Au cours d’une conférence de presse, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie (photo ci-contre) a reconnu que “la dépollution du Rhône est loin d’être simple”. “Franchement, on n’a pas de solution miracle” a-t-elle ajouté, avant d’annoncer que les analyses sur les poissons du Rhône seront approfondies.
Interdits à la vente en France depuis 1987 et jugés "probablement cancérigènes pour l'homme", les PCB sont dommageables pour le foie, la reproduction et la croissance, avec des effets "possibles" sur le cerveau et les hormones thyroïdiennes. Largement déversés dans le Rhône par les industries dans les années 80, ces PCB se sont accumulés dans les sédiments puis dans les graisses des poissons.
Mais Nathalie Kosciusko-Morizet a nié une véritable responsabilité de l'Etat dans cette affaire. "Il n'y a aucun élément qui permette de penser qu'il y a eu laxisme de l'Etat", a-t-elle affirmé, en précisant que ce sont les normes qui ont "très largement évolué", avec des seuils d'acceptation de rejet de PCB qui ont été divisés par 10 ces dernières années.