A l'origine de la prise de pouvoir des protestants à Lyon, il y a la contestation de plus en plus forte de l'Eglise catholique. Au XVIe siècle, elle fait l'objet de vives critiques entre Rhône et Saône. Car ses responsables, archevêque et autres dignitaires, sont représentés par de nombreux italiens qui vivent dans le luxe, la débauche, l'impiété, sans s'intéresser aux plus démunis. A l'instar des moins d'Ainay ou les chanoines de Saint-Jean.
Le message du protestantisme qui prône le retour à une plus grande simplicité, qui critique la richesse et le manque de foi de l'Eglise, va donc faire des émules chez les Lyonnais.
Le protestantisme arrive à Lyon par les routes commerciales venant du Nord-Est de l'Europe, en particulier de Genève où est installé Calvin.
Ces deux villes, par leur proximité, ont toujours eu des liens privilégiés, notamment sur le plan économique. La diffusion des idées protestantes est aussi facilitée par l'essor de l'imprimerie. Lyon est à cette époque la capitale de l'imprimerie en Europe, la plupart des ateliers sont alors installés rue Mercière. Et ce sont ces imprimeries qui éditeront les ouvrages de Calvin ou de Guillaume Farel, un Français réfugié à Bâle et qui est l'un des propagateurs de la Réforme puisqu'il aide Calvin à s'installer à Genève en 1536.
Pourquoi choisir les thèses de Calvin plutôt que celles de Luther ? La proximité avec Genève a certainement dû jouer. La ville suisse n'est qu'à deux jours de cheval de Lyon, et les prédicateurs calvinistes parlent français, alors que les luthériens utilisent l'allemand.
Enfin, la population importante d'artisans à Lyon et les tensions sociales grandissantes depuis la Grande Rebeyne constituent un excellent tissu de diffusion des idées calvinistes qui glorifient le travail comme un moyen d'atteindre le salut.
La montée séduisante du protestantisme
Les premiers protestants lyonnais sont de petits marchands et artisans, dont les boutiques et les ateliers sont installés dans la Presqu'île, entre les Terreaux et les Jacobins. Ils sont écoeurés par la manière dont la religion est vécue par les princes de l'Eglise. On peut citer les imprimeurs Pierre de Wingle et Baudichon de la Maisonneuve, et les libraires Gabiano et Vincent. Il y a aussi quelques intellectuels comme l'humaniste Claude Baduel. Eux, comme les ouvriers du livre, savent lire et ont pu d'eux-mêmes redécouvrir l'Evangile.
Ils font face aux notables catholiques, installés sur la rive droite de la Saône au pied de la colline de Fourvière où se trouve également l'archevêché. Ce sont de grands marchands, des banquies, des gens de loi...
L'Eglise est consciente de la montée du protestantisme dans la capitale des Gaules. A tel point qu'en 1528, le cardinal de Rohan convoque un concile provincial pour réunir les principaux responsables du diocèse de Lyon avec comme objectif de reprendre en main la situation. Mais malgré ces efforts, la contestation prend de l'ampleur.
En 1534, deux marchands protestants arrivant de Genève et faisant de la propagande à Lyon sont arrêtés. Cela n'empêchera pas la fondation en 1546 de l'Eglise réformée de Lyon.
C'est en 1551, avec l'édit de Châteaubriant établi par le roi de France Henri II, que la grande répression débute. L'archevêque François de Tournon est chargé de faire régner la terreur et fait arrêter des centaines de protestants lyonnais, dont plusieurs finiront brûlés vifs.
En 1559, à la mort d'Henri II, on estime qu'un tiers des Lyonnais est converti ou proche de se convertir au protestantisme. Soit 15 à 20 000 personnes. Les protestants profitent de ce nombre important pour tenter de prendre le pouvoir en septembre 1560, lors des foires de printemps. Armés et déguisés en marchands, ils essayent de prendre le pont de pierre, mais le lieutenant du gouverneur de Lyon, Antoine d'Albon, fait échouer la tentative en mobilisant des gentilshommes et des citoyens qui prennent les armes contre les protestants.
Après cette tentative avortée, la haine est grande entre les deux camps. Ce qui donne lieu à des incidents. Soupçonné d'être protestant, Barthélemy Aneau, directeur du collège de la Trinité, est massacré le 5 juin 1561, jour de la Fête-Dieu.
Charles IX, qui succède à Henri II, est beaucoup plus tolérant et signera deux édits en juillet 1561 et janvier 1562 afin d'accorder la liberté de culte aux protestants. Du coup, les protestants lyonnais s'organisent, allant même jusqu'à créer une milice armée. Ce qui leur permettra de réussir leur seconde tentative de prise de pouvoir.
Dans la nuit du 29 au 30 avril 1562, des troupes calvinistes d'un peu moins d'un millier d'individus organisent le sac de Lyon. Ils s'emparent de l'Hôtel de Ville, alors situé rue de la Poulaillerie dans la Presqu'île. Et les combats se terminent le 7 mai avec la prise de la forteresse de Pierre-Scize.
Un putsch rendu possible par l'attentisme et le rôle ambigu du gouverneur, François d'Agoult, comte de Sault. Plusieurs historiens estiment qu'il était lui-même protestant.
Les protestants lyonnais s'emparent du pouvoir consulaire, exilent les conseillers catholiques et remportent les élections de décembre 1562. Parmi les protestants influents du Consulat, on retrouve le libraire Gabiano et le marchand Guillaume Henry. Leur première décision est d'imposer que Lyon respecte les principes de l'Evangile.
Et sa chute inéluctable...
Un Consistoire, où siègent marchands et hommes de loi, exerce le pouvoir religieux. C'est le pasteur Pierre Viret, originaire de Suisse romande, qui le dirige. Très austère, il fait détruire plusieurs lieux de culte catholique comme l'église Saint-Just ou le cloître Saint-Paul. Il interdit aussi les représentations religieuses et ordonne la destruction des sculptures du portail de la cathédrale Saint-Jean et des statues de l'église de Saint-Nizier.
Pierre Viret tente également de réformer les moeurs de la population en interdisant les jeux dans les rues et en faisant fermer les étuves, ces saunas situés sur les bords du Rhône et propices à la débauche.
Le baron des Adrets, chef des milices protestantes lyonnaises, est un homme particulièrement brutal. Passionné de guerre, ce Dauphinois portait, selon la légende, un collier constitué d'oreilles de moines ! Dans les rues de Lyon, il sème la terreur et pille des maisons de catholiques. Quelques meurtres ont également lieu.
Ses opérations de destruction vont désenclaver la rive droite de la Saône et ouvrir le Chemin-Neuf. Il asséchera aussi les marécages au sud de la Presqu'île pour créer une place d'armes, un emplacement qui deviendra plus tard.... la place Bellecour. Il sera à l'origine de l'ouverture des rues de la Barre ou Saint-Dominique.
La décision est rapidement prise de le remplacer dès juillet 1562 par le seigneur de Soubise, qui se montrera plus modéré.
De leur côté, les catholiques refusent de se laisser maltraiter. D'avril 1562 à juin 1563, des bagarres éclatent régulièrement.
La période protestante de Lyon est un désastre pour l'économie et le rayonnement local. S'ils glorifient le travail, les protestants souhaitent qu'il contribue au salut de l'âme. Or, ils jugent que ce n'est pas le cas des foires qui se déroulent quatre fois par an dans la capitale des Gaules et décident de les supprimer. Lyon se retrouve privée de précieuses recettes et perd son influence commerciale européenne. Les marchands étrangers se méfient aussi de la violence protestante. De plus, les banquiers, majoritairement catholiques, ont quitté la ville pour fuir la répression.
Le déclin calviniste sera toutefois rapide. Les femmes et les petits artisans se détournent progressivement de l'Eglise réformée, estimant que les protestants ne changent en rien leur statut et situation sociale.
En décembre 1562, l'armée protestante de Condé perd une bataille importante à Dreux en Eure-et-Loir contre les forces royales. Le roi de France imposera en mars 1563 la signature du traité d'Ambroise qui oblige les protestants à renoncer à leur pouvoir à Lyon, tout en conservant trois temples aux Terreaux, aux Cordeliers et rue du Paradis.
Et le 15 juin 1563, les troupes du roi entrent à Lyon. La domination militaire, politique et religieuse des protestants aura duré 14 mois entre Rhône et Saône. Les catholiques reprennent la majorité au Consulat. Et un nouvel archevêque, Antoine d'Albon, celui qui avait défendu avec succès Lyon du premier assaut protestant en 1560, est nommé. Une vigoureuse campagne de reconquête catholique s'opère.
En 1567, Lyon ne comptait plus que 5000 protestants. Et une semaine après le célèbre massacre de la Saint-Barthélémy à Paris le 24 août 1572, les catholiques lyonnais tuent à leur tour plusieurs centaines de protestants dans la nuit du 31 août au 1er septembre. Le massacre est organisé par le gouverneur lyonnais de François de Mandelot et l'archevêque Antoine d'Albon. Les imprimeurs et libraires fuient en masse pour rallier Genève.
Après cet épisode de terreur, Lyon redevient totalement catholique.
L'Eglise catholique lance la reconstruction de plusieurs lieux de culte à Lyon. A cette époque, les Chartreux fondent un couvent à la Croix-Rousse.
Ce regain catholique ne permet toutefois pas d'endiguer la perte de vitesse du statut de capitale européenne économique. La suppression des foires a fragilisé l'image de Lyon dans le reste du continent, et Milan ou Paris ont pris le relais.
Dommage que le catholicisme n'ait pas pu être définitivement éradiqué à Lyon à cette occasion, les irréductibles conservateurs y sont encore beaucoup trop nombreux. Lyon serait une des capitales de l'Europe aujourd'hui comme Amsterdam, Berlin, Bruxelles et Londres.
Signaler RépondreJe remet une réponse ici, le site n'ayant visiblement pas accepté la précédente :
Signaler RépondreSur le point 1 :
Désolé mais tu n'a rien compris et tu dis n'importe quoi. Si toi, tu avais vraiment lu les textes alors tu ne dirais pas cela car justement il est écrit noir sur blanc que nul ne peut se prétendre supérieur à un autre. Le croyant est même d'ailleurs invité à servir son prochain comme le Christ l'a fait.
C'est vérifiable, vas y regarde par toi même. Le feras tu ou te trouveras tu une énième excuse bidon pour ne pas le faire ?
Point 2:
Bah c'est justement le principe d'une religion, articulée autour de croyances. Il y a donc forcément des règles, avec des choses parfois non acceptable et c'est logique en fait. Tout comme un croyant a pour mission de chercher effectivement à transmettre la parole dans l'espoir de convertir. Ça aussi c'est logique.
Ce qui ne l'est pasw et là je te rejoins, c'est sur la manière de faire. Oui beaucoup s'y prennent mal, deviennent offensif voire blessant. Et des guerres ont eu lieu à cause de ça, je l'ai dis pourtant. Mais encore une fois ces gens là n'ont pas compris le message profond.
Car il est interdit d'aller à l'encontre de la volonté de chacun, on ne force pas. On transmet le message, ensuite chacun est libre de choisir d'y adhérer ou non. Ça aussi c'est vérifiable, c'est écrit. Mais là encore tu ne feras probablement pas l'effort de vérifier par toi même.
Tu veux quoi en fait ? Une religion qui accepte l'anarchie, la foire totale ? Bah elle est là sous tes yeux. L'époque dans laquelle nous vivons, le fric et la consommation de bien et de sexe a outrance etc.. elle est là ta fameuse religion d'une totale 'liberté' . Liberté artificielle, on voit les dégâts que ça fait chez l'humain qui se prétend 'moderne' mais qui est en réalité bien malade.
Point 3 :
Les pires horreurs au nom de la religion ? Ça aussi c'est une phrase bateau que tu as repris sans réfléchir.
Déjà prouve le. Comment mesures tu le degré d'horreur, sur quelle unité tu te bases ?
Tu vois, t'aura pas de réponse à apporter.Parce qu'en fait il n'y en a pas vraiment.
Une guerre, qu'elle soit créée sur un fond de religion ou pas, entraîne forcément un lot d'horreurs . Ça on le sait tous. Mais tu crois quoi, que les guerres hors religion sont plus 'soft' ou quoi ? Oh, si t'es pas convaincu regarde les conflits actuels, des exemples il y en a malheureusement trop.
Ton affirmation est fausse ou plutôt incomplète car tu n'a pas totalement tord.
Oui des horreurs ont été commises au nom de la religion, c'est une réalité, un fait affreux. Ce qui est d'autant plus insupportable qu'une religion est justement censée apporter de la paix dans les cœurs, pas l'inverse.
Cela montre effectivement que la religion a été instrumentalisée, utilisée comme outil pour faire le mal, par des gens qui n'étaient pas bienveillant.
Je peux comprendre ton ressenti, ta colère qui sont normales. Mais tu fais un raccourcis un peu trop rapide.
Point 4 :
Oui c'est tout à fait juste, je suis totalement d'accord avec toi dessus.
Tout comme l'inverse est tout aussi vrai. Regarde encore une fois l'actualité moderne. Tous ces conflits, ces massacres qui ont lieu alors qu'ils ont des fondements militaires , économique etc.. donc sans fond de religion.
Cela montre bien que l'humain cherche désespérément à créer une paix sur terre mais qui demeure fragile. Comme tu le dis cette 'paix' finit par craquer.
A cause de la faiblesse humaine qui retombe dans ses travers les plus sombres. Cupidité, désir de pouvoir, fierté, ambition démesurée etc.. ce sont là les vrais causes de toutes ces horreurs.
Que faut il en conclure ? Tout simplement que la paix, celle fabriquée par l'humain, ne sera jamais parfaite. On pourrait même dire que la véritable paix ne pourra jamais venir de la main de l'humain car ce dernier est par nature imparfait.
Cela veut il dire qu'il nous faut abandonner la paix, ne rien faire et nous laisser aller ? Oh non surtout pas. L'humain demeure responsable, en capacité et devoir d'agir. Il nous faut malgré tout combattre le mal et prendre soin d'autrui, dans la mesure du possible.
Il faut protéger les cœurs des gens, c'est à dire être bon, les écouter, les considérer, être bienveillant etc..
Point 4
Je pense que tu as en partie raison.
Dans le fond, il faut simplement comprendre qu'il y a des règles de bases voulues par Dieu et que le croyant, et donc la religion par extension, ne peut aller contre. Et ce n' est pas du totalitarisme, c'est un peu normal de poser des limites a l'homme sinon il fait tout et n'importe quoi.
Maintenant, il y a l'interprétation de ces règles. Et là tu as raison dans le sens où certains individus ont adopté des positions extrêmement dures, inflexibles pour ne serait ce qu'en débattre.
Tu confonds la religion avec ces gens là.
Concernant la remise en question, ça dépend du sujet. Si tu cherches à remettre en cause un des fondements émis par Dieu alors il est normal d'y obtenir un refus.
Si tu remets en revanche en cause la mise en pratique d'une interprétation, là oui il doit y avoir débat et discussion.
Ca dépend du sujet. Mais ce qui est sûr est que celui ou celle qui reste obstinément fermé, hermétique à toute discussion et ça, ce n'est pas acceptable non plus.
Désolé mais aucune drogue de mon côté. Je ne sais pas comment tu fais pour sortir une énormité pareil.
Signaler RépondreSur quoi je m'appuie ? Ne fais pas celui qui vit dans une grotte. Nous sommes en 2024, l'ère du numérique etc..tu connais. Donc tout le monde a entendu parler de Dieu.
Et enfin, si t'es un minimum honnête avec toi même écoute simplement ta conscience. Ou sinon regarde simplement le monde, l'univers autour de toi etc..impossible que tout ceci n'existe que par le fruit du hasard.
Maintenant tu peux rigoler si tu veux, ça c'est ton choix. Si ça peut te rassurer vas y
Je suis désolé mais tout ce que tu affirmes est faux ou du moins incomplet. Les humains n'ont pas attendu l'apparition des religions pour se faire la guerre. Les pires horreurs comme tu dis ont été faites au nom de croyances et idéologies infondées, éléments que tu confonds avec la religion.
Signaler RépondreEn plus tu as une méconnaissance de ce qu'est censé être une religion. J'ai déjà tout expliqué avant mais tu es juste borné en fait, comme la plupart des anti ton raisonnement est juste primaire et tu ne fais aucun effort, soit.
Tout ce que tu dénonce a également eu lieu dans des pays non religieux, que ça te plaise ou pas.
Tu pourrais même supprimer toute les religions existantes de la surface de la Terre, malheureusement cela ne diminuerait pas ou ne supprimerait pas les guerres, les violences etc... Et tu le sais très bien.
Donc ton raisonnement tombe à l'eau.
Et je le redis, non le croyant ne se sent pas supérieur et ceci n'est d'ailleurs écrit nul part. Ça c'est toi et uniquement toi qui croit à ce mensonge.
Dans quelques siècles on parlera de la destruction de la ville par les escroclos
Signaler RépondreUne idéologie qui fait que les gens s'entre-tuent depuis que l'homme existe, t'appelle ça comment ?
Signaler Répondre- Le croyant ne se croit PAS supérieur aux autres ??? ÇA c'est la meilleure ! Relis BIEN tes textes, mon gars. Le croyant est lui seul digne du très haut (surtout pas de majuscules) et il n'a qu'un seul but dans la vie : convertir les autres pour les amener à penser comme lui.
- Trouve-moi une religion qui dit que les autres ont le droit de vivre comme ils le veulent SANS jamais chercher à les convertir, on en reparle. PAS une religion n'accepte l'autre tel qu'il est, elle cherche toujours à le convertir.
- Les pires horreurs dans l'histoire du monde l'ont été au nom de la religion, que ça te plaise ou non.
- JAMAIS un endroit où l'on a appliqué à la lettre des préceptes religieux n'a connu la paix sur de longues périodes, tôt au tard, ça a craqué et les massacres ont eu lieu.
- Enfin, la religion n'admet AUCUNE remise en cause, pour reprendre un mot bien utilisé ici, c'est le PIRE des totalitarisme.
Quelle résonance avec ce que nous vivons aujourd'hui! Le premier paragraphe pourrait être:
Signaler Répondre"L'écologisme s'est implanté à Lyon au cours du XXIe siècle et les écologistes ont pris le pouvoir le 28 juin 2020. Un pouvoir qu'ils conserveront jusqu'au 2026 (Espérons!). Six ans qui vont profondément marquer Lyon mais aussi précipiter son déclin politique, économique et intellectuel."
"Dieu existe et chacune et chacun le sait désormais"
Signaler RépondreUne preuve de plus que l'abus de drogues est vraiment dangereux pour la santé mentale.
Juste pour savoir, tu t'appuies sur quoi au juste pour dire que ""chacun le sait désormais" ? J'ai envie de rire en cette journée ensoleillée.
Tu n'a pas plus de neurones qu'un autre. Et en plus tu racontes certains choses fausses. Non les croyants ne se sentent pas supérieur aux autres, ça c'est uniquement toi et d'autres qui vous êtes mis cette idée dans la tête.
Signaler RépondreDe toute façon un croyant n'est pas meilleur qu'un non croyant, car il est humain comme tous les autres.
Il est tout aussi faible, avec ses qualités et défauts tout comme les autres . Il n'a donc aucun élément auquel se raccrocher pour prétendre se penser supérieur, car il ne l'est pas. Et s'il pense le contraire alors il est victime de sa propre fierté, de son arrogance et on sait très bien que l'humain hautain et fier finit toujours par s'auto détruire.
Ne tombe justement pas dans ce piège.
Idem pour la conversion. On ne force jamais le choix d'autrui, chacune et chacun est libre de choisir. Celui ou celle qui essaye de 'forcer' ne fait pas preuve d'amour.
Ce livre que tu sembles dénigrer contient pourtant tout ce dont un humain a besoin pour vivre et mieux comprendre ce que signifie vivre en vérité.
Ceci dit il faut reconnaître qu'au fil des siècles, des horreurs ont été commises et parfois même initiées par des religieux, des personnes qui se pensaient être dans la 'vérité' mais qui étaient manifestement dans un état de haine et de détestation horrible d'autrui.
Des gens qui avaient visiblement pas compris le message profond écrit dans le livre.
La religion a bel et bien été utilisé comme prétexte pour justifier l'injustifiable , c'est un fait. Mais l'origine de ces horreurs , ce sont les hommes tombés dans l'orgueil, la cupidité etc.
Tout comme il ne faut pas non plus oublier que beaucoup de belles choses ont été faites à travers la religion chrétienne.
Mais ça bizarrement les détracteurs n'en parlent jamais.
Il faut faire la part de choses et ne pas tomber dans l'ingratitude non plus.
Heureusement, le communisme ne cherche en aucun cas à soumettre les humains à sa doctrine liberticide. Non, je blague (Corée du Nord, Chine, Cuba, tous des pays où la liberté est une vertu première)...
Signaler RépondreCe que vous qualifiez de croyance n'en est pas vraiment une, c'est une réalité. Il y a bien un au delà, Dieu existe et chacune et chacun le sait désormais. Il n'y a pas d'exploitation de la peur dans l'absolu. Cette conclusion est le fruit de votre interprétation mais ce n'est pas le message qui a été livré aux hommes.
Signaler RépondreLibre à chacune et chacun d'accepter cette vérité mais en aucun cas un humain ne peut réécrire la réalité à sa sauce.
"paris vaut bien une fesse"...
Signaler RépondreUne seule des 3 religions monothéistes retourne vers son isolement originel !
Signaler RépondreCite-moi une période dans l'histoire du monde au cours de laquelle les gens ne se sont pas entre-tués au nom de la religion. Cette idéologie porte en elle le ferment de la haine absolue, ses pratiquants se croient supérieurs aux autres et considèrent les autres comme inférieurs. S'ils les tolèrent c’est juste pour pouvoir les convertir, faute de quoi ils seront, au final, massacrés.
Signaler RépondreEt pas la peine de me sortir une citation tout droit venue de tes livres de propagande pour les gens sans neurones.
Mais maintenant on voit bien que depuis que nous nous sommes abandonné au veau d'or du matérialisme et du plaisir, nous ne voyons que peine et misère il n'y a qu'a voir la détresse psychologique auquel se trouve les gens particulièrement les plus jeunes maintenant. Désormais c'est évident que les français ont besoin de revenir à la foi au Seigneur Jésus.
Signaler Répondre'Le malheur poursuit ceux qui pèchent, Mais le bonheur récompense les justes.'
Proverbes 13v21
JO 2024 après le pensum woke de l'ouverture 4h, on évitera celui de la clôture !
Signaler RépondreCe n'est pas sans rappeler ce qui se passe avec le fascisme vers qui veut nous contraindre, nous soumettre à leur idéologie totalitaire.
Signaler RépondreEn complément, l'homme, tout au cours de sa vie et dès son plus jeune âge, a une immense peur de la mort. Les religions font croire qu'il y a un au-delà pour le rassurer en lui disant: ton passage sur terre est de courte durée, la seconde vie est la vraie vie et est éternelle. Habile exploitation de la peur; la philosophie aide à faire un choix personnel, croyant ou pas croyant.
Signaler RépondreCalvin aussi était français !
Signaler RépondreOn aime L.M. et ses lecteurs érudits qui débattent, sur notre ville Lyonnaise de son histoire, ses coutumes , son passée , c'est très enrichissant. On en redemande . Merci à tous les intervenants.
Signaler RépondreEnfin on peut lire de sujets intelligents , et débattre sur notre ville de Lyon, c'est très enrichissant , on en redemande encore. Merci L.M...
Signaler RépondreDieu ne m'a jamais dérangé en soi, libre à chacun de croire, ou pas ! En revanche, je me suis TOUJOURS méfié de ses "ministres", avec raison, je crois ! :-)
Signaler RépondreCette fois-ci, les erreurs sont mineures
Signaler Répondre— ce n'est pas rive droite de la Saône qui fut "désenclavée" par le bâton des Adrets, mais la rive droite du Rhône
— Lyon ne redevient pas "totalement" catholique, seulement majoritairement.
— Le basculement de l'économie méditerranéenne vers l'économie atlantique explique principalement le déclin de Lyon. Mais les places montantes sont Anvers, Londres, puis Amsterdam., bien davantage que Paris et Milan
Il y a eu huit guerres civiles de religion. Beaucoup se sont livrés à des actes de cruauté incroyables ( on parlerait aujourd hui de terrorisme). Dans l'ensemble les protestants et leurs sympathisants représentaient une proportion élevée de la population avant de se reconvertir et de revenir a la foi catholique. Dans certaines provinces (Béarn), les gens se souviennent encore que leurs ançêtres ont été protestants, ce qui les rend particulîèrement tolérants et adeptes du compromis religieux (Henri IV). Il y a vraiment eu grand malheur au royaume de France qui a failli disparaître, comme à d'autres moments de l'histoire. En ĝenéral, la France ne coule pas mais surnage.
Signaler RépondreBien d'accord avec vous. Toutefois votre dernier exemple sur les États unis est biaisé...en effet, c'est le seul pays où le président (quel qu'il soit) termine ces discours en disant "Que Dieu bénisse les états unis d'Amérique."
Signaler RépondreIls sont ouverts a toutes les religions, toutefois ne crachent pas sur leur histoire comme nous le faisons en France (exemple parfait dans la cérémonie d'ouverture des JO).
A travers cet article LM, nous voyons une fois que de plus que notre histoire c'est le christianisme...arrêtons de s'en cacher, au risque de voir d'autres religions prendre le dessus dans notre pays !
A mon avis c’est toi Dieu 😂😂😂
Signaler RépondreLe pouvoir aux mains de la religion ont pu conduire à des aberrations et errances sur le plan social et économique puisque poursuivant d'autres objectifs contestables. Le protestantisme a parfois mieux réussi ailleurs. Ce qui est intéressant c'est que plusieurs français y ont contribué. Mais il ne faut pas y voir un système plus libéral sur toute la ligne. Vouloir ainsi organiser le salut des âmes peut faire penser à certains égards à l'islamisme d'aujourd'hui. Genève a bien fini par en faire également la critique et les États-Unis ont davantage misé sur la pluralité religieuse en mettant de côté ce qui avait été source de conflit en Europe.
Signaler RépondreMeme un article bien ecrit arrive a se faire polluer par des « du coup, »
Signaler RépondreBannissez ces tics wesh
aujourd'hui les verts on pris le relai des protestants et ont engagé Lyon dans un nouveau déclin irréversible.
Signaler RépondreDieu n à rien à voir avec les religions. les religions sont des attrape nigauds créés exclusivement par des hommes pour mieux les asservir. De plus les religions ont toutes des problèmes avec la sexualité et les femmes. la religion catholique et protestante ont depuis pris de la hauteur il reste la dernière dont il est interdit de parler qui présente encore tous les symptômes de l asservissement.
Signaler RépondreTrès bien LM ces articles réguliers sur l'histoire de Lyon !
Signaler RépondreÇa permet de se rappeler et d'apprendre certaines choses que l'on peut mettre en corrélation avec la ville d'aujourd'hui.
Aujourd'hui c'est les verts et c'est le déclin !
Signaler RépondreEt pour conclure le mariage du roi de Navarre (protestant) avec Marie de Médicis (catholique) le 17 décembre 1600 à la cathédrale Saint-Jean de Lyon.
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