Etre Lyonnais en 2024 : "Être Lyonnais, c’est de plus en plus être Lyonnais d’adoption"

Etre Lyonnais en 2024 : "Être Lyonnais, c’est de plus en plus être Lyonnais d’adoption"
Photo d'illustration - LyonMag

L’un, Bruno Benoît, est l’historien de référence de la ville de Lyon, les deux autres, Jean-Yves Authier et Stéphane Frioux sont respectivement sociologue et directeur du Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (Larha). Aujourd’hui, ils sont confrontés aux mêmes questions, sur fond de lyonnitude et de gentrification de la Capitale des Gaules.

LyonMag : Pour vous, qu’est-ce qu’être Lyonnais ?

Bruno Benoît : Être Lyonnais, c’est un sentiment d’appartenance. Pour le découvrir, il faut faire un effort, pas seulement surfer sur cette ville, qui est attachante, compliquée historiquement, et qui mérite des efforts pour s’y intégrer. Parce que les Lyonnais ne sont pas forcément ouverts de prime abord. C’est dans leur tempérament : un côté un peu mesquin, un peu étriqué, qui est lié au fait qu’à Lyon, l’argent a toujours été pour la bourgeoisie difficile à gagner. Et on n’a pas besoin de le montrer : c’est le côté catholique aussi, qui dit de ne pas montrer sa richesse.

Jean-Yves Authier : En tant que sociologue, je considère la Lyonnitude comme une construction sociale, faite d’un ensemble de représentations de ce que serait le Lyonnais avec un grand L. Elle est le produit de livres, travaux, d’historiens locaux qui ont essayé de définir ses caractéristiques, mais qui un ensemble de stéréotypes extrêmement réducteurs.  C’est lui accorder certains traits, fondés sur certaines catégories de population, qui disent peu de choses de ce que les Lyonnais sont dans leur ensemble. On ne peut pas caractériser d’un point de vue sociologique un ensemble de population.

Stéphane Frioux : On a longtemps donné quelques spécificités à la ville : une forte identité religieuse, une bourgeoisie industrielle, qui restent importantes, mais qu’il faut remettre en perspective. Ce n’est plus la même chose, il n’y a plus la même proportion.

Est-ce que la Lyonnitude évolue avec le temps ?

B. B. : La lyonnitude, c’est quelque chose qui est construit. Est-ce qu’elle est partagée par la population ? Je ne crois pas. Mais quand la population lit des choses sur la lyonnitude, elle s’y reconnaît. Elle reconnaît des caractères qui lui sont propres, mais elle ne les voit pas naturellement. Comme le disait la sagesse lyonnaise : "Tout le monde y peut pas venir de Lyon, mais tout le monde peut être lyonnais.”

J-Y. A. : Régis Neyret, dans les années 2000, montrait déjà comment tous les traits de la lyonnitude qu’il dépeint en 1979, étaient en train de changer.  Il y a un changement qui s’opère depuis 20 ans, un renouvellement de la population très important : depuis la période 2000-2010, tout un ensemble d’éléments qui changent la ville lyonnaise. Dans son architecture, dans sa vie culturelle, il y a un certain nombre d’éléments qui font sous un certain trait que la vie lyonnaise se rapproche de la vie parisienne aujourd'hui. Une phase d’embellissement de la ville, des terrasses, qui est lié aussi à un changement de population, dans des villes qui essaient d'attirer des cadres supérieurs. Ces représentations très ancrées de la lyonnitude sont donc en train de disparaître.

S. F. : Il faut poser une réalité : Lyon est une ville de brassage, donc être lyonnais c’est de plus en plus être lyonnais d’adoption. Être venu pour son travail, ses études, comme porte d’entrée, ou d’un autre pays. Lyon est une des agglomérations en France qui a été très dynamique ce dernier quart de siècle, comme Toulouse et Montpellier.

L’origine non-lyonnaise de la plupart de nos politiques locaux est-elle un risque pour la lyonnitude ?

B. B. : Non, regardez Edouard Herriot : il n’était pas lyonnais, mais l’est devenu. Quand il a été élu maire en 1905, il a épousé une Lyonnaise. Il a rencontré les frères Lumières et a tout fait pour s’intégrer, en travaillant sur les archives, en s’imprégnant du terreau. Grégory Doucet, lui, était dans les ONG, et a profité d’un concours de circonstance en 2020 qui lui a été favorable : le problème, c’est qu’il ne fait pas d’efforts pour acquérir cette lyonnitude.  D’abord, il n’est pas Lyonnais parce qu’il ne sait pas bien manger : on a déjeuner ensemble assis sur des tabourets hauts sur les quais de Saône, ça ce n’est pas lyonnais. Cela ne veut pas dire que la lyonnitude est toujours bonne : Gérard Collomb qui y était à fond, a raté sa sortie. Cette ville, il y était attaché, comme Herriot qui disait “J’aime Lyon comme une femme”. Et Herriot savait ce que c’était les femmes. Doucet, de son côté, n’a pas d’attachement à cette ville, il l’a conquise.

Est-ce que le bobo a tué l’essence du lyonnais ?

B. B. : Non, mais le bobo est écolo. Je pense que Doucet a profité d’une gentrification de la ville de Lyon, alors que Collomb s’alliait à la droite dans un geste de la dernière chance.

J-Y. A. : Le bobo, ça ne veut rien dire. C’est une catégorie générique construite et qui recouvre deux catégories de personnes extrêmement diverses, de l’intermittent du spectacle à l’architecte. Ils sont différents, ont des modes de vie différents, on ne peut pas les associer.”

Est-ce que la lyonnitude d’aujourd’hui est la même qu’il y a plusieurs décennies ?

B. B. : Les fondements même de la lyonnitude, c’est à dire ce modérantisme, l’anti-parisianisme et ce localisme lyonnais restent valables. Mais ils ne restent valables que si vous les valorisez. Ils le restent s’il y a des intellectuels, des discours là-dessus : sinon, la lyonnitude est dans les gènes, mais elle ne remonte pas à la surface quand personne ne la valorise. Herriot l’avait très bien construite, Louis Pradel en prenait des miettes, mais il était plutôt l’homme du béton et de la modernité. Ceux qui ont suivi, Francisque Collomb, Michel Noir, c’étaient des gens qui n’avaient pas la fibre lyonnaise. Gérard Collomb, quand il est arrivé à Lyon, c’était un looser.  Il m’avait dit un jour : “Bruno, si j’avais été battu, on m’aurait fait nettoyer des chiottes au PS”. Il fallait le voir au début : il avait une moustache, des grosses lunettes carrées, il aurait pu jouer dans un film comique américain le rôle du petit prof, avant que Raymond Barre ne le prenne sous son aile.

Le Lyonnais se transforme-t-il en Parisien ?

B. B. : On ne change pas les terroirs, même quand on plante un nouveau cépage. Ici, c’est pareil : Lyon a un terroir particulier. Il y a d’abord cette confluence, qui est unique en France, entre un vrai fleuve et une très belle rivière. C’est une ville de toutes les hérésies : une confluence ressemble à un sexe féminin, donc c’est quelque chose qui est fécond, en l’occurrence en hérésies. À côté de ça, il y a la religion officielle, le catholicisme, auquel s’opposent les protestants qui ont toujours été rejetés à Lyon. La franc-maçonnerie à Lyon, c’est la spiritualité déviante : elle parle d’améliorer l’homme et la société. Après la deuxième guerre, la maçonnerie s’est embourgeoisée, elle n’a plus recruté dans les milieux populaires. Aujourd’hui, elle est devenue une sorte de club. Lyon est une ville de spiritualité  : Alan Kardec est né là. Lyon, c’est ça, c’est la spiritualité d’Alan Kardec, c’est la maçonnerie, c’est le catholicisme, mais ce n’est pas le protestantisme.

J-Y. A. : Il y a une image historique de Lyon, une rivalité entre Lyon et Paris, une ville qui se veut capitale et qui ne l’a pas été : il y a une tournure originale dans le fait que le maire actuel de Lyon soit parisien.

Lyon, c’est aussi la culture du travail : qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

B. B. : Entre 1528 et la fin du XIXe, c’est la soie. Sur cette activité principale qu’était la soie, se sont développées la chimie lyonnaise pour les colorants, et la mécanique Berlienne : c’est ça la force de Lyon, une ville qui s’adapte, qui évolue. Paris, c’est une ville vampire, qui pompe le sang des villes françaises. Lyon est cette ville qui mène le travail et cette sorte de spiritualité, qui peut ne pas être officielle, avec la maçonnerie, les sectes, une belle époque de sorcellerie.

S. F. : Lyon suit globalement les mouvements de fond de la société globale, du monde. Depuis quelques années, elle est très tournée vers le numérique, l’international et les nouvelles technologies : différents secteurs de valorisation de Lyon ont été développé sous Gérard Collomb et Michel Noir. Depuis les années 90, il y a quand même eu un changement dans l’être lyonnais : avant Michel Noir, on estimait que Lyon était une ville un peu discrète, et après c’est une ville qui veut être visible sur la carte d’Europe, avec la gastronomie, les grands événements. Par exemple, la fête des lumières, avant, c’était un événement intimiste pour les Lyonnais. Quinze ans plus tard, ce sont deux millions de personnes, des hôtels complets, des milliers de touristes : c’est un bon exemple de ces mutations. D’une ville un peu discrète, qui s’est tournée vers l’international.

Restent-ils encore aujourd'hui des figures, des personnalités qui incarnent cette lyonnitude selon vous ?

B. B. : C’est une question difficile. Il y avait mon père, Félix Benoit, qui était historien de la ville et président de l’Ordre du Clou. Il avait créé la clavologie, la science du Clou. C’était une science pataphysique : quelque chose d’intellectuel, qui sort de l’ordinaire. Par exemple, Louis Pradel a été initié dans l’Ordre du Clou. Mon père était également journaliste gastronomique. Lui était porteur de la lyonnitude et autour de lui, il y avait des hommes qui n’avaient pas autant d’intensité, mais en étaient porteurs à moindre mesure. Tremper dans l’être lyonnais donne une dimension particulière, qui mêle ces sentiments d’appartenance. Le fait de manger en tête à tête, c’est lyonnais. En 2024, la lyonnitude avance masquée ou discrète, mais elle n’est plus incarnée par des gens : dans ceux que je fréquente, personne ne regroupe toutes les dimensions qui étaient caractéristiques des gens morts dans les années 1980 à 2000. C’était en mon sens la dernière génération des porteurs de lyonnitude.

Est-ce que l’âme lyonnaise n’est devenue qu’une caricature de la lyonnitude originelle ?

B. B. : Oui, c’est devenu en quelque sorte une caricature, puisqu’on la valorise par un débat en tête à tête, par un numéro qui va sortir sur le sujet : si on la met en avant, c’est qu’on ne veut pas qu’elle meure. C’est quelque chose qui n’a jamais été consciemment maîtrisé : c’est par la réaction que l’on devient lyonnais. D’abord, aimer cette ville, à laquelle on s’attache: on y mange bien, on y trouve des associations curieuses. Par exemple, les 21 de Montauban, qui date du second empire: on chante, on boit des canons et on joue aux boules, c’est très lyonnais. Je vous ai parlé de la clavologie, mais il y en a plein d’autres.

J-Y. A. : Bourdieu a dit que les représentations sociales font partie du réel. Pour moi, c’est une image réductrice des populations et des modes de vie, et n’a jamais répondu à ce qu’était le Lyonnais, car il n’y a rien de commun entre tous les habitants.  Elle joue sur les images que les gens hors de Lyon ont de Lyon et les gens de la ville ont sur Lyon.

Est-ce un drame de voir disparaître votre conception de la lyonnitude, ou plutôt le terme d’un cycle naturel ?

B. B. : Ça peut être un phénomène qui peut disparaître, parce que la population a fondamentalement changé depuis 1958. Elle n’avait pas changé jusqu’aux années 50, mais depuis l’arrivée des pieds noirs, particulièrement à la Duchère sous Pradel, l’arrivée des populations immigrées, le brassage lié aux professions, la lyonnitude aujourd’hui risque de devenir un cas d’étude. Et il faudrait vraiment se donner du mal pour qu’elle revive en tant que phénomène naturel. On essaie de sauvegarder une espèce en voie de disparition : on la valorise, on la met en avant par un article, un livre, et on essaie de faire en sorte que les nouveaux-venus puissent en accaparer quelques éléments et les transformer en un comportement ordinaire. Mais je n’y crois pas tellement.

Propos recueillis par A.V.

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Alcofribas le 01/08/2024 à 19:14

Par pitié, que l'on cesse de nous tympaniser avec ce prétendu concept de "lyonnitude". il n'a strictement aucun fondement scientifique, surtout à propos d'une ville aux groupes socio-culturels très hétérogènes et où, de tout temps, la mobilité géographique a renouvelé constamment la population.
Ce néologisme creux est tout juste bon pour de la (mauvaise) communication touristique.

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Barrage aux bobos le 01/08/2024 à 18:59

Le bobo et la bobo attitude sont en train de tuer Lyon et ses traditions. Depuis quelques années, l’égoïsme et le bobo parisien ont fait une OPA sur notre ville . L’identité lyonnaise est en train de disparaître. L’élection du maire illégitime Doucet en est un très bon exemple! Stop à la boboattitude. Les parisiens , personne ne vous oblige à venir nous embêter à Lyon! Vous êtes en train de tuer notre ville. Nous n’avons pas envie de devenir comme Paris!

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Un ingrat le 01/08/2024 à 18:49
pie60 a écrit le 01/08/2024 à 18h10

Trop de social à Lyon !!!!

Pourquoi ? Le jour où ont arrête les allocations familiales les FEMEN seront obligés d’aller travailler.

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Africa queens le 01/08/2024 à 18:47

Un adoption oui mais un étranger.

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Etre lyonnais en 2024, c'est plutôt... le 01/08/2024 à 18:39

C'est plutôt regarder seulement du côté de la végétalisation de Lyon et de la commisération pour de prétendues populations défavorisées.

Et s'accrocher à sa bourgeoisie qui tient encore debout.

Sans vouloir voir tous les facteurs qui la minent et qui la ruineront à terme...

En somme, être lyonnais c'est faire l'autruche.

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Lyon... le 01/08/2024 à 18:38

Moins j'y vais, mieux je me porte, sauf extrême nécessité (documents, par exemple) qu'est-ce que je suis bien à Sainté !!! À moins de 30 minutes du Centre, on a tout.

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tabareau69004 le 01/08/2024 à 18:36

Je suis Lyonnais depuis de nombreuses générations et né en 1940, c'est à dire largement au siècle dernier... J'ai des souvenirs de ce que fut la ville il y très longtemps: grisaille des façades et monuments, rues très mal éclairées, tramways brinquebalants conduits par un "watman" auquel il était interdit de parler. La marché du quai Augagneur desservi par des maraichers venant en voiture à cheval et l'image du légendaire pont de la Guillotière détruit par Herriot. L'histoire de Lyon est très riche: Lugdunum, l'imprimerie, la soie, l'automobile, la chimie, la mécanique, la Résistance. La soierie a disparu dans les années cinquante; ce fut un évènement majeur de rupture avec le passé. Aujourd'hui, quel est le marqueur économique de Lyon? Difficile à dire. Il suffit de prendre pour exemple l'avenue Jean Mermoz, après la mairie du 8ème; c'était, sur plusieurs kilomètres, une suite d'usines remplacées par des immeubles de logements. Ce qui veut dire que soit une cité reste repliée sur elle-même, soit elle s'ouvre au monde et est capable d'accueillir des familles venant de toute la France, voire plus. Et ces familles, pour la plupart, ont pris racine entre Rhône et Saône; j'ai pu le constater en fréquentant des associations. Ce brassage conduit obligatoirement à une dissolution des "Lyonnais de souche", ce qui amène à une perte d'identité obligatoire. La haute réputation de la gastronomie n'a plus de chef de file. Le profil des politiques est de plus en plus pâle, voire insignifiant. Des hommes comme Régis Neyret n'ont pas été remplacés. Aucun écrivain d'origine lyonnaise ne produit un livre avec sa ville en toile de fond. Il a oublié où il était né. La métropole, en quelques décennies, a subi un bouleversement qui a des côtés positifs sur le plan de l'urbanisme, mais qui a gommé ses racines. Il faudrait, pour commencer, que les arrivants apprennent l'histoire de la ville pour mieux l'appréhender. Mais c'est insuffisant. Il manque simplement des femmes et des hommes capables d'insuffler une nouvelle image, une nouvelle culture, une dynamique puissante; pour le moment, ils sont plutôt discrets, voire invisibles. C'est le désert. Ces lignes écrites sans nostalgie aucune; un simple constat.

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Calixte69 le 01/08/2024 à 18:29

Les frères Lumière avec un S…c’est certain LyonMag vous êtes tout,sauf lyonnais.

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je suis d"accord le 01/08/2024 à 18:20
curieux de connaître a écrit le 01/08/2024 à 17h32

Donc la fin confirme ce qu'on dit sur le fait que y'a plus une majorité de lyonnais, merci la censure.
La prochaine ça sera quoi ? Vous savez dans les classes à Gerland, la proportion de "lyonnais" c'est pas 30%, ce qui fait que forcément y'a 70% de gens qui vont préférer consommer et agir selon des moeurs totalement différentes.
Après il suffit de taper boucherie dans google map pour voir que y'a plus de terroir traditionnel à Lyon, dans quelques années ont aura passé la barre des 50%, le terroir ne se retrouve déjà plus que dans les quartiers de bourges, du coup prix hors de prix.
On pourrait aussi regarder la charcuterie qui a pratiquement été remplacé par du levoni plus ou moins caché, ou tous ces fast food dont aucun ne fait du français, j'en ai même croisé un mardi à perrache qui fait de l'importation depuis la corée du sud...

mais chut mon IP est bloqué suite à mon dernier post
dans le même sens que le votre

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mdr le 01/08/2024 à 18:12

Comme quand on adopte les migrants .....Ben oui,faites pas les étonnés

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pie60 le 01/08/2024 à 18:10

Trop de social à Lyon !!!!

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Tiens donc le 01/08/2024 à 18:04
Manu69002 a écrit le 01/08/2024 à 17h43

il y a encore une âme lyonnaise suffit d'aller au stade de foot qui ne desemplit pas...par contre faut aussi avoir un penchant pour le 3ème reich ce qui n'est pas du tout mon cas.

Groupie de Raph j'imagine ? Vous pouvez quitter Lyon pour Avignon.

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Ben voyons le 01/08/2024 à 17:56
Bob75 a écrit le 01/08/2024 à 17h27

Comme toute megalopole les gens viennent restent et en partent pour la plupart.
Comme il y a tres peu de vrais parigots il n’y a plus de vrais lyonnais

Lyon une mégalopole !? Vous en êtes bien un de vrai Lyonnais, votre égo se porte à merveille.

Pour info :
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9galopole

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Tamino le 01/08/2024 à 17:54
Bob75 a écrit le 01/08/2024 à 17h27

Comme toute megalopole les gens viennent restent et en partent pour la plupart.
Comme il y a tres peu de vrais parigots il n’y a plus de vrais lyonnais

ce n'est pas parce que vous n'en connaissez pas qu'il n'y en a pas

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Taratati le 01/08/2024 à 17:53
Manu69002 a écrit le 01/08/2024 à 17h43

il y a encore une âme lyonnaise suffit d'aller au stade de foot qui ne desemplit pas...par contre faut aussi avoir un penchant pour le 3ème reich ce qui n'est pas du tout mon cas.

mais qu'est-ce que vous racontez ?

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? le 01/08/2024 à 17:50
Grand gognand a écrit le 01/08/2024 à 17h09

Un vrai gone c'est celui qui est né sur la colline travaille et qui a grandi sur la colline qui prie...

Et la colline qui deal ?

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Manu69002 le 01/08/2024 à 17:43

il y a encore une âme lyonnaise suffit d'aller au stade de foot qui ne desemplit pas...par contre faut aussi avoir un penchant pour le 3ème reich ce qui n'est pas du tout mon cas.

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curieux de connaître le 01/08/2024 à 17:32

Donc la fin confirme ce qu'on dit sur le fait que y'a plus une majorité de lyonnais, merci la censure.
La prochaine ça sera quoi ? Vous savez dans les classes à Gerland, la proportion de "lyonnais" c'est pas 30%, ce qui fait que forcément y'a 70% de gens qui vont préférer consommer et agir selon des moeurs totalement différentes.
Après il suffit de taper boucherie dans google map pour voir que y'a plus de terroir traditionnel à Lyon, dans quelques années ont aura passé la barre des 50%, le terroir ne se retrouve déjà plus que dans les quartiers de bourges, du coup prix hors de prix.
On pourrait aussi regarder la charcuterie qui a pratiquement été remplacé par du levoni plus ou moins caché, ou tous ces fast food dont aucun ne fait du français, j'en ai même croisé un mardi à perrache qui fait de l'importation depuis la corée du sud...

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Bob75 le 01/08/2024 à 17:27

Comme toute megalopole les gens viennent restent et en partent pour la plupart.
Comme il y a tres peu de vrais parigots il n’y a plus de vrais lyonnais

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🧐🧐🧐 le 01/08/2024 à 17:24

sur fond de lyonnitude et de gentrification de la Capitale des Gaules. Je ne comprends absolument pas, alors si quelqu’un a la gentillesse de m’expliquer ce que ça veut dire je suis preneuse. Ni malice ni polémique derrière cette question mais un réel problème de compréhension de ce langage.

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Grand gognand le 01/08/2024 à 17:09

Un vrai gone c'est celui qui est né sur la colline travaille et qui a grandi sur la colline qui prie...

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Amusé le 01/08/2024 à 16:42

Un voile pudique sur les réalités de certains quartiers...

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mouchette le 01/08/2024 à 16:26

Très intéressante cette lecture, et tellement vrai, comme disait ma grand-mère " tout fou l'camps " on serait curieux de connaître le % du vrai Lyonnais ...

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