Et la Ville de Vénissieux, déjà dans le viseur du Parquet national financier, se retrouve officiellement dans celui du procureur de la République de Lyon.
L'affaire remonte à octobre 2022, lorsqu’un rapport de la Chambre régionale des comptes Auvergne-Rhône-Alpes met en lumière la situation financière du journal Expressions, les nouvelles de Vénissieux. Ce rapport, portant sur les comptes de la commune de Vénissieux entre 2014 et 2021, révèle que la municipalité accorde une subvention annuelle dépassant les 600 000 euros à ce journal, soit environ 89% de ses produits d'exploitation. Bien qu'il soit indépendant du bulletin d'information municipal au sens légal, Expressions est qualifié d'entreprise de presse de nature commerciale.
Dans son rapport, la Chambre régionale des comptes souligne la maîtrise des coûts de production et la hausse des revenus publicitaires du journal. Cependant, elle pointe la dépendance financière de Expressions vis-à-vis de la commune de Vénissieux, ce qui soulève des questions sur l'usage des fonds publics. En outre, si le tribunal administratif de Lyon, en mars 2018, puis la Cour administrative d'appel, en juillet 2021, ont confirmé que ce journal n’était pas un bulletin municipal, sa subvention par une commune pour une activité commerciale suscite des interrogations.
C'est dans ce contexte qu’en janvier 2024, l’association Anticor, connue pour ses actions en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption, décide de déposer un signalement auprès du parquet de Lyon. Anticor dénonce des "délits de détournement de fonds publics et de prises illégales d'intérêt". L’association souligne également le caractère éditorial du journal, jugé trop favorable à la maire communiste de Vénissieux, Michèle Picard, et à son parti, au détriment de l'opposition locale.
Un collectif de soutien a d’ailleurs lancé une pétition, dans laquelle ils expliquent : "cinq conseillers municipaux d’opposition contestent devant le tribunal administratif la légalité de la subvention municipale versée au journal. Or, sans cette aide de la Ville de Vénissieux, Expressions ne pourra pas continuer d’exister durablement."
Bien qu'une ligne éditoriale partisane soit compréhensible pour un journal d'opinion, elle devient problématique lorsqu’elle est financée par des fonds publics. L'association s'interroge ainsi sur la légitimité d'une telle subvention.
D’après nos informations, en réponse à ce signalement, le parquet de Lyon a bien ouvert une enquête depuis le 13 février 2024. Il reste maintenant à savoir quand cette enquête aboutira et quelles décisions seront prises.
A.Al.
bin c est l art d exprimer correctement façon serpillere un truc pour en tirer tout le bon (ou mauvais)jus...
Signaler Répondrec'est les petits arrangements entre 'amis ' (mais ca dépend des jours )
Signaler Répondrenous sortir sa carte de presse ...
Signaler RépondreCe journal est une aubaine pour les Venissians. Aujourd'hui avoir accès à de l'information locale qu'on ne voit pas ailleurs (parfois dans le progrès mais rarement). Les actions des associations de quartiers y figurent avec des interviews des personnes qui animent la commune. Le seul journal qui relatent les luttes des salariés des entreprises de sa ville. Tout ça est essentiel surtout dans une ville où le nombre de magasins qui vendent la presse nationale est très faible. A Feyzin on n a pas ça et c'est bien dommage, c'est un manque. L'accès à la presse d'information est un problème en France.
Signaler RépondreFarid avait averti depuis longtemps de combines de la mairie de Vénissieux.
Signaler RépondreUn lecteur de lyonmag
Il est temps de prendre conscience que les élus communistes savent aussi truquer les comptes et favoriser leurs obligés. C'est une recette qu'ils dénoncent mais qu'ils pratiquent aussi. Vénissieux s'est doté d'une belle brochette d'élus: Les élus municipaux et leur député au petit pied ne font pas passer leur commune pour un havre de paix sociale et de probité.
Signaler RépondreUne réaction Mr Idir Boumertit sur votre ville ?
Signaler Répondre.
On ne veut pas entendre votre histoire de PV que vous voulez faire sauter en montrant votre carte de député au poste de police...
Farid, on attend votre réaction
Signaler RépondreStaline doit se retourner dans sa tombe!
Signaler RépondreDes "méthodes" aussi eu ragoutantes que cette vieille municipalité "coco-rompue", à quand une bonne lessive ?
Signaler Répondre« Expressions est qualifié d'entreprise de presse de nature commerciale. » ET « sans cette aide de la Ville de Vénissieux, Expressions ne pourra pas continuer d’exister durablement. » marre de financer des gens improductifs incapables de monter une structure commerciale viable sans taper dans la poche des contribuables. Combien de journaux de chaînes de radios gavés d’argent public aux services de dogmes et qui en plus se permettent de décider pour nous ce qu’il convient de lire de regarder d’écouter sous peine d’être envoyé en enfer ? Le peuple mis sous tutelle doit impérativement se soumettre «coute que coûte » un peuple sans contrôle sans bourrage de crâne devient dangereux car il devient libre. Nous pouvons regarder de partout dans le monde, en Europe, en Asie, en Afrique, au moyen orient chaque contestation est suivi d’une répression féroce, il fait rentrer dans le rang, Allemagne, France, Angleterre, juste les plus proche vous êtes fracassé, ostracisé, stigmatisé et mort socialement au moindre écart de pensée, ça se dit pays démocratique républicain oui mais…. 🤷🏻♀️
Signaler RépondreEn effet.
Signaler RépondreMagouilles magouilles...
Signaler RépondreTout a fait , et idem pour l'audiovisuel de service public, qui sert la soupe libertaire aux écolo-gauchos avec l'argent du citoyen, cela relève de l'abus de bien sociaux . Le changement de statut et de contrôle ou la privatisation.... vite !
Signaler RépondreIl faudrait une révolution : que les subventions aux journaux cessent et qu'ils vivent avec l'argent des ventes. Si ce n'est pas suffisant, qu'ils disparaissent. Avec ma théorie on serait débarrassé de beaucoup de journaux gauchisants qui fonctionnent grace à nos impots, et qui se permettent de surcroit de critiquer nos avis, et nos choix.
Signaler RépondreDans le contexte actuel, ca me rappelle le fameux theoreme de Charle Pasqua " L'affaire dans l'affaire"
Signaler RépondreLes escros gauchistes pillent les contribuables pour financer leur lubies. Rien de nouveau
Signaler RépondreComment s"appelle la spécialité de la mairie de Vénissieux de l'usage de bien public aux fins de satisfaction de désirs privés ?
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