Qui était Joseph Sève, le Lyonnais devenu pacha égyptien ?

Qui était Joseph Sève, le Lyonnais devenu pacha égyptien ?

Fils d'un modeste chapelier lyonnais, Joseph Sève a participé aux plus grandes batailles de l'Empire dans la Grande armée de Napoléon. Mis à la retraite forcée, il s'est exilé en Egypte où il est devenu général de l'armée locale puis acteur de premier plan de la libération du joug turc. Il est aussi à l'origine du canal de Suez…

Joseph Sève est né à Lyon dans le quartier des Terreaux le 19 mai 1788. Il est issu d'une famille lyonnaise modeste, son père, Anthelme Sève, est un petit chapelier et sa mère, Antoinette Juillet, est brodeuse.

Il a tout juste un an lorsque la Révolution éclate. Mis en sécurité chez ses grands-parents maternels à Fontaines-Saint-Martin dans le Val de Saône, il est un garçon turbulent, solide, pas vraiment doué pour les études.

C'est tout naturellement que Joseph Sève se destine à travailler avec son père, devenu entretemps patron de plattes, ces bateaux lavoirs ancrés au port des Cordeliers sur le Rhône.

Mais le garçon rêve d'aventure. Pour essayer de le mater, son père le fait embarquer comme mousse sur une frégate à Toulon en 1799. Il n'a que 11 ans, et va passer les quatre années suivantes à naviguer en Méditerranée, où son esprit d'initiative lui vaudra d'être apprécié par ses chefs et ses camarades.

Il s'engage alors pour dix ans dans l'artillerie de la marine. A 15 ans, il est aspirant canonnier dans la Grande armée de Napoléon. Et en octobre 1805, il aurait participé à la bataille de Trafalgar. Les preuves manquent sur sa réelle présence, même si ses états de service évoquent une blessure par un coup de hache d'abordage.

En 1809, il est gravement blessé en sauvant la vie de son colonel encerclé par l'ennemi. Cet acte de bravoure change sa vie, car le colonel Philippe-Paul de Ségur, devenu général-comte, ne cessera alors de le protéger. Et ce, malgré le tempérament de bagarreur de Joseph Sève qui lui vaudra des ennuis avec sa hiérarchie.

Soldat respecté par Napoléon en personne

En septembre 1812, le Lyonnais est blessé à la jambe au cours de la bataille de la Moscowa et traversera miraculeusement deux mois plus tard la Bérézina lors de la campagne de Russie de l'armée napoléonienne.

Son courage et sa détermination ne passent pas inaperçus. En 1813, après s'être distingué à la bataille de Bautzen, Napoléon en personne tient à le rencontrer pour le récompenser. "Voilà donc cette mauvaise tête dont on m'a si souvent parlé", lui lance l'empereur. Et Joseph Sève lui a fait une réponse qui résume parfaitement le personnage : "Si votre Majesté n'avait pas autre chose à me dire, ce n'était pas la peine de me déranger".

Malgré l'affront devant le reste des troupes, Napoléon ne peut pas se permettre de sanctionner Sève car il a trop besoin de soldats de sa trempe.

Devenu lieutenant dans le 14e régiment de chasseurs à cheval, le Lyonnais réussit à faire prisonniers un groupe de cosaques en mars 1814. Et si Napoléon abdique un mois plus tard à Fontainebleau, Joseph Sève participe aux "Cent jours" et à la bataille de Waterloo avec le grade de capitaine.

Comme la plupart des officiers de Napoléon, il doit quitter l'armée après Waterloo. Le voilà en demi-solde, une retraite forcée avec seulement la moitié de son salaire.

Il multiplie alors les petits boulots pour gagner de l'argent. Et part à Milan comme représentant d'une maison de commerce lyonnaise.

C'est à ce moment compliqué de sa vie que le comte de Ségur, son protecteur, va lui renvoyer l'ascenseur. Sur les bons conseils de ce dernier, le vice-roi d'Egypte Mehemet Ali accepte de confier à Sève le poste d'instructeur militaire de l'armée égyptienne.

L'ancien capitaine de l'armée napoléonienne devient un mercenaire, car il est vraiment militaire dans l'âme. D'ailleurs, un certain nombre d'officiers monnayeront aussi leurs services et leur expérience à des pays étrangers. Ce fut le cas du général Michel Silvestre Brayer, commandant de la place de Lyon en 1815, qui participa à la guerre d'indépendance au Chili.

Le prince d'Egypte

En Egypte, depuis l'expédition de Bonaparte en 1798-1799, la France jouit d'un important prestige auprès de la population et des élites. Dominés par les Turcs depuis près de 300 ans, ils se sont rebellés sur impulsion de Mehemet Ali. Le chef de l'armée a renié le pouvoir du sultan de l'empire ottoman et s'est fait reconnaître pacha et vice-roi.

Et pour assoir son pouvoir, il a besoin de troupes organisées et disciplinées. D'où son appel à Joseph Sève, alors âgé de 32 ans.

Il a un physique classique de baroudeur : visage carré, teint mat, yeux bleus, allure martiale. Joseph Sève n'est pas particulièrement intelligent mais il a une grande faculté d'adaptation et d'intégration. Très vite, il va se sentir à l'aise au milieu des souks et des mosquées.

Pour encadrer les fellahs qui constituent le gros de l'armée égyptienne, le Lyonnais décide de constituer un corps d'officiers formés avec les méthodes de la Grande armée de Napoléon : rigueur, compétence, discipline… Son prestige et son physique font de lui l'homme fort du pouvoir militaire local.

Marié à la grecque Sida Myriam Hanem, père de trois enfants, il est devenu un aventurier célèbre et richissime. Sa famille s'installe dans un somptueux palais près du Caire.

Malgré ses résultats probants et l'adhésion de ses hommes, Joseph Sève se fait des ennemis. Des mamelouks, cette milice composée d'esclaves affranchis, s'opposent à ses réformes et tentent de l'assassiner. Les imams et les mollahs voient également d'un très mauvais oeil le fait qu'un chrétien ait du pouvoir sur des musulmans.

Joseph Sève se convertit toutefois à l'islam, considérant que l'Égypte était son nouveau pays et qu'il devait adopter les coutumes locales. Il se fait alors appeler Soliman.

Les résultats sont probants pour l'armée égyptienne. En 1824, à l'occasion de l'insurrection de la Grèce contre l'empire ottoman, toute l'Europe envoie des volontaires combattre les Turcs. Ces derniers sont obligés de demander l'aide de l'armée de Mehemet Ali. Et en seulement deux ans, les troupes commandées par Soliman arriveront à reconquérir la Grèce.

Il sera récompensé en obtenant le titre de bey et le grade de général. Puis en 1833, alors que la Grèce a retrouvé son indépendance quatre ans plus tôt sous la pression des pays européens, il devient généralissime de l'armée égyptienne.

D'autres conquêtes sont menées par Soliman Bey. Car à partir de 1832, le sultan Mahmoud est de plus en plus affaibli. Et Mehemet Ali entend en profiter pour étendre son territoire. Il charge le Lyonnais de la conquête de la Syrie. A Homs, grâce à son artillerie, il met en déroute 60 000 Turcs et n'accuse que 2000 morts.

Accueilli en héros à son retour en Egypte, il est nommé pacha le 2 mai 1833. C'est la fonction la plus élevée dans une province ottomane.

Sur sa lancée, Soliman Pacha va conquérir la Palestine.

Mais à partir de 1836, les Turcs font à leur tour appel à des Européens pour réorganiser leur armée. A l'isntar du futur maréchal prussien Helmuth Karl Bernhard von Moltke, qui vaincra la France en 1870.

Soliman Pacha est ainsi battu près d'Alep par la cavalerie turque, les fameux Bachi-bouzouks. Et les Egyptiens sont obligés d'évacuer la Syrie et la Palestine, tout en résistant du côté est de l'Euphrate. C'est le roi de France Louis-Philippe qui jouera le rôle de médiateur, permettant de trouver un accord. L'Egypte accepte de renoncer à Damas et Jérusalem, mais Mehemet Ali obtient la souveraineté héréditaire sur sa région autonome de l'empire ottoman.

Le mercenaire devient bâtisseur

Malgré sa nouvelle vie égyptienne, Soliman Pacha n'oublie pas son pays. Dès 1829, il obtient de Mehemet Ali qu'il fasse cadeau à la France de l'obélisque de la place de la Concorde. Puis il convainc à nouveau le dirigeant de faire appel aux Français pour moderniser le pays. Des canaux sont alors creusés, des routes tracées et l'industrie se modernise, tout comme l'agriculture. L'économie égyptienne devient dynamique, et la population passera de 2 millions à 10 millions d'habitants en moins d'un siècle.

Parmi les Français venus sur place pour développer l'Egypte, Ferdinand de Lesseps, consul au Caire. Il pilotera la gigantesque opération de la construction du canal de Suez. Très bon ami de Soliman Pacha, il partage avec lui son envie de moderniser le pays.

Le Lyonnais n'oublie pas son pays, ni ses racines. Il continue à correspondre avec sa famille restée à Lyon.

Et en 1845, il profite de la tournée en Europe du fils de Mehemet Ali, Ibrahim, pour revenir en France. Le 30 mai, il est fait grand officier de la Légion d'honneur par Louis-Philippe en personne. Et le roi lui propose de réintégrer l'armée française avec le grade de général.

Soliman Pacha se fend alors d'une réplique dont il a le secret : "J'ai été repoussé par la France et recueilli par l'Egypte, je resterai égyptien".

Avant de regagner son nouveau pays, il descendra à Lyon pour rester un temps avec ses proches.

En 1854, son protecteur Mehemet Ali meurt à 80 ans. Cela ne remet pas en cause le statut du Lyonnais qui garde une influence importante en Egypte. Il décède toutefois à son tour le 11 mars 1860 à l'âge de 71 ans, terrassé par une crise cardiaque.

Sa mort a été l'objet d'un véritable deuil national. Ses enfants lui élèveront un mausolée et une statue sur une place du Caire. Statue qui fut déboulonnée par Nasser après la crise de Suez en 1956.

L'arrière-petite fille de Soliman Pacha fut l'épouse du roi Fouad et donc la mère du dernier roi d'Egypte Farouk, renversée par Nasser en 1952.

A Lyon, Joseph Sève est mal connu. Malgré son rôle exceptionnel dans l'histoire militaire de France et d'Egypte, il n'a qu'une petite rue à son nom (rue Général-de-Sève) sur les pentes de la Croix-Rousse et un buste dans le jardin de la préfecture.

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27 commentaires
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Super Troll a encore frappé... le 10/09/2024 à 08:15
Bob a écrit le 09/09/2024 à 09h17

il faut le juger, comme l'AB Pierre!

Celui qui n'est pas assez intelligent pour réfléchir avec son propre cerveau ne sait que répéter les slogans des fachos qu'il a entendu dans les manifs où il va pour passer le temps, faisant une overdose d'oisiveté, de PlayStation et de canabis.
Des trolls comme ça, on met un coup de pied dans une poubelle, il en sort des centaines.

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Le plouc, troll professionnel... le 10/09/2024 à 07:42
Bob a écrit le 09/09/2024 à 09h17

il faut le juger, comme l'AB Pierre!

Admirateur de Cornichon l'antisémite, fumeur de pétards, schizophrène de 5 ans d'âge mental a encore frappé.
Celui qui n'est pas assez intelligent pour réfléchir avec son propre cerveau ne sait que répéter les slogans des fachos qu'il a entendu dans les manifs où il va pour passer le temps, faisant une overdose d'oisiveté, de PlayStation et de canabis.
Des trolls comme ça, on met un coup de pied dans une poubelle, il en sort des centaines.

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Bob le 09/09/2024 à 09:17

il faut le juger, comme l'AB Pierre!

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Moua le 09/09/2024 à 09:03
ironie a écrit le 08/09/2024 à 17h50

à quand l histoire du parisien devenu pacha à lyon

Bien taquin en ce lundi matin ....

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ben le 09/09/2024 à 08:10
Eddy a écrit le 09/09/2024 à 07h17

Une bande de voyous colonisateur.il arrive chez les gens tu la moitié d’un peuple sans défense et après ça fait les pachas c’est tordu quand même de faire passé ses Me…de pour des héros.

avez vous lu l'article ?

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Eddy le 09/09/2024 à 07:17
Bob a écrit le 08/09/2024 à 21h43

Sur la photo, on dirait plus un clodo qu'un pacha...

Une bande de voyous colonisateur.il arrive chez les gens tu la moitié d’un peuple sans défense et après ça fait les pachas c’est tordu quand même de faire passé ses Me…de pour des héros.

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le printemps boutonneux pubertaire? le 09/09/2024 à 07:03

c etait la montée de sève?

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Bob le 08/09/2024 à 21:43

Sur la photo, on dirait plus un clodo qu'un pacha...

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Assurément le 08/09/2024 à 20:21
Le lion du désert 🐪. a écrit le 08/09/2024 à 19h27

Une belle tête de lyonnais du Sud 😂.

Un ancêtre d'Olivier Marchal , c est incontestable...:-)

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Le lion du désert 🐪. le 08/09/2024 à 19:27

Une belle tête de lyonnais du Sud 😂.

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Ex Précisions le 08/09/2024 à 18:03
Tatin a écrit le 08/09/2024 à 17h27

Cela m'a inspiré pour nous débarrasser de Mélenchon ! Il faudrait qu'il lise la vie de cet homme courageux, et qu'il s'en inspire et surtout qu'il parte à l'étranger.

Oui en lisant c'est la réflexion que je me faisais, le nabab à la tête de lfi doit avoir ce genre du but dans la vie, s'il pouvait partir loin, très loin (en emmenant les pastèques bien entendu)...

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Alcofribas le 08/09/2024 à 17:53
Tatin a écrit le 08/09/2024 à 15h39

Très intéressant, une histoire extraordinaire. A t'il un lien avec le poète Lyonnais Maurice Scève, né vers 1505 à Lyon et mort vers 1569 ?

Même si les orthographes étaient très variables, c'est extrêmement peu probable. D''une manière générale, la mortalité était telle à Lyon que la population ne se maintenait ou ne croissait que par un renouvellement constant par l'immigration régionale (Savoie, Lyonnais, Forez, Beaujolais). Les lignages continus du XVIe au XVIIIe siècle étaient donc rares, et il ne s'agit probablement que d'une apparente similitude phonétique, ce qui va dans le même sens que la disproportion du statut social des deux individus cités.

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ironie le 08/09/2024 à 17:50

à quand l histoire du parisien devenu pacha à lyon

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121212121212 le 08/09/2024 à 17:47

C'était l'époque de la lutte entre l'Angleterre, la France et la Russie pour contrôler la région. Beaucoup pensaient réformer l'Egypte pour la faire entrer dans la modernité et être notre alliée dans cette partie d'échecs. L'Angleterre a fini par l'emporter.

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tout a fait le 08/09/2024 à 17:46
Grand gognand a écrit le 08/09/2024 à 17h01

Très intéressant...!

une vie de baroudeur a la Henry de Monfreid ou Arthur Rimbaud , entre autre

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Cosak le 08/09/2024 à 17:44
Tatin a écrit le 08/09/2024 à 17h27

Cela m'a inspiré pour nous débarrasser de Mélenchon ! Il faudrait qu'il lise la vie de cet homme courageux, et qu'il s'en inspire et surtout qu'il parte à l'étranger.

Ton esprit est embrumé, il serait bon de t'aérer aussi a l'étranger

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Alcofribas le 08/09/2024 à 17:44
J F a écrit le 08/09/2024 à 16h38

Attendez de lire ce qu’écrivait Napoléon sur l’Islam et la place qu’il lui souhaitait en France… Vous risquez l’AVC !

(et pour répondre au futurs commentaires aigris, ces écrits datent de son exil à Ste Hélène donc aucune arrière pensée pour sa campagne d’Egypte)

À coups d'anachronismes, on peut démontrer tout et son contraire.
L'histoire est une science rigoureuse, dotée de méthodes précises (je ne parle pas ici des récits romancés sortis de l'imagination de tel ou tel, aussi réalistes que les séries télévisuelles).
Elle ne doit pas être un réservoir d'argumentations fallacieuses pour les prêcheurs de tout bord. Qu'ils se projettent plutôt dans l'avenir qu'ils nous promettent tous, chacun à sa sauce.
PS. L'usage était de nommer "plattes" , avec deux "t", les bateaux-lavoirs amarrés non seulement aux Cordeliers, comme l'avance l'article, mais en de nombreux endroits au bord du Rhône et de la Saône.

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Tatin le 08/09/2024 à 17:27

Cela m'a inspiré pour nous débarrasser de Mélenchon ! Il faudrait qu'il lise la vie de cet homme courageux, et qu'il s'en inspire et surtout qu'il parte à l'étranger.

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Retour du boomerang en pleine poire le 08/09/2024 à 17:27
Boomerang a écrit le 08/09/2024 à 13h33

Belle époque,où la France volait tous les pays qu’ils pouvaient !!venez pas pleurer aujourd’hui,si dans le métro vous croisez Rachid et Boubacar !!

Parce que les Arabo-musulmans n'ont pillé personne avant l'époque dont tu parles ? Ils n'ont pas conquis d'autres terres et imposé leur volonté ? Et les autres peuples avant eux ?
C'est fou ce que les ignares peuvent raconter comme idioties alors qu'ils ignorent TOUT de l'histoire du monde. Pas besoin d'avoir un doctorat pour savoir ça.
C'est comme pour l'esclavage, faut en tenir une sacrée couche pour imaginer que c'est apparu avec les méchants Blancs. Ça existe DEPUIS que le monde existe, sous toutes les latitudes, dans toutes les civilisations.

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Grand gognand le 08/09/2024 à 17:01

Très intéressant...!

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c'était mieux avant le 08/09/2024 à 16:55

Une vie bien remplie et palpitante comparée à la notre qui pourrait se comparer a métro boulot dodo et à subir la connerie tous les jours en devant réagir avec courtoisie.

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J F le 08/09/2024 à 16:38

Attendez de lire ce qu’écrivait Napoléon sur l’Islam et la place qu’il lui souhaitait en France… Vous risquez l’AVC !

(et pour répondre au futurs commentaires aigris, ces écrits datent de son exil à Ste Hélène donc aucune arrière pensée pour sa campagne d’Egypte)

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Tsointsoin le 08/09/2024 à 15:53
Boomerang a écrit le 08/09/2024 à 13h33

Belle époque,où la France volait tous les pays qu’ils pouvaient !!venez pas pleurer aujourd’hui,si dans le métro vous croisez Rachid et Boubacar !!

Visiblement vous ne comprenez pas ce que vous lisez : la rentrée scolaire vient de sonner, courrez y vite !

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Tatin le 08/09/2024 à 15:39

Très intéressant, une histoire extraordinaire. A t'il un lien avec le poète Lyonnais Maurice Scève, né vers 1505 à Lyon et mort vers 1569 ?

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Mario Maréchal le 08/09/2024 à 14:16

Que lis-je ?
"Joseph Sève se convertit toutefois à l'islam, considérant que l'Égypte était son nouveau pays et qu'il devait adopter les coutumes locales. Il se fait alors appeler Soliman."
Mes yeux saignent...

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Pour une fois le 08/09/2024 à 13:51

Que je lis et apprends des choses intéressantes sur lyonmag.

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Boomerang le 08/09/2024 à 13:33

Belle époque,où la France volait tous les pays qu’ils pouvaient !!venez pas pleurer aujourd’hui,si dans le métro vous croisez Rachid et Boubacar !!

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