Le Collectif Soutiens/Migrants Croix-Rousse a adressé ce 26 août 2024 une lettre ouverte à la préfète, au président de la Métropole de Lyon et au maire de Lyon. Dans cette lettre, le collectif souligne l’urgence de la situation de 70 Mineurs Non Accompagnés (MNA) qui risquent de se retrouver à la rue à compter du 31 août prochain. Ces jeunes, en attente de la reconnaissance de leur minorité, occupent depuis mars 2023 un immeuble vide situé au 13 rue Neyret, propriété de la Fondation La Salle.
L’immeuble, mitoyen du lycée du même nom, fait l’objet d’une décision judiciaire d’expulsion effective au 31 août 2024. La Fondation La Salle, déterminée à faire appliquer cette décision, n’a pas caché son intention de procéder à l’expulsion, comme le précise la lettre. Le Collectif souligne qu'il est encore temps d’agir différemment et de "trouver une solution pensée collectivement et ouvrant la voie à des pratiques respectueuses de la dignité des personnes concernées".
S’il est connu que de nombreux migrants se font passer pour mineur afin de bénéficier davantage d’accompagnement le Collectif tient à rappeler que "la Défenseure des Droits recommande depuis plusieurs années que tout mineur bénéficie d’une présomption de minorité jusqu’à l’intervention d’une décision juridique."
Dans cette lettre, le Collectif met en lumière les précédents efforts de solidarité locale pour faire face à des situations similaires."Toute l’histoire du Collectif Soutiens/Migrants Croix-Rousse est, malgré tout, émaillée de réussites de ce type : – La mise en place, par la Métropole, après l’évacuation du squat Maurice Scève (octobre 2020) de la première Station pour les mineurs en recours ; – La mise en place, par la Métropole, après l’évacuation du squat le Chemineur (juillet 2022) de la deuxième Station suite à un partenariat avec la Société immobilière ICF, propriétaire du Chemineur ; – La mise à l’abri dans des gymnases, ainsi que dans un bâtiment rue Paul Bert (juin 2021), par la Ville de Lyon (dont ce n’est pourtant pas la compétence), de mineurs très sommairement abrités sous des tentes dans différents squares ; – La prise en charge, en janvier 2024, de 30 jeunes par le Diocèse de Lyon, suite à l’occupation de l’église du Saint-Sacrement et à des discussions positives avec l’Évêché."
Le Collectif appelle à s’inspirer de ces initiatives pour éviter une situation qu’il décrit comme une "catastrophe humanitaire" imminente. "Sur les 70 jeunes qui dorment actuellement à Neyret, 22 sont déjà scolarisés en collège ou en lycée, 14 sont en attente de leur affectation pour la rentrée, quand les autres sont tous engagés dans un processus de scolarisation."
Pour rappel, la compétence en matière de MNA relève de la Métropole de Lyon. En juillet dernier, la collectivité dirigée par l'écologiste Bruno Bernard aurait demandé à ses équipes et aux travailleurs sociaux de réduire de manière significative les prises en charge.
La lettre fait état d’un nombre croissant de mineurs en situation précaire sur le territoire français, dont 3 400 à l’échelle nationale, principalement dans les grandes villes comme Lyon. Selon le Collectif, ce nombre est "parfaitement intégrable pour un pays de 68 millions d’habitants", à condition que les institutions prennent leurs responsabilités.
Face à cette situation critique, le Collectif de quartier exhorte les autorités à agir rapidement pour éviter que ces jeunes ne se retrouvent à la rue, rappelant que 140 mineurs isolés dorment déjà sous des tentes au square du Béguin, dans le 7e arrondissement. " Veut-on vraiment laisser ces jeunes mineurs seuls, sans moyens de subsistance, sans encadrement adulte, intégralement livrés à eux-mêmes ? " interroge le Collectif, mettant en lumière les risques d’une telle situation.
Ces jeunes ont tout quitté dans l'espoir d'un avenir meilleur.
Signaler RépondreBeaucoup sont apprentis, avec un patron ( restauration, BTP...) et des cours dans un CFA.
Ils ne cherchent qu'à s'intégrer et à travailler. Certains souhaitent repartir d'ici quelques années pour retrouver leur famille. Ils s'engagent bien souvent vers des métiers que les français ne veulent plus avec des pénuries de personnel.
Ce sont des jeunes vraiment courageux. Quand ils racontent leurs voyages pour arriver jusqu'en France, c'est glaçant, bien souvent une horreur avec des personnes qui sont mortes d'épuisement ou par noyade.
Imaginez-vous à 15-16 ans, quitter votre pays, votre famille.... pour arriver dans un environnement complètement inconnu. Un peu de bienveillance, nous ferions la même chose à leur place si les conditions de vie devenaient invivables en France.
C'est bizarre, on n'entend pas Laurence boffet et son groupe de gauchiste ensemble hurler, maintenant qu'elle a gardé son poste de vice présidente de la métropole
Signaler RépondreQue les élus de Lyon ou des environs en prennent chez eux, sinon pas de soucis retour au pays et cela fera des économies aux contribuables de la région.🇫🇷
Signaler RépondrePrenez les chez vous membres de ces associations payés avec nos impôts. Commencez vraiment à nous emmerder. En plus tous des faux mineurs qui refusent le test osseux.
Signaler Répondreoh, j'ai cru qu'ils étaient expulsés de France, pas seulement de la propriété qu'ils occupent illégalement et dégradent probablement...
Signaler RépondreDu coup, je suis déçu.
Il y a vraiment de plus en plus de squats et de tentes partout dans Lyon. ce ne rassure ni moi ni ma compagne.... (et ce ne sont pas des squats qui vont régler ça !!)
Je commence vraiment à en raz le bol de ces, soi disant mineurs. Je ne veux plus, que mes d'impôts ( que j'ai des difficultés à payer) servent à loger, à habiller, à s'occuper ces mineurs isolés. J'ai un jeune handicapé et personne ne m'aide et propose des solutions. Alors stop, la métropole devrait plutôt s'occuper de vrais lyonnais dans le besoin. Je m'en fous royalement de cette situation. Qu'ils se débrouillent.
Signaler RépondreRetournez sur la plage de la Costa del Sol, cela vous éviteras de raconter des conneries.
Signaler Répondreils doivent retourner dans leurs pays stop mineur ou majeur .
Signaler RépondreD'accord avec vous
Signaler RépondreInterpellations et remise à leurs ambassades respectives
Signaler Répondrepour les associations: mineur jusqu'a 28 ans, ça devrait être jusqu'a 45 ans puis retraite
Signaler RépondreUne solution "digne et pérenne" ?
Signaler Répondre=>> Le retour dans leur pays.
Les lyonnais en ont marre de devoir payer pour les expériences de quelques idéologues et associations.
Vous payez surtout pour les familles avec 3, 4 enfants.
Signaler RépondreInfo: ces familles sont souvent dans les quartiers religieux du centre ville Lyonnais.
Avec une hausse de + de 30 % d’arrivée de MNA, population immigrée a crû en moyenne de 90 000 personnes par an, environ 150 000 demandeurs d’asile, regroupement familial etc ça va vite devenir ingérable et impossible a assumer financièrement.
Signaler RépondreSoutien total pour ces jeunes. Pas plus tard qu'hier je leur ai amené quelques conserves et des couvertures.
Signaler Répondrela solution : retour chez eux retrouver leurs parents et leur maison BASTA
Signaler RépondreIls en prennent chacun 2 chez eux, et hop, le problème est réglé.
Signaler RépondreMais pourquoi ne le font ils pas alors ?
J'ai ma petite idée.......
vous avez raison, il faut et on doit en faire venir plus car on ne peut laisser tous ces petits musulmans sans foyer
Signaler Répondre"mineur"
Signaler RépondreOn leur a demandé de venir ? Non alors qu'ils se débrouillent. Les français, nous galerons assez entre impôts et taxes (pour payer ces gens là). Donc stop. Je suis désolé mais c'est le dernier de mes soucis.
Signaler Répondre" Selon le Collectif, ce nombre est "parfaitement intégrable pour un pays de 68 millions d’habitants", à condition que les institutions prennent leurs responsabilités. "
Signaler RépondreMais oui, vous avez raison! La France a les moyens! 3500 milliards de dettes! On peux en faire venir encore si vous voulez!!!!!!!