Le dernier bureau de poste situé dans la rue du Président Édouard Herriot doit fermer ses portes définitivement le 31 août. Cette décision ne fait pas sourire les habitants du quartier, tout comme la Mairie qui soutient la pétition initiée par le Comité des Usagers des Services Publics de la Croix-Rousse.
"Cette situation soulève des interrogations quant à la stratégie de l’entreprise, qui semble privilégier la réduction du nombre de bureaux au détriment de l’accessibilité pour les usagers, et cela en milieu rural comme en milieu urbain. La Poste ne peut justifier sa stratégie de fermeture au nom de la numérisation, car les besoins de proximité restent considérables et les solutions numériques nécessitent un accompagnement", dénonce la Mairie du 1er dans un communiqué.
Depuis 2020, quatre bureaux de poste ont fermé leurs portes à Lyon dû à une baisse de fréquentation. Récemment, c’est celui du 5ème arrondissement sur la place de Trion à Saint-Just qui a été condamné, obligeant les habitants à se diriger dans d’autres quartiers pour déposer des colis, des lettres ou des recommandés.
Pour éviter le même sort, la Mairie du 1er a fait parvenir un courrier à la Direction de la Poste "auquel il n’a pas été apporté de réponse satisfaisante puisque les bureaux du 4ème et du 2ème ne permettent pas de répondre aux besoins des usagers".
La mobilisation du 26 juin dernier n’a pas suffi, les habitants et la Mairie compte sur la pétition pour sauver leur bureau de poste.
Cette dernière invite "toutes les personnes à se mobiliser et à signer la pétition pour défendre l’accès aux services publics". Jusqu’à présent, la pétition compte 304 signatures dont 76 rien que ce vendredi.
tout comme la sncf
Signaler Répondredemander à un écolo de comprendre les autres ça va pas non!!!! imposer leurs pensées farfelues oui
Signaler RépondreOn sait bien que l'activité courrier n'est pas très rentable. Les services financiers devla Poste ne sont pas du niveau d'une banque normale. Mais fermer tous les services publics sous prétexte de rationnnalisation et d'adaptation eux niuveaux contextes n'est pas la solution. On l'a vu dans des départements comme l'Aisne où la concentration et la disparition des services publics a immédiatement fait bondir le vote RN.
Signaler Répondreet les jeunes n'ont faire un effort ( comprendre )
Signaler RépondreEntre le courrier perdu,les boîtes aux lettres disparues,les employés coincés,vaut mieux disparaitre une bonne fois pour toute
Signaler RépondreLes bureaux de poste sont de moins en moins fréquentés : plus de courrier avec la dématérialisation, plus de colis car maintenant d’autres entreprises le font bien mieux qu’eux.
Signaler RépondreLa Poste reste quoiqu’on en dise une société et, une société doit gagner de l’argent. Si elle en perd, elle est obligé de revoir son modèle…
Les emails ne sont pas gratuits... ils sont payés d'avance en fait, et si largement que c'est illimité, comme les sms.
Signaler RépondreEn revanche, entrer dans un bureau, c'est gratuit, poser une question et avoir une réponse aussi, écrire à la poste est libre d'affranchissement, le facteur ne facture pas non plus pour délivrer le courrier.
Sans abonnement net, on peut vous envoyer 1000 mails, si importants soient-ils, vous n'y aurez pas accès.
Imaginez un monnayeur sur votre boite aux lettres.. ou qu'elle soit inaccessible sans électricité ou réseau.. ou que n'importe qui puisse potentiellement l'ouvrir depuis l'autre bout du monde.. et assez grande pour contenir des publicités par milliers.. et vous avez une idée de ce qu'est réellement la communication numérique.
Vous voulez rire ? si le prélèvement net/tel ne passe pas, le fournisseur coupe votre accès, et pour vous prévenir la banque envoie un mail.
Je voudrais bien te voir dans 30 ou 40 ans avec la technologie du futur et si tu auras le même raisonnement d'haujourdui.
Signaler RépondreJe connais des personnes âgées qui tremblent devant un distributeur automatique de billets.
Ce sont les contribuables qui ont financé toutes les infrastructures des services postaux pendant plus d’un siècle avant qu’ils ne cessent d’être un service public et que des actionnaires raflent la mise de notre investissement.
Signaler RépondreQuestion:La mairie utilise t’elle le courrier ( qui coûte une blinde ) ou privilège t’elle les emails qui sont gratuits!
Signaler RépondreJe suis complètement d’accord pour préserver notre planète… mais ne voyez vous pas que n’avez aucune considération pour l’économie et les changements des modes de consommation !
Même la boutique Lejaby a disparu !!!
Leur filiale DPD est une horreur absolue et pourtant c'est toujours leur marque normale La Poste qui fonctionne encore vaguement correctement qui se réduit...
Signaler RépondreLa Poste sont bien gentils, DPD c'est l'horreur à tout niveau que ce soit le livreur qui vient jamais que leur bureau relais qui sont tous aussi sordides et déprimants qu'en moyenne à 10 km de chez moi, protection du colis médiocre, SAV qui tient de la blague...
Du côté de La Poste, le facteur ne vient pas forcément plus mais il a au moins tendance à déposer le colis s'il rentre dans la boite aux lettres comme un livre. Quand il faut aller chercher un colis, au moins on a l'assurance de n'aller que dans son quartier et pas de faire 10-20km en tcl à travers l'agglo à la recherche du premier bureau relais en état de faillite qui vous récupère votre colis en échange de 20 centimes par le transporteur et la promesse qu'on y dépensera quelque chose (spoiler ça sera jamais le cas, l'état des bureaux relais ne prête pas à y dépenser).
Je le sens bien que La Poste veut miser sur les bureaux relais pour réduire les coûts mais c'est juste niette, moi quand j'achète sur internet et qu'il y'a pas La Poste je commence à devenir réticent si le bureau relais n'est ni proche ni correct, quand c'est DPD c'est même niette d'office et je vais voir un autre site. Cette stratégie est donc déleterre à long terme, car il est hors de question que j'achète du DPD en prestation de transport normale vu que c'est là qu'ils veulent aller...
enfin!! quelqu un de compatissant. merçi et oui je suis pauvre ! et c est dur d être pauvre parmi les riches bobo
Signaler RépondreFaut bien financer les chipolatas, l'argent ne tombe pas du ciel
Signaler RépondreLe droit a mourir chez soit, seul
Signaler RépondreUn sacré progrès sous l'ère Macron
Pauvre gars !!
Signaler RépondreMairie tres a l ecoute de ses concitoyens !
Signaler Répondrenon au tgv,,,, pétition pour la machine à vapeur et une manif pour la calèche
Signaler RépondreExactement, bureaux de poste, sécu, agences tcl et agences SNCF et j'en passe.. Quand le gars aura 80 piges qu'il faudra qu'il se déplace jusqu'en centre ville pour des choses qui sont censés être des "formalités" ce sera amusant...
Signaler RépondreEt oui, comme les petits vieux désertent la presqu'île, ils ne peuvent plus y rouler, et que ce sont les clients les plus fidèles de La Poste pas étonnant que ça risque de fermer.
Signaler RépondreLes seuls habitants qui y vivent, les bobos jeunes et en bonne santé, n'utilisent jamais les services de La Poste, tout par internet et en banque Rothschild sinon rien ;-)
C'est de l'idéologie. Je suis complètement pour la sauvegarde des services publics essentiels, mais le courrier? On est en 2024! Vous voulez qu'on ramène le télégramme pour les trois centenaires de la ville aussi?
Signaler RépondreLes personnes agées n'ont qu'à apprendre! Comment font les autres?
Signaler RépondreJe ne fais pas partie des bobos et je ne suis pas du 1er mais du 8ème.
Signaler RépondreL'affranchissement en ligne mais tout le monde n'est pas informatisé, certaines personnes âgées ne maîtrisent pas. Et, perso, j'ai encore en travers un affranchissement commandé, payé mais jamais reçu. J'ai contacté la Poste qui m'a répondu que puisque le logiciel disait que je l'avais eu, ils ne pouvaient rien faire pour moi. Beau, l'informatique sans compter tous ces risques d'arnaque.
Et marcher jusqu'à Bellecour pour une personne âgée qui a du mal à se déplacer. 1 mètre c'est un mètre pour elles, vous verrez.
Au-delà des "caprices" dont vous parlez, il existe bel et bien un démantèlement du service public, plus grave en ce qui concerne les délais parfois surréalistes pour faire faire des examens parfois urgents lorsqu'il est question de cancer etc... Bien sur, on ne peut comparer la fermeture d'un bureau de poste avec un délai de six mois pour une intervention urgente, pourtant les deux procèdent d'une même démarche: tuer le service public sous tous les prétextes. Qu'on ne vienne pas pleurer ensuite si l'on a laissé faire avant !
Signaler RépondreJe ne suis pas d'accord.
Signaler RépondreD'abord, la ville n'est pas (encore) peuplée que de bobos. Il reste beaucoup de gens en quête de renseignements, d'aide ou de contact humain et pour qui il sera culturellement difficile de tout virtualiser. Ne les oublions pas, ne les méprisons pas.
Par ailleurs, notre pays possédait un fort réseau structurel : écoles, collèges, lycées, universités, hôpitaux, gendarmeries, casernes de sapeurs pompiers, DDE, postes, agences EDF, gares SNCF etc… Rationaliser n'est pas s'abandonner aveuglément à une logique économique. La raison d'être de ces institutions c'est le service de l'usager. Il importe de trouver un équilibre entre les contingences économiques et le maintien raisonné du service public. Tout déstructurer, s'en remettre à un secteur privé par définition à la recherche du seul profit, c'est fragiliser le système tout entier.
On ne peut d'un côté reprocher a la poste sa hausse continue des tarifs et de l'autre l'empêcher de prendre les moyens de se faire des économies.
Signaler RépondreBeaucoup de choses naguère chasse gardée de la poste se font a présent en magasin. Vous pouvez envoyer vos recommandés ou colis depuis un Carrefour city par exemple. Idem, l'affranchissement peut se faire en ligne. Et si vraiment il faut aller a La poste, il y a toujours un bureau a Bellecour.
A terme, les bureaux de poste ne devraient assurer que les missions les plus sensibles, ou demeurer dans les déserts ruraux.
Donc, il s'agit ici d'un caprice de citadin, pour une fois les bobos vivent les effets de la rétractation des services publics