Tous ont répondu à l’appel lancé sur les réseaux par les équipes mobiles de santé qui se mobilisaient contre la suspension des frais concernant les hébergements d’urgence et la mise à l’abri des personnes vulnérables.
"Enfants en danger, Métropole doit protéger", "Bébé + vie à la rue = danger", "Ceci est un lit bébé pour Jules, 3 mois", tant de pancartes en carton qui montrent la colère des professionnels de santé, des travailleurs sociaux et des citoyens venus en soutien. Parmi eux, Françoise, agricultrice dans la région lyonnaise : "Je suis venue car je ne peux pas accepter l’inacceptable".
Pour rappel, le 14 juillet dernier, la Métropole a suspendu les aides aux hébergements des personnes dont elle a la responsabilité : les mineurs non-accompagnés et les mères isolées avec bébé.
Pour ces dernières, la collectivité prévoyait principalement des nuitées d’hôtel. Une décision qui avait été justifiée par le manque de moyens déployés par la préfecture du Rhône notamment sur la création d’hébergement d’urgence.
"On dénonce l’argument budgétaire, car pour nous c’est prioritaire de prendre en charge ces personnes. Ce n’est pas quelque chose sur lequel on peut faire des économies car cela met en péril la santé de ces personnes vulnérables", dénonce Nicolas Demanet, secrétaire régional pour Médecin du monde.
Une situation plus qu’intenable
Au microphone, Lucille Marcellin, coordinatrice générale à Médecins du monde, dénonce une situation qui était, avant cette décision, déjà intenable avec des critères de prise en charge de plus en plus restrictifs.
D’après la militante, les femmes n’étaient prises en charge qu’au dernier trimestre de la grossesse et les mères avec enfants l’étaient uniquement si isolées avec un enfant de moins d’un an à charge.
"À la suite de cette décision, c’est une femme avec un bébé de trois jours qui est sortie de la maternité. Elle ne s’est pas vue proposer d’hébergement comme ça aurait été le cas jusque-là", s’indigne Lucille Marcellin. "La vie sans toit tue en hiver comme en été", complète-t-elle.
Alors que le rassemblement a repris son calme après l’allocution de Lucille Marcellin, une femme du Collectif solidarité entre femmes à la rue se munit timidement du microphone.« Qu’est-ce qu’on veut ? Des logements pour tous ! » : une foule s’est rassemblée devant la Métropole de Lyon ce mercredi contre la suspension temporaire de la prise en charge des personnes vulnérables décidée par la Métropole le 13 juillet dernier. pic.twitter.com/jOkV0L3a5e
— Lyon Mag (@lyonmag) July 31, 2024
Elle habite dans le squat du quai Arloing dans le 9ème arrondissement. "Je vais être opérée la semaine prochaine", annonce-t-elle les larmes aux yeux, ce à quoi renchérit une sympathisante du collectif : "Elle a reçu un avis d’expulsion le même jour que son opération. Où va-t-elle se reposer si elle se fait expulser ?".
Des réponses non satisfaisantes
Une délégation est finalement reçue par Lucie Vacher, vice-présidente déléguée à l’action sociale et éducative, et Antonin Dulin, conseiller solidarités et logement auprès du cabinet du président.
Ce sont cinq personnes représentant le collectif Hébergement en danger et les équipes mobiles de santé qui dépassent les barrières installées pour l’occasion pour rentrer dans le bâtiment.
Au lendemain du rassemblement, Lucille Marcellin explique que la Métropole n’a pas répondu à leurs attentes. "Malheureusement, ça n’a pas été fructueux. Ils nous ont informé de l’ouverture de nouvelles structures d’ici la fin de l’année, mais cela ne répond pas à la situation actuelle", s’alarme-t-elle.
Si les femmes déjà prises en charge le seront toujours, les nouvelles demandes d’aide ne seront pas traitées par la Métropole de Lyon. Les collectifs présents prévoient dès la rentrée de nouvelles mobilisations pour lutter contre cette suspension pour laquelle aucune date de fin n’a été annoncée.
très bon résumé du problème.
Signaler Répondrebin c est un non evenement...soit dit en passant ,bravo au talent du photographe qui nous fait croire qu il y en a beaucoup plus
Signaler Répondre" Ils étaient environ 150 à s’être réunis ce mercredi à 17h devant les locaux de la Métropole de Lyon ".
Signaler RépondreSur ces 150 combien sont payés avec de l 'argent public ?
A mon avis 150.
Encore un donneur de leçon, mais qui ne va pas les héberger chez lui ...... hein, ce serait trop lui demander. par contre, exiger des autres, la il est champion du monde !
Signaler RépondreL' article dit : " les mères isolées avec bébé. ".
Signaler RépondreIls sont où les pères? On va pas payer pour eux.
Je suppose que vous le faîtes. Expliquez-nous leurs difficultés et détresse ?
Signaler Répondre1 Français sur 2 paie l'impôt sur le revenu! C'est pas normal!
Signaler RépondreNous ne pouvons pas accepter la misère du monde.
Signaler Répondre120% d’endettement pour la France. Ça ne parle a personne ?!
Peut-être passer un p'ti moment avec elles pour mieux saisir les difficultés et la détresse qu'elles éprouvent 😉
Signaler RépondreLes associations "humanitaires" sont les premières responsables de ces drames humain, ils les aident à traverser puis les laisse à la rue...
Signaler RépondreLa France, nos métropoles n'ont plus les moyens d'accueillir ces gens, la seule solution est de les renvoyer dans leurs pays d'origine. Leur vie chez nous sera bien pire que chez eux.
L'âge moyen des migrants est de 23 ans, 82% des migrants sont des hommes, et 18% des femmes, la plupart de ces migrants viennent d'Algérie, du Maroc, Tunisie, Congo, Cameroun et Côte d'Ivoire... Aucun de ces pays est en guerre, ce sont juste des migrants "économique", les aides financières et médicales Française sont une de leur première motivation, il est vrai qu'à leur place je ferai pareil, c'est très dur dire "je ne peux plus vous accueillir" mais malheureusement avec une dette de 3100 milliards d'€uros (110 % de notre PIB), notre France n'a vraiment plus les moyens d'aider qui que se soit, ca y'est on y est arrivé on coule !
Le continent africain va voir doubler sa population d'ici 2050, il faut absolument arrêter dès maintenant cette migration de masse avant que notre économie s'effondre totalement, on ne pourra pas s'en relever.
Françoise,l'agricultrice,a certainement une grange pour les loger!Renvoyons tous ceux qui n'ont rien à faire en France,ça libèrera des places.Interdisons ces associations qui ne font qu'aggraver le problème.
Signaler RépondreCe qu'il faudrait déjà , c'est faire payer des impôts a tout le monde!
Signaler RépondreIl y a des assistés qui ont droit a tout et paient rien!
Pour les dealers, c'est pareil, la drogue, c'est leur gagne pain. Alors réfléchissez un peu et arrêtez.
Signaler Répondreoui
Signaler RépondreQuand des gauchistes tapent sur des pastèques ;-)
Signaler RépondreAprès il vont nous faire croire à leur belle unité alors que même au niveau local il se mettent sur la figure...
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Mais dans cette affaire les 2 ont tord, fallait pas accueillir à foison n'importe qui, c'est le retour de baton !
Il faut supprimer les subventions à ce type d' associations.
Signaler RépondreSubviens à mes besoins ma chère royaliste.
Signaler RépondreJe n'étais pas au courant qu'il y avait des dirigeants d'extrême-droite en France, votre obsession de l'autre camp est maladive. Et vous, qu'allez-vous faire ? Prendre une famille de migrants chez vous j'espère ?
Signaler RépondreLFI veux accueillir la planète entière! Prépare toi a payer des impôts🤣🤣🤣🤣🤣🤣
Signaler RépondreLes extras terrestres que sont les gens du voyage représentent la force 'nocive qui détruise l état régalien.
Signaler RépondreQuelle faiblesse
En général, on connaît l'origine de ces personnes , elles sont en majorité africaines.
Signaler RépondreIl était plus facile pour elles de s'arrêter en Tunisie, en Algérie où au Maroc, pourquoi continuer leur périple jusqu'en France ?
Je n'ai toujours pas la réponse sur le fait que ce ne sont que des femmes avec des enfants ou enceintes, comment font elles en étant seules ?
Toujours les associations et travailleurs sociaux qui trouvent cela inacceptable.
Signaler RépondreMais ces gens vivent tous sur le dos des contribuables et ils distribuent généreusement des aident que les contribuables finances.
Ils faut vraiment changer ce système et que les associations prennent leur responsabilité.
C'est leur gagne pain !
Signaler Répondreet ils vivaient ecomment dans leur pays dans des hutes en bois alors qu ils y retournent et laisse la place aux vrais français victimes des aleas de la vie
Signaler Répondrebien dit
Signaler RépondreLa vie est une maladie mortelle.... avec ou sans toit.
Signaler RépondreSans migrants, ces associations n’existeraient pas. Elles ont besoin de cette misère humaine pour vivre et récolter des subnventions. Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde! Nous avons besoin de garder notre style de vie, nos traditions et de vivre en sécurité. La France se meurt à petit feu! Vous participez au chaos de notre pays. Bien aidées par l’extrême gauche de la honte, prête à tout pour renouveler son électorat….
Signaler RépondreLes migrants économiques sont une manne financière pour bon nombre d’associations. On connaît tous l’histoire vraie des bateaux au large de la Lybie pour être les premiers à capter cette manne. On parle de la vie des etres humains.
Signaler RépondreDire que des millions d’africains vont arriver en Europe à cause des changements climatiques. Que vont faire Nos dirigeants d’extrême Droite 😂.
Signaler RépondreLes profiteurs j’en connais énormément et des proches qui n’ont Rien de migrants ou de clandestins.
Signaler RépondreLe Mal se cache Toujours ou ont l’attends le moins !
Faut arrêter d'aider les profiteurs en tous genres !!L'assistanat pour les bons à rien est une chose que beaucoup n'ignore pas ...
Signaler RépondreEt les soi organisations devraient y mettre le hola !
« Tous ont répondu… », 150..👀!!!!
Signaler RépondreAh, ces bons petits français qui se paient une conscience à peu de frais en accompagnant des étrangers dans des HLM, et qui rentrent vite le soir dans leurs beaux quartiers...Ils me débectent.
Signaler RépondreOn vous paiera carrément l'hôtel, voire de grands espaces publics comme des gymnases et autres.
Signaler RépondrePour les mineurs isolés, on sait qui ils sont, ceux qui trainent à Guillotiere , qui volent, cassent les vitres de voitures, volent les velos, qui agressent et boivent leur bière sur les berges du rhone au niveau de la fosse aux ours. et il faut les aider...
Signaler RépondreSachant qu'il n'y à plus de places pour recevoir ces personnes, il faudrait déjà les stopper au départ de leurs pays d'origine, pour déjà traiter le cas des arrivées, les associations qui leurs donnent du rêve, sont bien gentilles , mais elles se mettent en porte-à-faux, et sont responsables de ces désorganisations.. c'est quand même pas difficile à comprendre.
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