Répondre"Avec le temps on s'aperçoit que la batterie dure bien plus longtemps que prévu qu'après 10 ans la capacité est encore de plus de 80%."
Signaler RépondreTout dépend de l'utilisation que l'on en fait. Comme n'importe quelle batterie au lithium, si on s'en sert peu elle perd en charge, si on s'en sert trop elle perd en charge. Toujours être en 15% et 90%, ne jamais la laisser tomber à 0%. Ça se bichonne une batterie.
Et c'est pas parce qu'un type a fait un million de km avec une Tesla que ça veut dire grand chose.
En plus du prix, il faudra 3 heures pour charger un Vélo'v à 100%. Donc peu de gens bénéficieront de l'autonomie complète.
Signaler RépondreSinon, dans ma résidence, Enedis nous propose des chargeurs électriques... pour voitures.
et ont continue dans le délire. 99 euros l abonnement , tout les bobos de la croix rousse. vont se ruer dessus, comme une nuée de mouches sur un bol de tofou
Signaler RépondreVivement qui parte ces écolos car la
Signaler RépondreDes grands malades
Signaler RépondreIl se trouve qu'une voiture électrique est extrêmement fiable avec un cout d'entretien réduit. Avec le temps on s'aperçoit que la batterie dure bien plus longtemps que prévu qu'après 10 ans la capacité est encore de plus de 80%.
Signaler RépondreJe rejoins les écolos sur l'intérêt d'une voiture particulière dans les grandes villes, la solution de l'auto partage est la plus simple, pas d'assurance, pas d'entretien et pour qui roule peu, un cout réduit.
En campagne / grande banlieue, c'est un autre souci, mais c'est un choix de vie. Quand on veut la maison individuelle avec un jardin avec peu de moyens, on est obligé de s'éloigner. Ce que l'on gagne en loyer on le perd en voiture et essence. Malheureusement, c'est pour la grande banlieue et la campagne que la voiture électrique est la plus adaptée en raison de la rareté des pompes et des garages.
Maintenant l'article porte sur les Velo'v donc forcément des citadins, et on compare ici le cout de location au cout de possession d'un vélo électrique. C'est la même philosophie que pour la voiture autopartage versus possession. Donc c'est tout à fait cohérent.
On parle souvent du prix, mais il ne faut pas oublié la maintenance et surtout la batterie qui a peu de valeur en occasion et qui pousse à préférer à en acheter une neuve. Ca pose aussi des questions sur l'intérêt d'acheter de l'occaze, quand on réfléchi à l'équation que ça donne, les gains sont pas fous et les vraies occasions rares, après le souci c'est que l'occase se fait des primo acheteurs riches vers les couches sociales moins riches, et les riches ont pris l'habitude d'acheter des véhicules haut de gamme à la maintenance très chère.
Signaler RépondreAprès les économistes d'eelv dont certains vont sur bfm business, quand ils parlent de ce sujet, ne conçoivent pas le véhicule électrique comme un véhicule individuelle, mais comme un transport en commun, pour eux la voiture individuelle même familiale est une hérésie. Ce qui poussent les invités à leur parler des campagnes et alors les écos verts rétorquent qu'ils faut lancer une pensée globale de tout le système de déplacement voir de ne plus en faire, ce qui implique qu'ils n'y ont pas vraiment réfléchis et qu'il y'a de la casse à prévoir si on appliquait leur volonté.
Perso sans le véhicule électrique autonome, je vois pas comment leur lubie pourra marché, si la voiture vient pas elle même à vous et qu'on peut pas l'atteindre va y avoir un gros souci, puis faudra que ce taxi autonome soit peu cher parce que vlà le boulet pour trouver un job si on a pas les moyen de payer le forfait...
Un « outil de justice sociale », pas vraiment si en parallèle on oblige les familles nombreuses démunies à acheter une voiture électrique au prix totalement inaccessible !
Signaler RépondreLes pastèques n'ont plus un radis mais avancent coûte que coûte (au sens propre) dans leur dogme...