"L’inconnu le plus puissant de France" pour reprendre l’expression consacrée à Lyon pour parler du président de la Métropole est un homme de pouvoir.
Son histoire politique ne démarre pas en 2020 lorsqu’il prend la Métropole. Il est d’ailleurs, au mandat précédent un conseiller municipal de Villeurbanne et communautaire du Grand Lyon, si discret que personne ne s’en souvient. Bruno Bernard est pourtant rusé, habile politique.
Il est aussi féru des combinazione. Depuis des années, c’est l’artisan des négociations des Verts. Après l’annonce de la dissolution, il a fait partie des premiers à se renier en appelant à l’Union des forces de gauche avec l’extrême gauche.
Il a donc passé son été au cœur des négociations politiques du NFP. Rompu aux fréquentations des hautes sphères du pouvoir, il a tenté d’imposer au chef de l’Etat, la directrice des finances de Paris dont la dette a doublé en 10 ans ; feignant de méconnaître l’esprit et la pratique de notre Constitution.
Mais l’actuel président de la Métropole n’en a pas moins oublié les échéances à venir pour la Métropole de Lyon en 2026 et on peut dire que depuis le début du mandat, convaincu que le retard qu’il accumule sur sa notoriété personnelle pourrait cette fois-ci devenir un vrai handicap, il ne lésine pas sur les moyens pour tenter de le combler. Cet ardent défenseur d’une politique anti-pub n’hésite pas à utiliser les contrats de publicité Decaux pour y mettre sa trombine partout sur le territoire.
Mais aussi, affiché au mois de janvier dernier en couverture du mensuel métropolitain, le MET, ce magazine est décliné sur chaque territoire et est imprimé chaque mois en 720 000 exemplaires. Pour cette distribution toutes boîtes aux lettres, il représente à lui seul 10 000 arbres coupés chaque année.
Non content de cette communication d’ampleur qui doit générer des dépenses somptuaires et un bilan carbone de distribution non neutre, le président de la Métropole édite un magasine bilan, plus étoffé encore, chaque année, d’une quarantaine de pages chacun, à 700 000 exemplaires, certes avec du papier recyclé labellisé… 4/6 prévus pour le mandat ont déjà été distribués dont le dernier en ce mois de septembre.
Au-delà du coût pour le contribuable, sûrement très important, cela représente là encore,10 000 arbres coupés en tout. Alors, écolos, vraiment ? Certainement pas quand il s’agit de parler d’eux !
Bonne rentrée à tous !
Bastien Joint
Conseiller municipal LR de Caluire et Cuire
Voici une très belle analyse de la situation.
Signaler RépondreM. Bruno Bernard connaît le dicton « Fais ce que je dis, mais pas ce que je fais. »
la devise des politiques, vert-écolos de gauche, naturellement.
Denise Cohen Bony
Il est certain que les idées des écolos ne sont souvent pas si éco-logiques que cela
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