Mais j’ai retrouvé le texte du récit de celui tenu avec l’écrivain Michel Houellebecq, homme vivant entre l'Irlande, l’Espagne et Paris, auteur richissime, acteur X occasionnel, qui aurait été invité à vos frais pour conseiller le président de la Région Auvergne-Rhone-Alpes sur les classes populaires de notre région.
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Romain Blachier
Chronique désenchantée : Dîner avec Laurent Wauquiez
Dîner avec Laurent Wauquiez quand on a attrapé une maladie vénérienne avec on ne sait pas qui la semaine passée (Etait-ce avec Caroline ? Catherine ? Aïcha ? Mon esprit s’égarait sur leurs corps dans la pénombre du club de la Maison Rose à Mende, à moins que ce soit Sandrine après ma dédicace à la FNAC à Nice ? Ou la petite Gabriela à Malaga au Cambrinia Club ?) et qu’on s’est réveillé la tête farcie de la cuite de la veille au Pommard Domaine Bourgogne Devaux, c’était passer un moment comme si chaque minute était étirée par la main invisible et malveillante du marché standardisé.
J’étais installé avec un homme puissant, charismatique et connu dans un restaurant opulent, financé par l'argent public, pour discuter des classes populaires. Le coût de ce repas ? 1248 euros. Un loyer dans un grand appartement de Lyon, la capitale de sa région.
Mais, comme tout est relatif, une somme indigne quand je pense aux 5140 euros dépensés pour un déjeuner avec trois journalistes de Valeurs Actuelles. J'étais vexé, profondément vexé.
Tout en souffrant mille morts à cause de mon problème vénérien. Comment justifier une telle disparité ? Moi, un écrivain de renommée internationale, traité avec moins de considération que des petits chroniqueurs des beaux quartiers. Des chroniqueurs bienveillants par principe plus que par lectures vis-à-vis de mes œuvres. Surtout quand elles semblaient refléter les mêmes obsessions identitaires que les leurs. Moins quand elles dénoncent la société capitaliste et triste de la grande consommation individualiste promue par les marchands.
C'est le reflet de la dégradation de notre société, où même les moindres apparences de respect sont sacrifiées sur l'autel de la médiocrité. Dans "La Carte et le Territoire", j’avais su si bien explorer le rapport entre l’art et la marchandise. Il apparaissait désormais qu’être l’auteur vivant le plus connu des Français valait moins d’argent de leurs impôts par tête au restaurant qu’un entre-soi de militants de droite de marché. Il faut vraiment que je prenne rendez-vous sur la plate-forme Doctolib pour ces morpions.
Le prétexte de ma présence ? Apporter un éclairage sur les préoccupations des classes populaires. Ridicule. Comment, moi, un millionnaire, écrivain à succès de renommée mondiale et acteur X amateur, pouvais-je éclairer qui que ce soit sur la vie de gens qui n’auraient, même pas en rêve, pu s’offrir ce que nous étions en train de manger et de boire ? Je devais sans doute gagner par jour autant que la petite caissière du Franprix chaque mois. Celle qui scanne les plats de hachis parmentier Findus dans un de mes futurs ouvrages.
Le seigneur d'Auvergne-Rhône-Alpes, comme on était duc de Bourgogne ou d’Anjou avant, avait donc fait indiquer cela comme prétexte officiel pour nos agapes. À la différence de seigneuries d’Anjou et d’ailleurs qu’aujourd’hui les O'Tacos et autres Burgers King uniformisés, certes moins chers que notre fastueux dîner, envahissent les périurbanités ennuyeuses. Et que des gens ont mis des papiers dans l’urne pour adouber leur responsable.
Nous étions là, avec le président de ce qu’un communicant sans doute sorti de HEC ou de quelque ESSEC avait renommé AURA, pensant sans doute à un jeu de mot astucieux sur un nom il est vrai trop long à écrire dans notre société détruite par l’envie de faire moins.
Pendant que Wauquiez débitait des propos sur les "défis" et les "perspectives", je ne pouvais m'empêcher de penser à la déliquescence de notre civilisation. L'Occident, rongé par des parasites invisibles comme les miens, s'effondre lentement. Si, si j’en suis sûr... Et ma mauvaise humeur ce soir-là n'était qu'un reflet de cette réalité sombre. Ces morpions sur mon corps, attrapés on ne sait où, n'avaient fait qu'aggraver ma vision cynique du monde. Qui m'avait refilé ces saletés ? Était-ce une vengeance subtile de l'univers, ou simplement le résultat de mes propres excès ? D’avoir changé de position dans l’échelle du rapport de forces de l’Extension du Domaine de la Lutte ?
Je laissais mon esprit dériver. Et si j'avais été invité par l'opposition socialiste, par Najat Vallaud-Belkacem et Johann Cesa ? Probablement il m’auraient octroyé un simple menu kebab à 8 euros. Cela aurait été une insulte encore plus grande à mon rang. Un kebab, une tentative à peine voilée d’islamiser la France, ce qui n’est pas surprenant venant des socialistes. Un tel repas n'aurait jamais été digne d'un écrivain de mon calibre. Imaginer cette scène me rendait encore plus aigri. Et mon Dieu, qui m’avait filé ces morpions ?
Bof ! 1,4 milliard pour soit disant dépolluer un fleuve en mouvement( La seine ) Tout le monde a bien manger l'arnaque, plus c'est gros plus ça passe.
Signaler Répondreon trouve des appartements à 70M2 en location à ce prix à lyon. mais peut etre est tu propriétaire de bien plus et loin de cela. ou locataire du triple pour le triple. alors oui on est pas dans le meme monde.
Signaler Répondrealors là je vous suis davantage
Signaler Répondreun appartement "assez grand" dans lyon 🤣🤣🤣
Signaler Répondremais tu vis dans quel monde ??? 🤮🤮
déconnecté !
Je sais qu'on vous a donné l'ordre de faire oublier ces 80 000 euros de dépense de nourriture à nos frais en écrivant n'importe quel commentaire mais vous auriez pu faire un effort.
Signaler Répondresi vous trouvez mon pastiche si mauvais, il vous faut bien peu d'égo pour le commenter. commenter une copie qu'on trouve mauvaise d'un auteur qu'on trouve mauvais le tout en osant même pas signer de son vrai nom en plein été n''est ce pas une inquiétante haine de soi ? Ne restez pas seul(e) et venez aider des associations, vous vous ennuierez moins. Voici un endroit pour sortir de chez vous : https://www.fndsa.org/je-veux-aider/
Signaler Répondrebien à vous
Vous ne devriez pas vous frotter à plus grand que vous, Monsieur Blachier. Cela vous rend minuscule.
Signaler RépondreEn effet, dans ce texte, on sent trop l'attaque politicienne à la petite semaine pour que le pastiche soit crédible.
Et je pense qu'en tant que socialiste, vous devriez balayer devant votre porte. Souvenons nous des années Collomb et Queyranne, qui étaient loin d'être des parangons de vertu.
Bref, laissez la littérature où elle est, je crois qu'elle se passe de vos libelles bas de gamme. La politique vous sied mieux, vous ne jurez pas avec le paysage actuel.
L’un des plus gros pervers français,tu voulais dire !
Signaler RépondreIl faut oser pour tenter la satire d'Houellebecq avec si peu de talent. Comme quoi la maxime d'Audiard se vérifie tous les jours.
Signaler RépondreL’écrivain n’en avait rien à faire du grand d’Auvergne.
Signaler RépondreRemboursement à 100 % demande !
Toujours pas en vacances ?
Signaler RépondreBof, bof….le blabla déverse sa bile et Dieu sait que je n’aime pas Wauquiez!!!
Signaler Répondreah moi j'ai été au kebab avec Cesa. Et c'était cool. Par contre ça a rien couté au contribuable en note de frais
Signaler Répondreoh le jaloux ,, il transpire de jalousie le pisse copie, qui n aurait il pas tué pour être à la place de houellebecq mais il faut du talent M blachier
Signaler RépondreLa singularité des hommes politiques, les femmes ne sont pas en reste d’ailleurs, c’est de tout se permettre avec l’argent public, celle des militants d’avoir des œillères et de croire que tout est propre uniquement dans son propre camp. Jamais nous ne verrons monsieur Blachier se jeter à corps perdu dans une diatribe visant un élu socialiste, un sparadrap venant brusquement fermer sa bouche véhémente quand il s’agit de jeter l’opprobre sur un défenseur des classes populaires. Bien sûr, Laurent Wauquiez mérite beaucoup plus qu’un entartage et sa propension à se proclamer roi est détestable. Ce qui est encore plus détestable c’est la cour de faux-cul qui l’entoure et qui profite des largesses que procure la carte bleue de la région, c’est-à-dire de l’argent public.
Signaler RépondreMonsieur Blachier se souvient-il du prédécesseur de Laurent Wauquiez à la tête de la région. Un certain Jean Jacques Queyranne, baron notoire du socialisme. Beaucoup plus discret que l’homme à la veste rouge, mais sous son apparente rigueur beaucoup plus dispendieux que ce dernier. D’ailleurs en quittant la présidence de la région Ysengrin nous a laissé une belle ardoise de quelques millions d’euros (10,465 millions pour être exact), loin des notes de restaurant que celui qui se voulait Goupil va devoir rembourser sinon de sa poche par quelques tours de passe-passe bien connus des politiques. Apparemment ce blème n’est plus dans les mémoires des militants et élus socialistes pourtant du côté des écologistes qui ont voté contre son financement en dénonçant une gabegie financière on ne décolère pas de ne pas avoir eu le fin mot de l’histoire et surtout le détail des coûts. Monsieur Blachier ne se souvient sans doute pas de l’emploi par cette structure de la belle-fille de Jean Jacques Queyranne et des remarques de la cours des comptes « Elle avait critiqué aussi la politique de recrutement d'Erai, qui employait plus de 200 personnes, en relevant «l'absence de procédure normalisée» et le fait que plusieurs «proches ou membres de la famille d'administrateurs ou d'agents de la Région» avaient été embauchés en bénéficiant «d'une rémunération négociée objectivement élevée» au regard de leurs diplômes ou qualifications professionnelles. « S’agissant d'une structure financée à 60% sur fonds publics, le conflit d'intérêts est d'autant plus marqué».
Alors c’est bien, le militant socialiste Blachier s’est fait plaisir en maniant la plume avec dérision, parodiant un des plus grands écrivains Français sans en avoir cependant le talent mais dans l’histoire il fait encore une fois preuve du sectarisme qui rend aveugle.
Wauquiez est l'illustration du proverbe : "Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois." Ce leader politique devrait être disqualifié de son poste parce qu' il ne brille qu'au milieu des inaptes et des ignorants.
Signaler RépondreHouellebecq est vraiment grave, cynique et rempli de méchanceté, un horrible personnage. Quant à ce texte, il nous montre toute la morve de ces élites, avec Wauquiez en modèle étalon. Sûrs d'eux, ils appartiennent effectivement à notre noblesse contemporaine. Les élections ne sont là que pour valider, la plupart du temps, un modèle de fonctionnement aristocratique, avec des gens confiants et surtout conscients qu'ils ne risquent plus rien à notre époque, même plus la colère du peuple et les jacqueries, désormais réprimées par une troupe ultra-efficace et entraînée. Bonne journée.
Signaler Répondrearticle odieux
Signaler RépondreIl me fout la gerbe…quel déchet humain 🤮
Signaler Répondrede passer le permis de conduire avec l’âge les transports en commun vont devenir dangereux
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