LyonMag : Pour vous, qu’est-ce qu’être Lyonnais ?
Bruno Benoît : Être Lyonnais, c’est un sentiment d’appartenance. Pour le découvrir, il faut faire un effort, pas seulement surfer sur cette ville, qui est attachante, compliquée historiquement, et qui mérite des efforts pour s’y intégrer. Parce que les Lyonnais ne sont pas forcément ouverts de prime abord. C’est dans leur tempérament : un côté un peu mesquin, un peu étriqué, qui est lié au fait qu’à Lyon, l’argent a toujours été pour la bourgeoisie difficile à gagner. Et on n’a pas besoin de le montrer : c’est le côté catholique aussi, qui dit de ne pas montrer sa richesse.
Jean-Yves Authier : En tant que sociologue, je considère la Lyonnitude comme une construction sociale, faite d’un ensemble de représentations de ce que serait le Lyonnais avec un grand L. Elle est le produit de livres, travaux, d’historiens locaux qui ont essayé de définir ses caractéristiques, mais qui un ensemble de stéréotypes extrêmement réducteurs. C’est lui accorder certains traits, fondés sur certaines catégories de population, qui disent peu de choses de ce que les Lyonnais sont dans leur ensemble. On ne peut pas caractériser d’un point de vue sociologique un ensemble de population.
Stéphane Frioux : On a longtemps donné quelques spécificités à la ville : une forte identité religieuse, une bourgeoisie industrielle, qui restent importantes, mais qu’il faut remettre en perspective. Ce n’est plus la même chose, il n’y a plus la même proportion.
Est-ce que la Lyonnitude évolue avec le temps ?
B. B. : La lyonnitude, c’est quelque chose qui est construit. Est-ce qu’elle est partagée par la population ? Je ne crois pas. Mais quand la population lit des choses sur la lyonnitude, elle s’y reconnaît. Elle reconnaît des caractères qui lui sont propres, mais elle ne les voit pas naturellement. Comme le disait la sagesse lyonnaise : "Tout le monde y peut pas venir de Lyon, mais tout le monde peut être lyonnais.”
J-Y. A. : Régis Neyret, dans les années 2000, montrait déjà comment tous les traits de la lyonnitude qu’il dépeint en 1979, étaient en train de changer. Il y a un changement qui s’opère depuis 20 ans, un renouvellement de la population très important : depuis la période 2000-2010, tout un ensemble d’éléments qui changent la ville lyonnaise. Dans son architecture, dans sa vie culturelle, il y a un certain nombre d’éléments qui font sous un certain trait que la vie lyonnaise se rapproche de la vie parisienne aujourd'hui. Une phase d’embellissement de la ville, des terrasses, qui est lié aussi à un changement de population, dans des villes qui essaient d'attirer des cadres supérieurs. Ces représentations très ancrées de la lyonnitude sont donc en train de disparaître.
S. F. : Il faut poser une réalité : Lyon est une ville de brassage, donc être lyonnais c’est de plus en plus être lyonnais d’adoption. Être venu pour son travail, ses études, comme porte d’entrée, ou d’un autre pays. Lyon est une des agglomérations en France qui a été très dynamique ce dernier quart de siècle, comme Toulouse et Montpellier.
L’origine non-lyonnaise de la plupart de nos politiques locaux est-elle un risque pour la lyonnitude ?
B. B. : Non, regardez Edouard Herriot : il n’était pas lyonnais, mais l’est devenu. Quand il a été élu maire en 1905, il a épousé une Lyonnaise. Il a rencontré les frères Lumières et a tout fait pour s’intégrer, en travaillant sur les archives, en s’imprégnant du terreau. Grégory Doucet, lui, était dans les ONG, et a profité d’un concours de circonstance en 2020 qui lui a été favorable : le problème, c’est qu’il ne fait pas d’efforts pour acquérir cette lyonnitude. D’abord, il n’est pas Lyonnais parce qu’il ne sait pas bien manger : on a déjeuner ensemble assis sur des tabourets hauts sur les quais de Saône, ça ce n’est pas lyonnais. Cela ne veut pas dire que la lyonnitude est toujours bonne : Gérard Collomb qui y était à fond, a raté sa sortie. Cette ville, il y était attaché, comme Herriot qui disait “J’aime Lyon comme une femme”. Et Herriot savait ce que c’était les femmes. Doucet, de son côté, n’a pas d’attachement à cette ville, il l’a conquise.
Est-ce que le bobo a tué l’essence du lyonnais ?
B. B. : Non, mais le bobo est écolo. Je pense que Doucet a profité d’une gentrification de la ville de Lyon, alors que Collomb s’alliait à la droite dans un geste de la dernière chance.
J-Y. A. : Le bobo, ça ne veut rien dire. C’est une catégorie générique construite et qui recouvre deux catégories de personnes extrêmement diverses, de l’intermittent du spectacle à l’architecte. Ils sont différents, ont des modes de vie différents, on ne peut pas les associer.”
Est-ce que la lyonnitude d’aujourd’hui est la même qu’il y a plusieurs décennies ?
B. B. : Les fondements même de la lyonnitude, c’est à dire ce modérantisme, l’anti-parisianisme et ce localisme lyonnais restent valables. Mais ils ne restent valables que si vous les valorisez. Ils le restent s’il y a des intellectuels, des discours là-dessus : sinon, la lyonnitude est dans les gènes, mais elle ne remonte pas à la surface quand personne ne la valorise. Herriot l’avait très bien construite, Louis Pradel en prenait des miettes, mais il était plutôt l’homme du béton et de la modernité. Ceux qui ont suivi, Francisque Collomb, Michel Noir, c’étaient des gens qui n’avaient pas la fibre lyonnaise. Gérard Collomb, quand il est arrivé à Lyon, c’était un looser. Il m’avait dit un jour : “Bruno, si j’avais été battu, on m’aurait fait nettoyer des chiottes au PS”. Il fallait le voir au début : il avait une moustache, des grosses lunettes carrées, il aurait pu jouer dans un film comique américain le rôle du petit prof, avant que Raymond Barre ne le prenne sous son aile.
Le Lyonnais se transforme-t-il en Parisien ?
B. B. : On ne change pas les terroirs, même quand on plante un nouveau cépage. Ici, c’est pareil : Lyon a un terroir particulier. Il y a d’abord cette confluence, qui est unique en France, entre un vrai fleuve et une très belle rivière. C’est une ville de toutes les hérésies : une confluence ressemble à un sexe féminin, donc c’est quelque chose qui est fécond, en l’occurrence en hérésies. À côté de ça, il y a la religion officielle, le catholicisme, auquel s’opposent les protestants qui ont toujours été rejetés à Lyon. La franc-maçonnerie à Lyon, c’est la spiritualité déviante : elle parle d’améliorer l’homme et la société. Après la deuxième guerre, la maçonnerie s’est embourgeoisée, elle n’a plus recruté dans les milieux populaires. Aujourd’hui, elle est devenue une sorte de club. Lyon est une ville de spiritualité : Alan Kardec est né là. Lyon, c’est ça, c’est la spiritualité d’Alan Kardec, c’est la maçonnerie, c’est le catholicisme, mais ce n’est pas le protestantisme.
J-Y. A. : Il y a une image historique de Lyon, une rivalité entre Lyon et Paris, une ville qui se veut capitale et qui ne l’a pas été : il y a une tournure originale dans le fait que le maire actuel de Lyon soit parisien.
Lyon, c’est aussi la culture du travail : qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
B. B. : Entre 1528 et la fin du XIXe, c’est la soie. Sur cette activité principale qu’était la soie, se sont développées la chimie lyonnaise pour les colorants, et la mécanique Berlienne : c’est ça la force de Lyon, une ville qui s’adapte, qui évolue. Paris, c’est une ville vampire, qui pompe le sang des villes françaises. Lyon est cette ville qui mène le travail et cette sorte de spiritualité, qui peut ne pas être officielle, avec la maçonnerie, les sectes, une belle époque de sorcellerie.
S. F. : Lyon suit globalement les mouvements de fond de la société globale, du monde. Depuis quelques années, elle est très tournée vers le numérique, l’international et les nouvelles technologies : différents secteurs de valorisation de Lyon ont été développé sous Gérard Collomb et Michel Noir. Depuis les années 90, il y a quand même eu un changement dans l’être lyonnais : avant Michel Noir, on estimait que Lyon était une ville un peu discrète, et après c’est une ville qui veut être visible sur la carte d’Europe, avec la gastronomie, les grands événements. Par exemple, la fête des lumières, avant, c’était un événement intimiste pour les Lyonnais. Quinze ans plus tard, ce sont deux millions de personnes, des hôtels complets, des milliers de touristes : c’est un bon exemple de ces mutations. D’une ville un peu discrète, qui s’est tournée vers l’international.
Restent-ils encore aujourd'hui des figures, des personnalités qui incarnent cette lyonnitude selon vous ?
B. B. : C’est une question difficile. Il y avait mon père, Félix Benoit, qui était historien de la ville et président de l’Ordre du Clou. Il avait créé la clavologie, la science du Clou. C’était une science pataphysique : quelque chose d’intellectuel, qui sort de l’ordinaire. Par exemple, Louis Pradel a été initié dans l’Ordre du Clou. Mon père était également journaliste gastronomique. Lui était porteur de la lyonnitude et autour de lui, il y avait des hommes qui n’avaient pas autant d’intensité, mais en étaient porteurs à moindre mesure. Tremper dans l’être lyonnais donne une dimension particulière, qui mêle ces sentiments d’appartenance. Le fait de manger en tête à tête, c’est lyonnais. En 2024, la lyonnitude avance masquée ou discrète, mais elle n’est plus incarnée par des gens : dans ceux que je fréquente, personne ne regroupe toutes les dimensions qui étaient caractéristiques des gens morts dans les années 1980 à 2000. C’était en mon sens la dernière génération des porteurs de lyonnitude.
Est-ce que l’âme lyonnaise n’est devenue qu’une caricature de la lyonnitude originelle ?
B. B. : Oui, c’est devenu en quelque sorte une caricature, puisqu’on la valorise par un débat en tête à tête, par un numéro qui va sortir sur le sujet : si on la met en avant, c’est qu’on ne veut pas qu’elle meure. C’est quelque chose qui n’a jamais été consciemment maîtrisé : c’est par la réaction que l’on devient lyonnais. D’abord, aimer cette ville, à laquelle on s’attache: on y mange bien, on y trouve des associations curieuses. Par exemple, les 21 de Montauban, qui date du second empire: on chante, on boit des canons et on joue aux boules, c’est très lyonnais. Je vous ai parlé de la clavologie, mais il y en a plein d’autres.
J-Y. A. : Bourdieu a dit que les représentations sociales font partie du réel. Pour moi, c’est une image réductrice des populations et des modes de vie, et n’a jamais répondu à ce qu’était le Lyonnais, car il n’y a rien de commun entre tous les habitants. Elle joue sur les images que les gens hors de Lyon ont de Lyon et les gens de la ville ont sur Lyon.
Est-ce un drame de voir disparaître votre conception de la lyonnitude, ou plutôt le terme d’un cycle naturel ?
B. B. : Ça peut être un phénomène qui peut disparaître, parce que la population a fondamentalement changé depuis 1958. Elle n’avait pas changé jusqu’aux années 50, mais depuis l’arrivée des pieds noirs, particulièrement à la Duchère sous Pradel, l’arrivée des populations immigrées, le brassage lié aux professions, la lyonnitude aujourd’hui risque de devenir un cas d’étude. Et il faudrait vraiment se donner du mal pour qu’elle revive en tant que phénomène naturel. On essaie de sauvegarder une espèce en voie de disparition : on la valorise, on la met en avant par un article, un livre, et on essaie de faire en sorte que les nouveaux-venus puissent en accaparer quelques éléments et les transformer en un comportement ordinaire. Mais je n’y crois pas tellement.
Propos recueillis par A.V.
Logique
Signaler RépondreCe mélange de paluchage intellectuel (mon père, moi, mon papa, ma famille) et de règlement de compte politique... C'est de pire en pire les interviews
Signaler RépondreMERCI ! J'ai bien ri.
Signaler RépondreJe suis mauriannais et heureux à Lyon
Signaler RépondreLes parigots et les lyonnais me font pleurer de rire, chaque hiver,ils viennent en masse dévaler nos pentes et bouffer de la raclette 1er prix que nous leur vendons à prix d'or.
L'été c'est la même chose.
Ils nous louent des studios ou ils s'entassent à 5 ou 6 pendant 1 semaine.
J'aime les parigots et les Lyonnais car, grâce à ces blaireaux ,je me paye des vacances royales .
Par contre,ma préférence est Lyon...Paris,pour moi ça ne vaut plus rien.
mais alors c est comme être français: faut être né en france?
Signaler RépondreCes nouveaux lyonnais, anciens parisiens veulent détruire notre ville avec leur valeurs morales . Ils ont délaissé Paris et sa saleté, insécurité, ses drogues et sa racaille et sont en train de parisianiser notre ville en amenant avec eux toute cette saleté y compris les élus gauchistes et insoumis. Pzrisiens, nous ne voulons pas de vous à Lyon, retournez dans votre ville que vous aimez tant et ne la quittez pas! A Lyon, nous défendons nos traditions et nos valeurs: travail, église et gastronomie! Pas de bobo dans notre ville!
Signaler RépondreDoucet, bagnon, Lugenstrass, et toute la bande d'abrutis de la métropole ont défiguré Lyon. Les bobos ont fait de lyon une ville poubelle :saleté, drogue, insécurité, insalubrité, mendicité, agressivité des pedaleux et trotinetteux hysterises, des maires ecolos qui veulent rendre leurs arrondissements moins attractifs (lyon 5 et 9 notamment), incivilités en tous genres. Bref la lyonnitude est devenue une bordelitude. Lyonnais né en 1946 je ne reconnais plus ma ville.
Signaler RépondreElle serait surtout plaisante si des gens tels que vous, grossiers, prétentieux, et pétris d’arrogance mal placée, n’y habitaient pas
Signaler RépondreMais que faites-vous ici ?
Vous représentez l’archétype de ce que tous les Français détestent
"ils vivent à 4 dans Paris intra muros dans 45 m2"
Signaler RépondreBientôt pareil à Lyon.
Détester les Parigots (sur lesquels vous n'avez que des préjugés) est une spécificité bien lyonnaise (et marseillaise mais pour le foot, c'est autre chose).
Signaler RépondreA peine arrivé à Lyon avec mes parents, ma mère va chez la coiffeuse et lorsqu'elle lui dit que l'on venait de Tours, celle-ci lui rétorque : "ça vous fait quoi d'avoir quitté la province ?". Une "vraie" Lyonnaise à n'en pas douter.
Les Lyonnais reprochent aux Parisiens tout ce qu'ils sont eux-mêmes. Tiens, ça me fait penser à un certain courant politique...
Les prix ont flambé sous Collomb qui n'a pris aucune mesure contre, plus préoccupé par l'attractivité et le rayonnement international de la ville que par ses habitants.
Signaler RépondreInutile de rêver. L'alignement se fera sur le modèle grenoblois, où les vrais dauphinois sont minoritaires, où la population se renouvelle par tiers tous les dix ans, où le cachet typique disons "alpin", n'existe presque plus. Penser un avenir à la bourguignon, c'est déja une faute. Non, soyez à l'avenir, vivez la ville au futur, ville internationale, ville de transit, ville bariolée et de rencontres...
Signaler RépondreOuvrez vos chakra! Je suis née à Lyon a une époque où l’on naissait encore à l’hôtel Dieu. Et loin d'être issue d’une famille bourgeoise. Le Lyon que vous évoquez a disparu!! Changez vos fréquentations ! Pu back to Paris ou la Bretagne ?
Signaler RépondreAh ah Un stade à decines ,le 3/4 de l’Isère , de l’Ain voir des steph ... Le groupama décines cochonou Bnp olympique carrefour n'a plus rien de Lyonnais depuis Gerland
Signaler RépondreAlors pour moi qui suis née à Lyon la « lyonnitude » a un sens : le patois lyonnais et ses savoureuses expressions, l’accent lyonnais, les patrons lyonnais (j’ai travaillé chez Lumière et Lipha si ça vous parle et ai côtoyé de grands et respectables patrons) , la gastronomie lyonnaise, la grande et celle des bouchons, la beauté architecturale de ma ville, capitale aussi de la Résistance, l’empreinte des canuts et des soyeux, des grands entrepreneurs, et surtout l’accueil des vrais lyonnais si l’on prend la peine de les rencontrer
Signaler RépondreComme disait Monsieur Paul, je vous souhaite un bon appétit et une large soif
Les autres dehors !!
Signaler RépondreÇa peut aussi se négocier à la Bretonne, à la Basquaise, voire à la Corse : plastiquement.
Signaler RépondreNormal. Quand on est lyonnais de naissance et que l'on a vécu de nombreuses décennies à l'aise dans cette ville qui était si belle... Voir ce qu'elle est devenue nous a fait fuir !
Signaler RépondreParisien dans toute sa splendeur. ils vivent à 4 dans Paris intra muros dans 45 m2, pour peu que ce soit près de Barbès, viennent chez nous (forcés ô les pauvres) achètent nos appartements du 6e ou du 4e à bon prix puisque leur pouvoir d’achat est supérieur au notre et en plus nous crachent dessus!
Signaler Répondrebarrez-vous, retournez dans votre capitale ou prendre sa voiture est un cauchemar.
Nes à Ecully, et bien vos enfants ne sont pas Lyonnais !!!!!
Signaler RépondreBien dit et vive les Lyonnais !!!! 👍👍👍👍👍
Signaler RépondreSauf du boulot
Signaler RépondreLyonnais d'adoption et j'aime cette ville.
Signaler RépondreA part les gros raleurs de la commu Lyonmag, mais ça va : bien planqués devant leurs écrans ils ne l'ouvrent jamais en vrai.
Paris est tellement magnifique, que même si vous avez décidé fermement de marcher tranquillement dans le métro, au bout d'un moment vous vous surprenez à courir, poussé par ces charmants et si parfaits Parisiens !
Signaler RépondreVous n'avez pas SaintéMag, la preuve : vous suivez notre actualité !
Signaler Répondre"Être Lyonnais, c’est de plus en plus être Lyonnais d’adoption" et qui votent déplorablement à gauche !
Signaler RépondreFamille Lyonnaise depuis au moins le xvi -ème siècle nous subissons ces changements désagréables de populations.
T'as quitté ton studio Parisien dans le 18ème pour un immense T3 de 58m² à la Guillotière 🤣🤣🤣
Signaler RépondreTu veux qu'on te le dise ? on s'en fou de ton avis sur Lyon, le seul frustré c'est toi.
L'arrogance parisienne dans toute sa splendeur. Paris se croit le centre du monde. Après avoir détruit ce qui était la plus belle ville du monde, ils détruisent les belles villes de province (Lyon, Nantes, Bordeaux, etc..). Ils veulent imposer leur boboisation mais sachez les parigots que les provinciaux ne vous aiment pas et c'est pas demain que ca va changer.
Signaler RépondreTout aussi vrai que, pour moi, moins je vais à Saint-Etienne, mieux je me porte ...
Signaler RépondreLyonnaisement,
puis je te faire remarquer que Guignol est une personnalité importante de Lyon et que traiter les parigots emigrés de "guignols" est à la fois désobligeant pour la marionnette et leur faire trop d'honneur
Signaler RépondreTout à fait d’accord !!!
Signaler RépondreRetourne à Paris vite !
Signaler Répondrenous avons très bien vécu sans connaître la Machecroute, par contre depuis l'arrivée de Doucet à la tête de la ville le quotidien des lyonnais se détériore.
Signaler Répondreaprès avoir brossé un tel tableau il serait judicieux que tu rentre à Paris.
Signaler Répondreretourner bien vite chez vous cher parigot.
Signaler Répondredepuis votre arrivée de masse dans notre belle ville provinciale vous avez fait grimper le prix de l’immobilier. Alors vous ne nous aimez pas. rassurez-vous nous non plus
Sans parler du bruit et l'odeur
Signaler RépondreIl ne fait tout simplement plus bon vivre à Lyon, comme dans toutes les grandes villes de France même si on reste dans une ville un peu mieux que les autres. Du coup les lyonnais fuient vers la campagne ou des villes encore vivables et les parisiens et les marseillais viennent à Lyon en disant qu'ils s'y sentent bien ... car leurs villes sont encore plus invivables.
Signaler Répondrec'est votre avis et on n'est pas obligé de le partager.
Signaler RépondreSi vous saviez le nombre de gens nés à Lyon qui ne connaissent pas leur ville ni son histoire. Simple exemple d'actualité, je parie que vous n'aviez jamais entendu parler de la Mâchecroute avant Doucet alors que c'est l'un des plus grands mythes du folklore local remontant au Moyen-Âge.
Signaler RépondreMarrant comme le "vrai" Lyonnais fait une fixette sur les Parigots (alors que l'inverse n'existe pas) qui sont pourtant bien plus accueillants (ville cosmopolite oblige) que Lyon. Quant à l'égoïsme, à part dans les villages...
Signaler Répondreje suis bien d'accord, mes fils sont tous les deux nés à la clinique du val d'ouest à Ecully et je les ai reniés dès que j'ai lu vot'commentaire !
Signaler RépondreHabiter Sainté, métropole avec le m² le moins cher de France, et ne pas être dans le centre, c'est un peu la lose.
Signaler RépondreLe TGV ( 2h de Paris) a amené beaucoup de bobos à Lyon (même phénomène à Bordeaux).Cf Doucet est le type même du bobos Parisien TGV.Petit à petit, ils ont amené leur manière de vivre.Obsession du vélo, haine de la voiture, nourriture bio.....
Signaler RépondreLa Lyonnitude n'existe plus.
Lyon est devenue une ville très chère pour ce loger.
Les bouchons Lyonnais par exemple sont à la peine.
cette manière discrète , laborieuse et rassembleuse de fonctionner a disparu.Maintenant on braille, on clive.
Lyon n'est plus la discrète
C'est bien ça le problème ces " lyonnais d'adoption" !
Signaler RépondreN'est pas un vrai lyonnais qui veut !
Garcia est souvent en déplacement , elle pourrait lasser son appartement !
Signaler RépondreMoi ça me gonfle, en tant que pur Lyonnais, voir l ‘importation de tous ces bobos gauchistes parisiens à pourrie notre ville et son âme.
Signaler RépondrePourquoi ils ne sont pas restés dans la capitale avec Hidalgo ?
Il,a fallu qu’ils viennent polluer notre ville avec ces tocards d’ecolos comme Doucet.
Ça le fait ch…. de constater que cette ville a été vérolée par ces guignols.
être LYONNAIS ,c'est au moins d'être né a Lyon.
Signaler Répondreautrement c'est d'être Neo lyonnais.
c'est très simple : la gentrification est un concept fondamental de la sociologie urbaine et désigne la concentration dans certains quartiers de membres de la classe moyenne. Les enjeux scolaires jouent ici un rôle important.
Signaler RépondreLa pseudo "lyonnitude" est un mot creux, et si je disais qu'il relève plutôt du journalisme, ce ne serait pas aimable envers les journalistes…
Tu m'étonnes, il n'y a qu'à ouvrir les yeux pour s'en rendre compte...
Signaler Répondre"Tout le monde y peuvent pas être de Lyon, il en faut bien d'un peu partout"
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